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Déforestation et dynamiques socioculturelles chez les Nkola/Ngyéli de Lolodorf: contribution à  une anthropologie du développement

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par Gilbert Aboushow NZIE
Université de Yaoundé I - Master recherche anthropologie 2015
  

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XXXVII. III-2-2. Effet de levier économique

La crise économique a fourni à la Banque Mondiale et au FMI l'occasiond'initier de profondes réformes dans le secteur forestier, permettant de le faire contribuer à la croissance économique et de s'attaquer au clientélisme. Le secteur forestier constituait en effet l'un des axes majeurs des trois Programmes d'Ajustement Structurel successifs négociés par le Cameroun auprès de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International: le Crédit de relance économique de 1994, les deuxième et troisième Crédits d'Ajustement Structurel - CAS II et CAS III - approuvés respectivement en 1996 et en 1998. Toutefois, le Crédit de relance économique et le CAS II ont peu intéressé le gouvernement, de sorte qu'ils n'ont pas fait avancer le programme des réformes. Contrairement aux précédents programmes d'ajustement structurel, le CAS III comportait des mesures détaillées spécifiquement relatives aux forêts. Ces dernières, visaient à générer et tester un engagement politique en faveur de la Loi de 1994, à créer un cadre réglementaire de mise en application, à définir un nouveau régime fiscal pour le secteur forestier, à améliorer la transparence et la gouvernance,et à lutter contre la corruption. L'ensemble de ces mesures devait aboutir à la mise en place d'un système d'accès aux ressources forestières plus transparent, mieux géré et durable, susceptible de bénéficier davantageaux populations camerounaises et à l'environnement.

XXXVIII. III-2-3. Synergie et partenariat

Les réformes n'auraient pu progresser sans l'énergie collective et les apports décisifs d'un ensemble de partenaires. Il est question d'un ensemble des partenaires nationaux et internationaux qui entrent dans la gestion des forêts, l'application, le respect du cadre juridique des forêts et le suivi de ces décisions. Il s'agit principalement de :

XXXIX. III-2-3-1. Fond monétaire international

L'accent mis par le FMI sur la transparence et la réforme économique, fut un moyen décisif d'inciter l'Etat à réformer son secteur forestier. Le Crédits d'Ajustements Structurel III et ses mesures concernant le secteur forestier, ont tenu une place majeure dans sa « Facilité pour la croissance et la réduction de la pauvreté », ainsi que dans le suivi de l'initiative PPTE. Les questions incessantes du FMI sur les avancées de la réforme forestière l'ont imposée dans les discussions et ont obligé les décideurs à s'en préoccuper.

XL. III-2-3-2. Communauté des bailleurs de fonds

Le dialogue sur les réformes forestières avait commencé entre la Banque mondiale et le gouvernement, mais le débat s'est considérablement élargi à la fin des années 1990 lorsque la communauté des bailleurs de fonds qui a fortement soutenu les réformes a remis en cause le déroulement des étapes et la priorité accordée à certaines mesures. Par exemple, la France et le Canada ont estimé que les institutions de BrettonWoods accordaient trop d'importance à la fiscalité ainsi qu'au mode d'attribution des concessions, et pas assez à la promotion de plans d'aménagement forestier. Bien que parfois houleux, les débats ont enrichi le contenu desréformes et favorisé le développement d'une approche commune. Cetteapproche a été formalisée par l'adoption d'un Code de Conduite paraphé en janvier 2006 par les représentants de 13 partenaires engagés de longue date dans le secteur et parmi lesquels se trouvent des organisations non gouvernementales internationales : le Canada, l'Allemagne, la France, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l'Union Européenne, la Banque Africaine de Développement, la Banque mondiale, l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), le Programme des Nations Unies pour le Développement, le WWF, le SNV et l'Union mondiale pour la Nature (UICN). Ce Code comprend une grille adoptée conjointement par le gouvernement camerounais et la communauté des bailleurs de fonds pour l'évaluation des avancées dans le secteur forestier.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984