Section II : L'OPERATION DE LA LUTTE CONTRE LE
RECHAUFFEMENT DE LA PART DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE
III. 1. La réglementation du droit international de
l'environnement 
         Les Etats et toute la communauté
internationale doivent reconnaître le droit de toute  personne à
un environnement  sain et écologiquement équilibré et en
particulier  le droit de chacun à l'air pur , à une  eau de
qualité  et au  bénéfice d'une nature et d'un paysage non 
détérioré , dont chacun  doit avoir  la possibilité
de faire valoir et ce, devant  les instances nationales et  internationales. En
particulier, chacun doit avoir le droit d'être  informé des
modifications  majeures de son environnement , de participer à la prise
des décision concernant cet  environnement et avoir des moyens de
recours administratifs et judiciaires à sa dispositions en cas de non -
respect de ses droits.  
        Le suivi  systématique des rapports
entraîné l'obligation  pour chaque Etat partie de présenter
 des rapports périodiquement, rendant compte  de ses activités
dans le champ de la convention. Cette  technique est de plus en plus
améliorée parce que la tendance est de renforcer l'obligation
conventionnelle en établissant le contenu précis des rapports. Ce
système des rapports suscite un réel engouement mais demeure
imparfait  d'abord, le risque inhérent à l'origine
gouvernementale de l'information est que les gouvernements ne  laissent filtrer
que quelques renseignements  donnant  de la réalité une image 
déformée voire idéalisée. Ensuite d'une 
manière générale, les Etats remplissent mal leurs
obligations et à ce titre, ils n'envoient pas  systématiquement
les rapports  et lorsqu'ils le font, ils sont imprécis et lacunaires. 
Une foi les rapports étatiques collectés, les
informations  qu'ils contiennent sont le plus souvent  traitées et
analysées par les structures administratives qui  dressent à leur
 tour un rapport  dit de synthèse. La réalisation des rapports de
synthèse, à partir du rapport fourni par les Etats  sont souvent
prévus et généralement confiée  à l'organe 
administratif. Elle permet  d'en rendre facilement accessible le contenu 
à l'ensemble des Etats parties. 
En traitant les informations  reçues, en les comparant
et les analysant, les organes de contrôler  remarquent  des
problèmes de non-conformité, ils peuvent  également
à ce titre  un appui de plus en plus  important  aux organes  de
contrôle , en leur  relevant l'existence de difficultés de mise en
oeuvre de la convention  dans certains Etats . Beaucoup d'état  ne
soumettent pas de rapports cela n'est que rarement le fait d'une  mauvaise 
volonté  mais  trouve plutôt  son origine dans des
difficultés techniques et financières, en particulier des pays en
voie de développement  dont il faut leur aider à confectionner
leurs rapports. 
Le suivi  réactif  et enquête permet la mise en
oeuvre des conventions qui repose sur le système des rapports , fait 
soupçonner ou met  en évidence  un manquement , les organes de
contrôle doivent  pouvoir  réagir . Ils doivent notamment
être  en mesure de se procurer des informations  complémentaires.
Des procédures d'enquête sont ainsi progressivement mise en
place : l'inspection  est bien  entendu le moyen  de contrôle le
plus efficace car elle  permet une collecte des informations à la source
et limite le filtrage par les Etats. 
Les  recommandations lorsqu'il ressort du contrôle
exercé sur un Etat qui  s'est placé en situation de manquement
à l'égard de la convention par un acte ou par omission, les
organes de la conférence des parties  généralement
l'organe exécutif  peuvent ainsi  constater le manquement et
également lui adresser une recommandation l'invitant a adopter un
comportement responsable. 
Les  organisations non gouvernementales qui défendent
l'environnement doivent  avoir les mêmes droits que les individus
qu'elles représentent , elles doivent être tenues au courant des
négociations tendant  à la conclusion des traités  et dans
la mesure du possible  être  associées, elles doivent surveiller
la préparation des rapports à adresser à des institutions
internationales, notamment au cours de l'examen des rapports à  adresser
 par les  Etats  aux institutions de contrôle. Elles doivent pouvoir
informer les organes internes  chargés de suivre la mise en oeuvre  de
dispositions internationales relatives à la protection de
l'environnement 
Peu de secteurs de l'activité humaine on
été  davantage dominés par elles que le mouvement
environnemental. Plus  généralement, les organisations non
gouvernementales s'emploient à remplir les vides  laissés  par 
l'Etat et le secteur privé.  
Des milliers de ces organisations ont été
formées aussi bien dans les pays industrialisés que dans les pays
en voie de développement. La Plupart des organisations non
gouvernementales sont des groupes environnementaux dont  parfois des
organisations  locales, constituées pour un problème
précis et n'ayant qu'une  poignée de membres. D'autres sont des
groupes qui interviennent sur l'ensemble des questions. L'utilisation de
l'internet  pour susciter le soutien  politique des  actions environnementales
représente un nouvel atout dans l'effort pour construire une éco
- économie des milliers d'organisation sur des problèmes
clés.  Les organisations non gouvernementales on
énormément renforcé leur rôle au niveau
international grâce aux progrès de la communication 
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