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Incidences foncières du développement de l'irrigation sur les espaces pastoraux dans les vallées des Dallols Maouri, Fogha et du fleuve(région de Dosso)

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par Maman Abass AMADI
Université Abdou Moumouni de Niamey  - Master2 2013
  

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3.1.2 : Les problèmes que rencontrent les maraîchers

Les problèmes les plus importants que rencontrent les maraîchers dans les quatre départements sont entre autres ceux des ouvrages et surtout des attaques des animaux dans certains sites non clôturés. Il ya plusieurs types d'attaques à ce niveau: celles des éleveurs locaux qui sont l'une des plus contraignantes et celles des éleveurs transhumants Peulhs, Touaregs qui descendent le plus souvent avant la date de libération des champs.

A cela s'ajoute d'autres difficultés non moins importantes comme le manque d'appuis en intrants agricoles. C'est ainsi, qu'on constate une faible mise en valeur des terres dans la commune de Yélou dû aux manques d'appuis techniques et financiers, aux problèmes de transport et à la présence du sel du dallol Fogha dans les communes de Bengou et de Bana. Les propos du chef de village de Leisson Baidou justifient ce problème « Depuis plus de 7 ans, nous ne faisons plus le maraîchage à cause de la présence et de l'apparition du sel ». On remarque aussi, dans ces dernières communes la présence des granites qui handicape la maîtrise des eaux souterraines et le développement de l'irrigation dans les dallols.

Un autre problème que rencontrent les maraîchers, c'est la descente précoce des éleveurs sans attendre la date exacte de libération des champs. Le plus souvent cela s'explique par le souci des pasteurs à nourrir leurs bétails sous alimentés. Pour cela, ils n'hésitent pas à commettre des dégâts pour payer en contre partie quelques sommes juste pour satisfaire leurs objectifs. Dans toutes les communes sans exception, les irrigants manifestent le désir d'étendre les superficies cultivées ; par contre dans les communes du Nord : Dogon Kirya et Dankassari, le dallol est en réalité théorique. Ce sont en fait des bras morts du dallol Maouri, alimentés par les crues de la vallée de la Magia. La preuve, à Dogon Kirya, les cultures maraîchères ne sont pas pratiquées faute du manque de financement affirme le chef de village de Angoual Kara Tagara (13°56'40»/4°12'39»), les quelques sites aménagés de Koutoumbou sur la même direction, souffrent aussi des problèmes d'ouvrages.

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Dans ces milieux, l'élevage est de plus l'activité la plus exercée par les populations rurales.

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