WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Applicabilité de la théorie d'intégration dans la sous-région des grands-lacs africains. Cas de la CEPGL

( Télécharger le fichier original )
par John Christoph Jimmy KOMBE KIBUKILA
Université Simon Kimbangu de Bukavu - Licence en relations internationales 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION GÉNÉRALE

La relance de la CEPGL apparaît comme un moyen idéal que les États membres devraient utiliser pour rétablir le cadre de concertation, non seulement sur les questions de développement économique, social et d'intégration régionale, mais aussi sur celles de prévention, de gestion et de résolution des conflits.

Au cours de ces cinq dernières années, des initiatives ont été entreprises par différents partenaires pour aider cette sous-région à sortir progressivement de la crise politique qui la secoue mais aussi de la déstabilisation sécuritaire qui la caractérise. Ainsi plusieurs accords ont été signés dans le cadre de la relance de la CEPGL. L'on note en plus de ces initiatives le rétablissement ou le réchauffement des relations diplomatique entre la RD Congo et le Rwanda comme la traque des FDLR qui s'était effectuée conjointement entre les FARDC et les RDF. Il faut aussi remarquer que sur le plan économico-commerciales échanges continuent à se faire entre les trois États surtout au niveau des provinces frontalières dont Goma-Gisenyi, Kamanyola-Bugarama, Cyangugu-Bukavu et Uvira-Gatumba et Bujumbura.

Si on a remarqué des divergences de points de vue entre les autorités dans la région mais on doit se rendre compte que les peuples ou les nations ont continué à échanger entre-elles sur plusieurs plans et que dans l'ensemble il y quoi à repenser cette question.

L'étude sur l'application de la théorie de l'intégration dans la région de grands lacs minimaliste est partie d'un constat et d'une observation. Dans le souci de confirmer ou de démonter l'universalité d'une théorie nous avons pensé réfléchir sur cette question. La question principale à laquelle nous voulions répondre dans cette étude était celle de savoir les mécanismes adoptés par la CEPGL dans le but d'intégrer les États de la sous-région sur le plan économique, politique etc.Mais aussi déceler les défis liés à l'intégration dans la sous-région. Pour répondre à ces questions nous avons formulés des hypothèses en termes des fils conducteurs lesquelles devraient nous permettre d'arriver à l'objectif. La récolte des données de recherche a été rendue possible par la technique documentaire et par l'analyse du contenu. Les phénomènes étudiés dans ce travail nous les avons analysés avec la méthode comparative dans une approche néofonctionalisme.

Néanmoins au regard des résultats que nous avons découvert il y a lieu de dire que par rapport à notre première hypothèse les mécanismes qui ont été adoptés par la CEPGL pour intégrer les États et leurs nations c'est entre autres la création des entreprises commune par exemple la SINELAC, la création de la BDGL pour afin aider les États dans le financement des projets et la disponibilisation de la carte CEPGL afin de faciliter la circulation des personnes et de leurs de leurs biens.Il faut aussi ajouter dans ce lot la facilitation du commerce transfrontalier entre les petits commerçants de la sous-région minimalisée. C'est pourquoi nous disons que notre hypothèse est nuancée étant donné qu'on a pas réussi à installer une véritable zone libre-échangiste dans cette sous-région, il n'y a pas eu d'harmonisation des tarifs douanier car la RDC a le sien, le Rwanda de même et le Burundi aussi établi ses tarifs douanier selon sa législation.Il y a aussi beaucoup d'obstacles tarifaires et non tarifaires par rapport à cette question dans la sous-région entre ces trois États.

Par ailleurs nous avons également découvert que plusieurs défis et obstacles ont freiné cet élan d'intégration entre ces États. Nous citons les défis culturels soit les nations congolaises, Burundaise et celle rwandaise ne sont pas parvenues à se rendre compte d'une culture sous-régionale. Toutes ces nations ne se réduisent que dans leursfrontières nationales. Les différentes guerres et implications politiques que celles-ci ont entrainées. Les préjugés, les stéréotypes et les généralisations ont fait que les peuples de cette région se suspectent mutuellement.Il n'y a pas un climat de confiance mutuelle entre les dirigeants car certains sont impliqués dans les déstabilisations de leurs voisins et d'autres entretiennent des basesarrières pour les rebellions qui sèment la désolation et la déstabilisation de la sous-région. Notre hypothèse est aussi confirmée.

Cependant nous devons alors affirmer dans cette étude que de manière plausible la théorie d'intégration ne peut s'appliquer dans ce format étant donné que les étapes de l'intégration tout comme la plupart des phases ne semble pas être effectives et que d'autres paramètres démontrent que cette théorie ne peut pas s'appliquer pour le cas de la CEPGL vu ces handicap. Ainsi la CEPGL et le États doivent fournir un plus d'efforts pour que cela se matérialise et que l'intégration devienne une réalité.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire