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Comment guider un groupe vers des connaissances, des apprentissages en prenant en compte l'individualité de chacun ?

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par Sarah, Salomé, Leslie Aberwag, Carolo, Lepaisant
Université Paris Est Créteil - Licence Sciences de là¢â‚¬â„¢Education et Sciences Sociales 2015
  

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Bibliographie

Alexandre, D. (2014). Les méthodes qui font réussir les élèves. Broché. Bentolila, A. (2000). L'école face à la différence . Nathan.

Cherkaoui, M. (2010). Sociologie de l'éducation. PUF.

Circonscription de Loches . (2013). Rythmes scolaires / rythmes d'apprentissages. (A. d. Orléans-Tours, Éd.) Récupéré sur http://www.ac-orleans-tours.fr/fileadmin/user_upload/loches/enseignement_pedagogie/organisation_peda/apr ythmesscolaires.pdf

Felouzi, G. (1997). L'efficacité des enseignants. PUF.

Françoise Platone, M. H. (2000). On n'enseigne pas tout seul. À la crèche, à l'école, au collège et au lycée. ENS Edition .

Gérald Boutin, L. B. (2010). Elèves en difficulté en classe ordinaire . Chronique Sociale. Michel, J.-F. (2013). Les 7 profils d'apprentissage . Eyrolles.

Przesmycki, H. (2004). La pédagogie différenciée. Hachette Education .

Savard, N. (2014). Sciences de l'Education et Sciences Sociales. Université Paris-Est-Creteil.

Serge Herreman, J. C. (2014). Professeur des écoles débutant - Gérer des situations difficiles. Broché.

Zakhartchouk, J.-M. (2015). Enseigner en classes hétérogènes. Broché.

Sitographie

http://www.cahiers-pedagogiques.com/ http://www.education.gouv.fr/ http://www.eduscol.education.fr/ http://www.esen.education.fr/ http://www.lespetitsdebrouillards.org/ http://www.onisep.fr/

Annexe 1 - Le triangle pédagogique de Jean Houssaye

Jean Houssaye propose de penser la relation pédagogique selon trois pôles qui dessinent ce qu'il nomme le "triangle pédagogique" : le professeur, l'élève et le savoir.

Les méthodes qui font réussir les élèves, Danielle Alexandre, p.210

Annexe 2 - Grille d'observation / Guide d'entretien

GRILLE D'OBSERVATION

Notre démarche

 

Réactions des enfants :

? Travaux individuels

? Travaux en groupe

 

Lieu (agacement de la salle, matériel à disposition, utilisé ...)

 

Gestion du groupe

 

Ambiance

 

GUIDE D'ENTRETIEN

Présentation

Gestion du groupe

Gestion de chacun des enfants, de l'individualité

Mise en place de méthodologie ?

Ressenti

Annexe 3 - Entretien d'une enseignante de CM1

Salomé : Alors, pouvez-vous vous présenter s'il vous plaît ?

Interviewée : Alors, j'ai fait un bac L, avec une option d'anglais renforcé, ensuite j'ai fait un parcours... j'ai fait une fac d'anglais jusqu'en licence, j'ai loupé ma première année de licence, et j'ai fait un double cursus l'année suivante pour finir ma licence d'anglais, et passer une licence de sciences sociales / sciences de l'éducation et communication, voilà. Après j'ai fait l'IUFM et juste avant d'intégrer l'IUFM, j'avais un BAFA donc j'ai fait les centre de loisir et les colonies de vacances. Après j'ai fait les 2 ans d'IUFM et ... voilà, j'en suis à ma 11ème rentrée.

Salomé : Est-ce que maintenant vous pouvez présenter l'école dans laquelle vous travaillez ?

Interviewée : Alors je l'ai intégrée que depuis cette année donc je n'ai pas tous les éléments. C'est une école de 8 classes qui n'ai pas, ni ZEP, ni REP, ni éclair, ni rien du tout. On a donc 8 classes, avec en moyenne 25 élèves par classes, c'est très mixte. Elle est située sur Dammarie. Il y a une directrice qui est déchargé un jour par semaine et sinon ... il y a une classe de CP, une classe de CP-CE1, une classe de CE1, une classe de CE1-CE2, une classe de CE2, une classe de CE2-CM1, une classe de CM1-CM2 que j'ai, avec 23 élèves et une classe de CM2.

Leslie : Vous avez toujours fait que des CM1-CM2 ou vous avez aussi des plus petits ?

Interviewée : Alors j'ai commencé avec un CE2. Après j'ai fais une année de CE2, j'étais au Mée-sur-seine. Après j'ai gardé une parti de mes élèves que j'ai eu en CM1. Après j'ai fait un an sur Tournon j'avais des CM1 et des CM2. Après j'ai fais 7 ans de CE1. Après j'ai eu un CE1-CM1 avec 31 élève. Après j'ai fait un CP-CM2 avec 28 élèves et cette année je repars avec des CM1-CM2. J'ai fait CM1-CM2 l'année dernière et je reprends CM1-CM2 cette année. Donc j'ai fais tous les niveaux. Sauf maternelle, parce que la maternelle ce n'est pas mon truc. C'est un monde à part et je ne suis pas rentré dans ce monde. Voilà.

Salomé : Donc, notre sujet c'est comment réussir à faire progresser un groupe classe en prenant en compte l'individualité de chacun donc ...

Interviewée : C'est le grand "nerf de la guerre" on va dire. Quand vous commencez de toute façon, c'est la seule chose sur laquelle vous devez travailler. Parce que dans une classe, même un simple niveau, vous avez... quand j'ai commencé ma, quand j'ai commencé les classes de

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CE1 par exemple, une année j'ai eu un CE1 ou j'ai fais 4 groupes de lecture et 4 groupes de maths. Et en plus, j'avais un élève qui avait fait deux CP et qui ne savait toujours ni lire, ni écrire. Après deux CP il connaissait la lettre M, la lettre A et la lettre P. Il ne savait pas écrire son prénom tout seul, il avait besoin d'un modèle, il ne savait pas écrire sur les lignes et il ne connaissait pas toutes les couleurs. Donc en fait, j'ai fait 4 niveaux pour mes élèves en général plus encore un programme complètement a part pour lui ou j'ai repris tout le programme de graphisme de moyenne et grande section, plus toutes les lettres de l'alphabet en capital d'imprimerie et en scripte, en cursive donc attachées, détachées et après j'ai refais tout le programme de base de CP. Voilà... en plus de mes quatre autres niveaux.

Salomé : Et comment vous avez fait pour ... réussir à vous occuper de chaque groupe...

Interviewée : Alors, vous partagez votre groupe, vous en avez 4. J'avais donc mes 4 groupes, plus mon élève à part. Donc le matin, pendant que je m'occupais de mes 4 groupes, mon élève à part avait un graphisme, donc des ponds, des boucles, des lettres, quelque chose qui l'occupe et qu'il sache faire tout seul. Après je lançais mes élèves en activité sur une lecture. Sur un texte de lecture, il y avait 4 texte de lecture, du même album, de la même histoire mais différencié c'est-à-dire les meilleurs élèves, les plus performant avaient le texte en entier, les moins performant avaient des phrase en moins, encore moins performant des phrase en moins et les tout dernier groupe n'avaient que deux ou trois phrases. Voilà. En chacun avait une tâche précise qu'il savait faire tout seul en ayant expliqué les consignes. Donc ils avaient leur feuille de travail, quand je les lançais au travail, j'allais m'occuper de mon élève à part. Je faisais la lecture avec lui qu'il avait a faire et quand je lui redonner du travail de lecture, je repartais et j'appelais un groupe, j'avais une grande table au fond de ma classe et j'avais mes élèves et j'appeler le groupe... alors après vous leur donner un nom, moi j'aime pas les "carré", "rond", "triangle", ni les couleurs parce qu'ils aiment pas ça, ni 1, 2, 3 parce que pour eux 1 c'est les meilleurs et les 3 c'est les moins bon. Donc j'avais fais en français "Tintin", "Milou" "Haddock" et "professeur tournesol" et en maths j'avais "Astérix", "Obélix", "Idéfix" et "Panoramix". Donc j'avais affiché, j'ai fait des affiches avec les bonhommes et puis je les aie plastifié et j'écrivais au feutre Velléda quels élèves était dans quel groupe. Donc je les appelais "je vais travailler avec le groupe Panoramix", voilà. Donc vous appelez le groupe que vous voulez, vous en avez pour 15min, donc il faut vraiment faire des choses droites au but, et toute les 15-20min je changeais de groupe. Voilà.

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Salomé : Et est-ce que par exemple au court de l'année, il y a certain élève qui change de groupe, qui monte d'un niveau ?

Interviewée : Alors oui, c'était le but, tout à fait. Je me suis retrouver avec plus d'élève dans les meilleurs groupes sans qu'ils sachent quel groupe était le meilleur et moins d'élève dans les autres. Mais même ceux qui étaient en difficulté, ils voyaient quand même que je leur rajoutais une phrase ou deux donc ils avaient quand même l'impression de progresser même si c'était dur, il fallait quand même voir et vous leur faite constaté. "Bah voilà au début de l'année tu savais lire ça et maintenant tu sais lire ça, ça fait trois ligne en plus, et la semaine prochaine ou le mois prochain du saura lire trois ligne en plus". Voilà. Mais c'est à chaque fois des challenges, on ne les casses pas en fait donc ils ont envie. Et souvent ils sont pris d'attention pour les petits personnages, donc je sais qu'il y en avait un qui n'aimait pas les chien, il était dans le groupe Idéfix, ça l'a tellement perturbé, qu'il s'est mis à lire pour être dans le groupe Obélix parce que Obélix c'est le plus fort pour lui. Donc voilà. Et en maths, c'est exactement la même chose. Après soit vous augmentez la taille de l'histoire, soit vous augmenter les questions, soit vous faites des choses pour... par exemple pour les petits remettre des phrases dans l'ordre plutôt que d'avoir une phrase qui fait 4 mots, vous mettez des phrases qui font 6 mots et puis en maths vous donnez une feuille qui est plus longue avec plus d'exercice par exemple.

Sarah : Mais ça du coup, ce genre de pédagogie elle est nouvelle parce que moi j'ai pas l'impression qu'en primaire on ait fait ça, moi je me souviens pas, c'était une classe et puis on travailler tous...

Interviewée : Bah moi c'est ma 11ème rentrée et j'ai toujours fonctionné comme ça. Et ma mère était enseignante aussi pendant 35 ans et je l'ai vu aussi agir comme ça.

Leslie : Vous vous êtes inspiré de votre mère ?

Interviewée : Pour certaines choses oui, mais elle est resté dans les petites classe et personnellement je préfère le cycle 3. Mon niveau de prédilection ça va être le CM1. Je trouve que c'est le programme le plus intéressant en fait.

Leslie : Et l'élève à part à la fin de l'année il était comment ?

Interviewée : Alors je l'ai suivi que jusqu'aux vacances de Février parce que après il avait une histoire familiale très dur, très particulière donc la maman à appeler les services sociaux, elle

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s'est fait retirer volontairement ses enfants et ils ont déménagé. Mais je sais que l'enseignant qui l'a récupérer après ma appeler en disant heureusement que vous avez fait le travail que vous avez fait, repris de A à Z. parce qu'il a atterrie en plus dans un CE1/CE2 donc il avait la taille, il avait une parti de la maturité mais il avait pas du tout les compétence pour suivre un CE1/CE2 et du coup elle a continué sur ma lancer donc elle lui a donner aucun cahier comme les autres élèves, elle lui a donner en fait, je lui avait fais un très gros cahier ou on avait compilé tous les exercices et tout ce qu'il faisait à la suite, parce qu'il était complètement perdu donc pas de cahier de leçon pas de .. Voilà.

Leslie : Et les autres élèves par rapport à lui, ils se comportaient comment ?

Interviewée : Alors c'était très compliquer parce qu'il faisait avec moi sa troisième école en 18 mois donc complètement déraciné. Donc il arrivait, c'était un peu un animal sauvage. Il tenait pas en place, il ne savait pas ce que s'était une chaise, il n'avait pas de règles, pas de l'imites et quand il n'était pas d'accord, il crachait, il tapait ou il mordait. Donc avant de le mettre au travail, le travail a été : je reste assis à ma place pour faire une tâche donner. Et après, il y a eu un gros travail de rabâchage tous les jours, tous les jours, tous les jours, et puis en recréation, je sais qu'il avait plus de mal avec les autres... c'est le genre d'enfant qui n'a qu'un seul référant, cette année la c'était moi. Si il y avait une autre maitresse qui lui disait exactement la même chose que moi, il fallait qu'il pousse l'autre maitresse a bout pour que j'intervienne et dans ces cas la, j'avais beau dire la même chose que l'enseignante précédente mais c'est moi qui l'avait dit donc c'était écouté. Et il avait l'impression qu'il n'y avait que moi qui pouvais résoudre son problème. Donc finalement dès qu'il y avait un souci avec lui, c'est moi qu'on appelait. Je le prenais à part et on discuté. "Oui maitresse, tu as raison" et il allait en général présentait ses excuses. Voilà. Une fois j'ai était absente, il a fait vivre l'enfer à mon remplaçant qui était revenu dans l'école une semaine après et il lui avait fait une lettre en disant "pardon maitre, je m'excuse" je lui avais recopié le modèle et il l'avait recopié sur une feuille pour lui.

Salomé : Mise à part les enfants spéciaux, afin là c'est un cas assez particulier, comment vous arrivez à gérer l'identité de chaque enfant, par exemple l'identité social ou ethnique ? ... Est-ce que ça change quelque chose pour que tous le monde puisse apprendre, enfin par vraiment au même rythme puisqu'on sait qu'il y en a qui ont plus de difficultés que d'autre mais... l'identité de chacun est-ce que vous la prenez vraiment en compte dans les ...

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Interviewée : Non... de quelques origine qu'ils soient, de quelques couleurs de peau que les élèves soit, ça n'entre pas en ligne de compte.

Salomé : Par exemple, si ils y a des enfants qui on des cultures particulière... enfin peut être pas en primaire, mais parfois au collège ou au lycée certain ne veulent pas qu'on parle de certaine chose en classe, parce que pour leur religion ou pour leur culture ça ...

Interviewée : Alors pour le moment, ça ne m'est jamais arrivé. Le sujet délicat qui peut arriver c'est les guerres de religion en histoire en CM, mais... je sais pas... je... en fait j'ai jamais été confronté au problème et je sais que quand j'aborde les guerres de religion je ne pense pas favoriser une religion plutôt qu'une autre, je leur donne les faits. Et je leur dit clairement, on peut croire, vous pouvez croire, vous pouvez appartenir à une religion, croire en elle, mais a l'époque... voilà, au temps des chevaliers, du moyen âge il y avait ça : il y avait les catholique avec le pape qui s'appelait X, Y et puis ils ont fait la guerre, je leur montre avec les carte et puis de l'autre coté de la méditerrané il y avait les musulman par exemple et ils avait comme chef machin-truc-bidule-chouette et eux ils croient en ça et les catholiques croient en ça et les protestant croient en ça et de l'autre coté de la manche ils traverse la Mésopotamie et ils se sont retrouver face aux juive qui sont des hébreux qui croient en ça, dont le dieu et ça et POINT. C'est tout. Je dis, à cette époque là tout le monde croient que sa religion est la meilleure mais finalement voilà, personne ne peut dire qu'une religion est meilleur qu'une autre. Voilà. Après je me suis jamais laissé débordé, j'ai jamais eu de soucis, ni avec les enfants ni avec les parents.

Sarah : Et vous fonctionnez toujours par groupe, pour toutes les matières ?

Interviewée : Non, je prends... je fonctionne par groupe de besoins en français et en maths. Après le reste, c'est tout le monde ensemble. Maintenant après dans ma manière de noté, je suis plus regardante ou moins regardante, moins sévère sur des critères... voilà, j'ai des gros dyslexique, dysorthographique et dysgraphique dans ma classe cette année. Je leur fait moins la guerre, j'exige une phrase correcte mais je sais qu'un enfant qui est dysgraphique, je peux pas lui exiger une phrase avec une majuscule, un sujet, un verbe... si il m'écrit déjà le mot correctement et que ça répond à la question, voilà. Donc j'ai fais ça, maintenant je progresse petit à petit, mais on leur demande toujours un petit peu plus au fil du temps sans trop qu'ils s'en aperçoivent mais je leur dit bah voilà, tu vois dans le cahier du jour t'a réussi à me faire une phrase, ta pris ton temps, mais tu vois c'est bien écrit, c'est propre voilà... pour les évaluations je voudrais que tu me fasses la même chose. Donc je leur demande sur une

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question je met des petits trait au fluo sur le côté bah la tu prend ton temps je me fais une vrai phrase avec une jolie majuscule et un point, là aussi, et puis après le reste je fait comme tu veut et au fur et à mesure du temps je rajoute une question au fluo ou deux et dans les sujet de découverte du monde je raconte beaucoup, je suit pas mal les documents mais je raconte aussi beaucoup beaucoup beaucoup, je raconte beaucoup je chose à l'oral que je n'écrit pas dans le leçon. Et à la fin des évaluation je rajoute toujours des points bonus et ils sont fasciné par ça, ils adorent ça, quelque soit le niveau que ce soit des petits ou des grands, des CP ou des CM2, à marche à tous les coup. Et les points bonus, ils savent que ça ne reprend que ce que j'ai dit à l'oral ou alors c'est le petit détail... C'est come les notes dans les contrats d'assurance c'est la troisième Astérix écrit tout en minuscule en bas de la feuille, c'est exactement ça. Là par exemple pour les CM1 j'ai fait Clovis et Charlemagne, pour la fin de l'antiquité, le début du moyenne âge, on a vu que Charlemagne partager son empire en quatre ou que Clovis partageait son empire parmi ses enfants, on a donné le nom de ses fils voilà, la question bonus c'était comment s'appelaient les enfants de Clovis. Voilà. A force de leur rabâché d'une séance sur l'autre, je sais qu'il y en a qui on les points bonus. Après j'ai "bonus" et puis après j'ai "super bonus" et "extra-super-bonus" qui rajoute plus 2 points. Donc mon devoir est noté, moi j'ai un barème sur 20 ou sur 40 ça dépend, bref un truc facile à calculé. les bonus ne compte pas, je note ce qu'ils ont, par exemple admettons quelqu'un a 9, mais par contre il a trois points de bonus donc j'écrit bonus +3 et par contre avant de leur rendre la copie, je leur dit "bah voilà quand j'ai calculé, t'a obtenu 9 sur 20 mais tu as trois points de bonus, est-ce que je rajoute les points ou tu les garde pour un autre devoir" "ah bah je les rajoute" donc là t'avait C-, si je rajoute tes points ça fait B- donc c'est mieux. Et même si je sais que c'est très critiqué, je garde la note parce que les élèves savent et les parents qui ne parlent pas bien le français comprenne mieux la note qu'une lettre, ils ne savent pas à quoi ça correspond, alors que les maths c'est international donc c'est plus facile à comprendre et je rajoute le note aussi, la note et la lettre à chaque fois. Parce que finalement une question bonus, même si elle n'était pas dans la leçon, ça veut dire qu'ils ont écouté donc quelque part les informations sont rentrées par une oreille et ne sont pas totalement ressorti par l'autre donc ça compte.

Sarah : Vous avez jamais la même grille d'évaluation pour les élèves ? Vous les notés pas de la même façon.

Interviewée : Non, après, je suis capable pour les très bons élèves, mais vraiment les, vraiment les très bons qui me répondent par une... juste par un mot, sans faire de phrase, oui, à une phrase, si ils me le font à une question, deux question, trois question, oui j'enlève des points,

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enfin je ne compte pas tous les points et je l'écrit sur la copie et je leur dit à l'oral. "Faites moi des phrases correctes". D'ailleurs c'est ce qui est écrit dans la consigne. Pas de phrase correcte, c'est pas tous les points. Par contre, bon, la consigne est la même pour tous le monde mais quand moi je corrige, mes enfants qui sont dyslexique, dysgraphique, je ne prends pas cette échelle de notation. Je leur donne tous les points parce que c'est juste et que ça leur demande déjà beaucoup de travail, beaucoup d'effort pour écrire dans un temps imparti donc ils ont...

Leslie : Et les élèves par exemple les plus forts ils n'en veulent pas aux élèves les plus faibles ?

Interviewée : Non, parce qu'ils ne le savent pas. Leslie : Ah ok, c'est un secret...

Interviewée : Oui, ah bah il faut bien garder un peu de mystère.

Sarah : Bon après moi je trouve ça juste aussi.

Interviewée : Il ne faut pas qu'ils voient qu'il y a des différences. Du moment que personne ne se sent léser, trahi ou privilégier ça marche. Vous savez de toute façon quand vous avez votre classe vous savez qui roule et qui ne roule pas, ou qui... c'est assez rapide de toute façon de voir quel élève est meilleur qu'un autre et dans quel domaine donc c'est facile et puis les gros soucis "dys" -graphique, -orthographique, -calculique, -lexique etc. c'est facile à voir donc sur les copies vous les repérez de toute façon.

Leslie : Aucun élève n'a déjà remarqué que vous notiez différemment ? Interviewée : Non, en 11 ans de carrière jamais.

Leslie : Donc c'est pas non plus très marqué du coup les différences de notation, parce que des fois entre élèves ils comparent leur copie.

Interviewée : Bah oui mais ils l'on pas vu, ils l'on pas remarqué. Par contre quand jamais mes quatre groupes de lecture et de maths en CE1, les évaluations était, il pouvait y avoir des élèves qui avaient des évaluations complètement à part avec la même consigne, remettre une phrase dans l'ordre, par contre ils avaient des phrase plus courte ou plus simple et s'était écrit, voilà. Donc le dossier d'évaluation ou sur la copie, c'est écrit. Je pouvais fournir aussi un exemplaire de ma copie type avec le travail demander pour tous le monde avec bah... en général, c'est voué à l'échec et puis après sous couvert de refaire... donner quelque chose de

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plus simple... et j'accroche les deux. Et en général les parents dont les enfants sont en difficultés vous les recevait plusieurs fois par an donc vous leur dite clairement donc voilà le travail donné c'est ça, vous voyez bien que ce n'est pas possible pour lui, par contre je lui ai donné ça, avec des phrase plus courte qu'il réussi. Il est plus dans la réussite. Donc je vous donne les deux, ils comparent, ils regardent, voilà. Et je leur dit bah voilà, le travail suivant ce sera ça, c'est ce qu'on appel un PPRE, un projet personnalisé de réussite de l'élève, éducatif.

Sarah : Et à la fin, ils doivent tous quand même valider les même compétences ?

Interviewée : Oui, de toute façon l'évaluation c'est toujours sur les mêmes compétences pour tous le monde, mais pour les élèves qui on vraiment des très grosses difficultés, la compétence restera toujours la même mais ça sera alléger dans la forme. Et jusqu'à présent j'ai pas trouvé d'élève qui se moquait, ils sont concentrer sur leur travail donc du coup voilà.

Salomé : Et sinon vous pensez quoi du fait que l'école se dit vouloir faire l'égalité des chances ?

Interviewée : Déjà c'est pas possible. Enfin, après ça ne reste que mon avis personnel. Mais, on ne peut pas mettre tous les enfants... ils ne peuvent pas partir tous de... c'est pas parce qu'il y a 23 élèves qui arrive dans votre classe, ou 25 ou 30 que ils arriveront déjà tous au même niveau à la fin de l'année. Parce que déjà à la base ils arrivent, ils n'ont pas le même vécu et un enfant qui est perturbé par ce qu'il vit à la maison ne sera pas disponible pour les apprentissages de la même façon qu'un enfant qui fait beaucoup d'activités.

Salomé : Du coup, l'égalité des chances, on peut l'interpréter dans le sens ... j'ai l'impression qu'un peu vous essayer de la rétablir dans le sens ou les plus fort vous les laissait, vous être peut-être un peu plus sévère dans la notation et les plus faible un peu moins, et ... vous vous adapter, ils monte tous même si il reste un écart à la fin, ils monte tous...

Interviewée : Tout à fait, le but c'est ça. On arrivera jamais de tout façon... enfin c'est très rare ou un enfant est très en dessous et arrive au même niveau que les plus fort, ça se voit mais c'est ... moi j'ai fais 11 ans de carrière et je l'ai pas vu. Il y a toujours un degré d'écart. De toute façon, arriver au CP il y a des enfants qui sont quasiment déjà lecteur en fin de grande section et il y a des enfants qui acquière la lecture en fin de Cp c'est à dire qu'ils comprennent que L et A ça fait LA en avril-mai, donc déjà vous avez un an d'écart. Donc on ne peut pas résorber, résoudre ce truc là.

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Salomé : Le but c'est d'essayer de réduire...

Interviewée : On réduit, on essaye, on fait comme on peu, mais voilà... il y a une question de volonté et puis il y a une question de moyen aussi. Moi je sais que cette année, je suis dans une école ou il n'y a pas de RASED, donc j'ai pas de maitre G, j'ai pas de maitre E, j'ai rien du tout, j'ai que mes deux yeux pour pleuré. Et c'est valable dans un cas pour des élèves en très grosse difficulté comme les élèves, cette année j'ai un cas de HP qui est très important et ça pose problème. Donc je ne sais pas ce que je vais faire de cet élève là qui a déjà un an d'avance, là on demande de lui faire sauté une deuxième année pour qu'il intègre le collège l'année prochaine et il est suivi par la psychologue qui l'a testé et la psychologue à dit au parents qu'il y aurait surement une troisième année de sauté au collège. Donc c'est assez délicat, c'est rare mais ça arrive. Donc ça c'est ce qu'on appel un cas de HP, Haut Potentiel. Il a un QI très très très au-dessus de la moyenne mais par contre il a un relationnel moindre par rapport aux autres. Cette année j'ai deux... j'ai un cas de HP comme lui et j'ai un autre élève pour qui je vais certainement... j'ai réunion la semaine prochaine pour en faire part à mes collègue, j'ai un élève qui n'ai pas HP, qui n'a pas un QI supérieur à la moyenne mais qui certainement, là qui est en CM1 et qui intégrera surement un CM2 dans les 15 jours qui vienne parce qu'il a tout, il a le comportement, la maturité, l'intellect, il travail vite, il travail très bien, il est brillant dans tous les niveaux et le relationnelle suit. C'est aussi leur donner... parce que les enfants en difficulté prennent une grosse part de notre énergie parce qu'on ce creuse la tête à savoir comment les faire progressé mais finalement les enfants qui roulent très bien, souvent ils sont délaissés parce que bah comme ils roulent bien on se dit qu'on peut les laisser, de toute façon que je sois là ou que je ne sois pas là, il comprend, il apprend, il sait faire tout seul. Donc voilà. Une fois qu'on explique quelque chose, quand c'est compris, c'est compris ! Donc ça nous dégage du temps pour les enfants qui sont plus en difficulté, mais finalement il faut aussi prendre en compte ceux qui roule très bien et qui on envie de progresser. Parce qu'on ne peut pas non plus ce permettre de trop les freiner non plus de ce fait là. Donc là la solution ça va être de faire compiler un CM1/CM2 en un an et puis l'année prochaine il passera en 6ème, il aura un an d'avance. Voilà. Et l'année dernière j'ai fais ça pour quatre élèves.

Sarah : Moi j'ai une question. En fait je lis un livre sur la pédagogie différencier, et je comprends pas vraiment... enfin là quand vous avez parlé des groupes que vous faite, je pense que c'est ça donc j'ai un peu compris mais...

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Interviewée : C'est ça la pédagogie différencier, c'est garder la même compétence mais en adaptant au niveau de chacun... enfin, on appel pas ça un niveau, on appel ça un besoin. Voilà. C'est pas des... quand je fais mes groupes, ce n'est pas des groupes de niveau, c'est des groupes de besoin, voilà ils savent ça et ils ont BESOIN d'apprendre ça pour progresser.

Leslie : Parce qu'ils y en a qui ont le même niveau mais au final ils ont des besoins différents... profils d'apprentissage.

Sarah : Notre prof' du coup, elle m'a parlé d'autres pédagogies : la pédagogie traditionnelle. Interviewée : Ca c'est frontal, c'est quand on explique tous, à tous le monde.

Salomé : C'est comme au lycée ou à la fac quoi

Interviewée : C'est ça, c'est un peu la pédagogie ... pour être un peu vulgaire du "marche ou crève", c'est un peu ça, c'est je dispense le savoir à tous le monde, si tu suis bah tu suis et si tu ne suis pas bah tu ne suis pas. Voilà, c'est exactement ça, c'est comme au lycée, à la fac, c'est comme si vous étiez noyer dans la masse en faite.

Sarah : Elle m'a parlé d'une autre pédagogie aussi ... Interviewée : Freinet ?

Sarah : Oui !

Interviewée : Alors Freinet c'est encore très particulier, alors il y a Freinet et Montessori. Alors c'est très particulier, il faut vraiment avoir le nez dedans pour pouvoir s'y collé, parce que c'est vraiment anti-traditionnelle pour le coup. J'ai du mal à m'y faire, je ne sais pas si je ferais vraiment un jour l'enseignement Freinet, parce que ça remet vraiment beaucoup de chose en question et il faut vraiment adhérer à cette philosophie d'enseignement. Alors Freinet, pour résumer un peu la situation de ce que moi j'ai compris... maintenant j'ai une amie qui est enseignant et qui pratique la pédagogie Freinet depuis qu'elle a commencé. Elle adore ça en plus. Alors en fait, par exemple vous avez un projet, vous arrivez avec... devant vos élèves et puis vous dite "bah voilà, qu'est-ce que vous avez envie de faire" voilà... donc une année ils avaient envie, ses élèves avaient envie de faire un journal pour l'école. D'accord. Donc votre projet c'est ça. D'accord. Pour écrire un journal, pour faire un journal, qu'est-ce qu'il faut savoir ? Bah il faut déjà savoir comment c'est fais. D'accord. Donc ça c'est le type de texte, c'est la littérature, rapporter des journaux pour savoir comment c'est fait. Donc là vous

