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Vulnérabilité des populations au plaudisme: cas des quartiers ngoa-ekéllé et nsimeyon (yaoundé)

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par Juscar NDJOUNGUEP
Université de Douala - Master II 2012
  

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Figure17 : Rythme d'occupation du sol dans les quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong

L'occupation de l'espace à Nsimeyong durant ces trois dernières décennies, a étéaccélérée mais avec la forte spéculationfoncière qui marque cette période. Elle s'est ralentieavec le développement des espaces commerciaux et des autres types d'immobiliers communautaires. Le mode d'occupation du sol est anarchique. Ce qui fait que le Ministère de l'environnement et de la protection de la nature classe les zones de bas-fonds dans la catégorie des zones vertes ou interdites d'habitation. Cette occupation laquelle se fait en marge du cadre legal en conformité avec l'application du PDU. Tout ceci accroît indubitablement la vulnérabilité sanitaire de manière directe ou indirecte.

II.3.4.Une forte densité de l'habitat concentré dans les bas-fonds

II est vrai que les conséquences des facteurs démographiques sur la fréquence et l'ampleur des maladies au sein des populations citadins n'aient pas toujours fait l'unanimité. La concentration des hommes est considérée comme une première source d'augmentation de la vulnérabilité. Les espaces urbains où les densités sont les plus élevées sont donc ainsi les plus menacés. La densité moyenne de la population des quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong est de 80-115hts/km2 (T.Assongmo, 2002). Elle est plus concentrée dans les bas-fonds où les fortes densités humaines augmentent les risques de la diffusion spatiale du paludisme. Les maladies à contagion indirecte demandent la présence d'au moins un hôte vecteur. C'est ainsi que des petits gîtes larvaires se développent dans cet environnement à cause de la promiscuité et de la forte densité des populations (Dauphiné, 1998).

La contiguïté contribue elle aussi à fragiliser la santé des habitants des quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong. Cette contiguïté des personnes et des habitations accélère la diffusion des risques comme ceux de multiplication des moustiques et des gîtes larvaires. C'est le cas lorsqu'il s'agit des maladies telles que le paludisme et bien d'autres. (Figure18)

Source : adapté de l'image google earth et enquête de terrain 2011.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault