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Caractérisation des étangs d'inondation de la plaine des Mbô et analyse des facteurs influençant leur production piscicole

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par Mbouombouo Daniel Mfossa
Université de Dschang, FASA - Diplôme d'Ingénieur des Eaux, Forêt et Chasses 2007
  

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2.6 4 Reproduction

La maturité sexuelle est atteinte en milieu naturel après un an, la femelle (géniteur)

ayant un poids d'environ 200g ((De Graaf et al, 1995). La reproduction est saisonnière chez le Clarias, liée à la maturation saisonnière des gonades. Bruton (1979 b) indique qu'elle survient pendant les périodes de pluies et dépend de la disponibilité de la végétation aquatique récemment inondée. La reproduction est influencée par la température, la photo-périodicité et le mouvement d'eau. La maturité des gonades commence généralement en mars après le retour des pluies marquées par une production suffisante de l'hormone gonadotropine et

atteint le pic en juin (De Graaf et al, 1996). Une fois les gonades matures, l'animal est prêt pour la reproduction. Pour cette espèce, Micha (1973) a montré que la fécondité varie de 2804 à 337 160 ovules pour les femelles de 28,0 à 73,0 cm de longueur totale.

Ce phénomène est repris artificiellement en injectant les géniteurs femelles sexuellement matures avec le broyat hypophysaire ou avec une hormone telle que HCG (Human Chorionic Gonadotropin) ou DOCA (Desoxycorticosteroid Acetate). La difficulté majeure de la reproduction artificielle est le choix des géniteurs et la survie de larves (De Graaf et al, 1996). Ceci à cause de la forte compétition pour l'alimentation et le cannibalisme entre les individus (Hech et al, 1990).

2.6.5 Pisciculture de Clarias gariepinus

Clarias gariepinus fait partie des poissons les plus indiqués pour la pisciculture en Afrique. Ceci à cause de sa croissance rapide, de son appréciation pour la consommation et les rituels dans beaucoup de région et enfin de sa résistance au stress et manipulations (Tomedi, 2002). Le clarias est élevé en monoculture et en polyculture en fonction des objectifs d'élevage. L'étang destiné à l'élevage des silures est construit de manière à drainer totalement l'eau lors de la vidange afin de débusquer tous les individus enfouis dans la boue. Une profondeur de 1,5 à 2 m est recommandée par Kestemont (1989). Les silures ayant tendance à ramper sur les digues, une hauteur de 50 cm au-dessus de l'eau ainsi que la construction d'une clôture (de grillage, de tôle ou d'un autre matériel disponible localement) sont nécessaire pour empêcher le départ des poissons. On doit s'assurer d'une bonne fertilité de l'étang (transparence de l'eau entre 15 et 20 cm) avant la mise en charge.

La mise en charge se fait à la densité de 1 à 2 alevins de poids > 5 g par m2 pour une pisciculture extensive et sem-intensive (De Graaf et al,, 1996). En élevage extensif et si l'étang est bien fertilisé, les poissons (alevins) se satisfont de la nourriture naturelle. En élevage semi-intensif et intensif un apport quotidien d'aliment exogène, sous forme des granulés pour un taux de rationnement de 2 à 4 % de l'ichtyomasse est nécessaire pour éviter le cannibalisme (De Graaf et al, 1996). Il est aussi conseillé de calibrer mensuellement les poissons pour les répartir en lots homogènes.

En pisciculture semi-intensive, avec une densité de 2 alevins de poids supérieur à 5 g par m2, Clarias gariepinus peut atteindre 500g après 6 mois d'élevage (De Graaf et al, 1996). Si les conditions d'élevage sont respectées (taille initiale > 5 g, densité 1-3 alevins par m2 et apport d'aliment exogène), on peut obtenir un taux de survie de plus de 60% pour un poids moyen d'environ 800g après 7 mois d'élevage. Un rendement de 100 et 65 kg/100m2 après 7 mois d'élevage sont obtenus respectivement en monoculture (10 fingerlings/m2) et en

polyculture avec le tilapia (0,8 fingerlings/m2 de clarias et 2,2 fingerlings/m2 de tilapia) (De Graaf et al, 1996).

Comme toutes les espèces d'élevage au Cameroun, la disponibilité des alevins et le coût élevé de l'aliment constituent l'handicap majeur de l'élevage de silure (Nna et al, 2003).

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo