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Approche d'analyse sur la gestion de la Communauté des Fermiers de Bankana (COFEBA ) par le Projet d'Implantation des Fermiers de Kinshasa (PIFK ) 1986- 1990

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par Aubain Lusundji Biasala
Académie des sciences de développement - Licence en planification économique 2002
  

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Chapitre premier : GENERALITES

I.1. LA GESTION

Le concept-clé autour duquel vont se développer les autres thèmes est la

gestion.

I.1.1. Définitions

Les définitions de la gestion varient selon les auteurs et selon les disciplines dans lesquelles on l'utilise. George R. TERRY et Stephen G. FRANKLIN(1) donnent de la gestion la définition suivante : « La gestion est un processus spécifique, consistant en activités de planification, d'organisation, d'impulsion et de contrôle visant à déterminer et à atteindre des objectifs définis grace à l'emploi d'êtres humains et à la mise en oeuvre d'autres ressources ». Robert BONNEFOND(2) définit la gestion comme étant « l'art de combinaisons rentables et l'art de prendre des décisions ». La gestion apparaît comme l'instrument approprié visant la meilleure utilisation des moyens à mettre en oeuvre et dont on dispose pour atteindre les objectifs qu'on s'assigne.

I.1.2. Historique de la gestion

La gestion est née avec l'apparition de l'homme sur la terre. Dans le premier livre de la Bible, la Genèse(3), nous lisons : « Dieu les bénit et leur dit : soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la ; dominez sur les poissons de la mer ; les oiseaux du ciel et tous les animaux qui rampent sur la terre ». C'est en quelque sorte une façon de dire à l'homme de « gérer » la terre. Selon R.TERRY et Stephen FRANKLIN, le beau père de Moise, JETHRO, serait le premier consultant en gestion et aurait enseigné à son gendre les concepts de la délégation de l'autorité, la limitation du nombre de subordonnés directs et de gestion par exception.

En parcourant l'histoire des grandes civilisations, on découvre que les principes de gestion bien appliqués ont permis leur développement. En considérant la Mésopotamie, l'Egypte, la Grèce, Rome, etc..., chaque civilisation s'est efforcée

(1) TERRY (R.G) & FRANKLIN (G.S), Les principes du Management, Paris, éd. Tendance Actuelles, 1985, p.25

(2) BONNEFOND (R), Memento de l'Agronome, Paris, Ministère de la Coopération, 1980, p.1359

(3) Bible de Jérusalem, La Genèse, Paris, les Editions du Cerf/Verbum Bible, 1988, p.32

d'apporter une contribution non négligeable à l'élaboration de la gestion. Les Eglises Catholique, Protestante et Musulmanes ont élaboré des préceptes de gestion qui ont beaucoup influencé la civilisation occidentale.

Au début du XVIeme siècle, Charles BABBAGE commence à s'intéresser aux méthodes permettent d'améliorer la productivité du travail. Il inventa une machine qui est considérée comme le père de l'ordinateur. Il est présenté aussi comme le fondateur de la recherche opérationnelle.

James MONTGOMERY, industriel écossais écrit les premiers textes de gestion dans lesquels il traite des problèmes liés à la planification, l'organisation et le contrôle dans les premières usines.

Robert OWENS chercha à mettre l'accent sur l'élément humain de coopération et à donner une formation générale aux ouvriers sur la gestion des affaires.

Andrew URE, industriel anglais écrivit un livre technique sur les aspects techniques, moraux et commerciaux de l'industrie.

Charles DUPIN, lui, recommanda l'enseignement des techniques de gestion et de direction à l'université.

Avec la réalisation des chemins de fer aux USA, Henry Varnum POOR, Directeur de l'American Rail-Road Journal insiste sur trois points essentiels dans ses éditoriaux :

- l'organisation systématique et la division claire du travail ;

- une communication permanente ;

- une conservation des informations communiquées en vue des décisions futures.

Mais jusque-là, la gestion se limitait à l'étude de secteurs précis. C'est avec Frederic W. TAYLOR et l'Ecole de la Gestion Scientifique que la gestion est conçue comme un véritable domaine d'étude.

Outre l'Ecole de la Gestion Scientifique, on compte aussi l'Ecole des Comportements, l'Ecole Sociale, l'Ecole de la Gestion fondée sur les systèmes, l'Ecole de la Gestion Contingente, l'Ecole fondée sur les décisions, l'Ecole de la mesure quantitative, l'Ecole du Processus de Gestion.

Dans le cadre de notre travail, nous nous sommes appuyés sur cette dernière école.

1. L'Ecole de la Gestion Scientifique

Frederic W. TAYLOR est considéré comme le père de la Gestion Scientifique. Pour lui, la gestion et non la main-d'oeuvre, est à l'origine des problèmes de l'industrie et peut constituer la solution. La méthode scientifique passe par les étapes suivantes pour atteindre un objectif :

- identifier la proposition (l'objectif) ;

- acquérir par l'observation, des informations sur la proposition ;

- formuler une hypothèse sur la proposition ;

- étudier avec soin la proposition grâce à des expériences contrôlées ; - fixer les priorités et clarifier les données obtenues ;

- formuler une réponse susceptible de convenir à la proposition ;

- ajuster et adapter concrètement la réponse à la proposition.

Taylor préconise la « révolution mentale » qui conduirait vers une fusion des intérêts des dirigeants et des travailleurs en un tout gratifiant pour les deux parties. Cette révolution mentale repose sur quatre principes :

a) Le développement de la meilleure méthode de travail ;

b) La sélection scientifique et le développement personnel des travailleurs ;

c) Le rapprochement et la réunion de la meilleure méthode de travail et des travailleurs formés et entraînés ;

d) La coopération étroite entre les dirigeants et le personnel non dirigeant, coopération nécessitant une division du travail, la responsabilité de la planification du travail étant laissée aux dirigeants.

Le français Henri FAYOL a également apporté une contribution intéressante aux concepts et au développement de la gestion. Il a été un pionnier de la gestion. Il a été un pionnier de la gestion dans la mesure où il a formulé des généralisations de portée universelle sur la gestion. A la différence de TAYLOR, FAYOL porta ses efforts sur « l'administration classique » ; il concentra l'attention sur l'ensemble de l'entreprise et non sur un seul de ses segments. Il a été le premier à avoir la vision selon laquelle la gestion repose sur différentes fonctions, et son oeuvre a fourni un cadre dans lequel on pourrait étudier et développer l'art de la gestion.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon