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Systèmes culturaux et variabilité pluviométrique à  Kaffrine : la riziculture pluviale entre baisse pluviométrique et infertilité des terres arables.

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par Mouhamadou Moustapha SYLLA
Gaston Berger de Saint-Louis, Sénégal - Master 1 2015
  

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PREMIERE PARTIE :

CADRE THEORIQUE, OPERATOIRE ET

METHODOLOGIQUE

CHAPITRE 1 :

CADRE THEORIQUE ET OPERATOIRE

 

SYSTEMES CULTURAUX ET VARIABILITE PLUVIOMETRIQUE A KAFFRINE : LA RIZICULTURE
PLUVIALE ENTRE BAISSE PLUVIOMETRIQUE ET INFERTILITE DES TERRES ARABLES

20

 

I. Problématique et éléments de problématiques

1. Problème de recherche

Le Sénégal couvre une superficie de 196.722 km2 et se situe en grande partie dans la zone sahelo-soudanienne au climat de type semi-aride tropical. Le pays est subdivisé sur la base des caractéristiques climatiques, édaphiques et floristiques en six grandes zones agro-géographiques. On distingue : la zone du fleuve Sénégal, la zone des Niayes, la zone du Bassin arachidier, la zone sylvo-pastorale, la zone de la Casamance et la zone du Centre-Est et Sud-est. Ainsi, les terres arables représentent 3,8 millions d'hectares, soit environ 20% de la superficie du pays. Selon le Réseau des Organisations Paysannes et de Producteurs de l'Afrique de l'Ouest (ROPPA), ces terres sont inégalement réparties dans les zones agro-géographiques : 57% dans le Bassin arachidier, 20% en Casamance, 10% au Sénégal Oriental, 8% au Fleuve Sénégal, 4% dans la zone sylvo-pastorale (Ferlo) et 1% dans les Niayes. La superficie annuelle cultivée est de l'ordre de 2,5 millions d'hectares. Seulement 2% des superficies sont consacrés aux cultures irriguées, développées principalement dans la vallée du Fleuve Sénégal. Tous systèmes de production confondus, les quatre grandes cultures céréalières pratiquées sont, par ordre d'importance des superficies cultivées, le mil/sorgho (environ 1 million d'ha avec un rendement moyen de 0,6 t/ha), le riz (96000 ha à 2,3 tonnes/ha) et le maïs (70 000 ha à 0,9 tonne/ha). Les importations de riz s'élèvent à environ 700000 à 800000 tonnes/an (moyenne annuelle des cinq dernières années). La production de paddy, pour la même période, est passée de 193 000 tonnes à 270 000 tonnes. Le Sénégal est actuellement, avec une consommation de riz de 90 kg par habitant, l'un des plus gros consommateurs de riz de l'Afrique de l'Ouest. C'est fort de ce constat que les autorités étatiques appuient et soutiennent la riziculture dans tout le territoire national notamment à Kaffrine. Ancien Département de la région de Kaolack, la région de Kaffrine est née des réformes administratives de 2008. Elle appartient à la zone sahélienne du sud et à la zone soudanienne du nord. D'une superficie de 11181 km2, soit près de trois fois la superficie de l'actuelle région de Kaolack, elle est l'une des cinq régions les plus vastes du Sénégal. Sa population est estimée à 558 041 habitants en 2010.

L'évolution climatique récente au Sénégal se traduit par : (i) une diminution de l'ordre de 30% de la pluviométrie ; (ii) une augmentation des températures de l'ordre 0,9°C ; (iii) une aridification de plus en plus importante de la partie nord ; (iv) une tendance forte vers l'aridité des régions centrales et (v) une tendance plus ou moins forte vers la semi aridité des régions

 

SYSTEMES CULTURAUX ET VARIABILITE PLUVIOMETRIQUE A KAFFRINE : LA RIZICULTURE
PLUVIALE ENTRE BAISSE PLUVIOMETRIQUE ET INFERTILITE DES TERRES ARABLES

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méridionales (Sagna, Pascal. 2008). Etant entendu ces projections obtenues à la base de recherche scientifique, la riziculture à Kaffrine est donc extirpée par les paramètres météorologiques qui occupent une place prépondérante dans la floraison des cultures et donc d'assurer « une autosuffisance alimentaire en riz à l'horizon 2017 ». L'étude de la pluviométrie ainsi qu'aux autres modalités météorologiques justifie la baisse ou l'échec des campagnes agricoles à Kaffrine.

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