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dégager un titre, un paragraphe, un encart, une publicité, une police de caractère, une police d'écriture, enfin vous avez plein de vocabulaire qui remonte. D'accord. Et pour écrire dans un journal qu'est ce qu'il faut faire ? Bah il faut savoir ce que c'est qu'un article de journal. D'accord. Donc vous lisez les articles et vous composez et vous voyez il y a un sujet avec un titre écrit en gros. Et pour écrire l'article il faut quoi ? Bah il faut savoir raconter. D'accord. Donc à partir de là, pour raconter il faut savoir ce que c'est qu'une phrase et il faut savoir conjuguais, donc il faut apprendre la conjugaison et ils voient bien que selon les articles, soit vous raconter quelque chose au présent, soit vous racontez quelque chose au passé. Donc le présent vous apprenez les verbes du présent et pour le passé vous avez toute la conjugaison de l'imparfait. Voilà. Et les enfants en fait, ont moins l'impression de subir puisque pour arriver à leur projet qui leur tien à coeur ils sont obliger de passé par là. Voilà. Mais du coup, ça laisse beaucoup de... il faut que vous soyer vraiment à l'aise dans vos basket pour savoir exactement sur quelles pistes vous allez partir et comment vous allez pouvoir. Après ça change, parce que l'article de journal ça ne vous fait pas un an. Souvent c'est sur une période, une période c'est de vacances à vacances donc environ six semaines.

Leslie : Donc on doit s'adapter à chaque fois... Interviewée : Oui, oui.

Salomé : Mais à la fin, il faut quand même qu'ils aient appris un certain nombre de choses. Mais si par exemple eux, ils y pensent pas...

Interviewée : C'est à vous après...

Salomé : Il faut les amener à penser à ça ? Interviewée : Exactement.

Sarah : Parce qu'à la fin il faut quand même qu'ils aient les mêmes compétences que tout le monde pour pouvoir passer dans la classe suivante.

Interviewée : Oui, c'est ça qui est compliqué. Enfin voilà... il faut le voir pour comprendre. Mais c'est vraiment très très particulier, je ne dit pas que c'est inintéressant, même au contraire, mais il faut vraiment être carré et bien concis et voilà. Et Montessori c'est encore autre chose, c'est... la pédagogie libre, c'est beaucoup de toucher, de tactile, c'est la découverte par les expériences, voilà. Donc c'est encore très particulier. Alors en général Montessori sont dans des écoles Montessori qui sont faites pour ça. La pédagogie Freinet vous pouvez la faire

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partout, dans n'importe quelle école, c'est votre classe, vous être maître de votre apprentissage, de votre pédagogie dans votre classe mais Montessori c'est très particulier, il faut beaucoup de matériel, voilà... Mais la pédagogie différencier c'est déjà suffisamment compliquer comme ça. Parce que même dans la pédagogie différencier, il y a des enfants qui progresse... qui ne change pas de groupe, qui n'atteigne pas toujours les objectif que vous leur foxé et c'est très frustrant. Parce que même si il progresse si vous voyait une marge de ça et qu'il ne progresse que de ça... il a progressé mais finalement pas à la hauteur de ce que vous souhaiteriez et finalement vous voyez que les progressé ils sont plus long que ce qu'on espère. Ils arrivent toujours au-dessus du niveau auquel vous les avait pris mais c'est très très très long, et c'est très compliqué. Et c'est encore plus désagréable que maintenant le redoublement est interdit, ça coute trop chère.

Sarah : Interdit ? Depuis quand ?

Interviewée : Depuis deux ou trois en déjà.

Sarah : Mais comment on fait ... ?

Salomé : Si par exemple à la fin de CP ils ne savent pas du tout lire ?

Interviewée : Alors dans un cas extrême, pour le moment, de ce que mon ancienne inspection, à l'quel j'étais, les seuls cas qui pouvaient éventuellement influer sur un potentiel redoublement, parce qu'il faut monter des dossiers etc. c'est les enfants qui arrivent en France et que ne parle pas français.

Salomé : Un petit français qui est en CP et qui ne sais vraiment pas lire...

Sarah : Mais du coup c'est ce qui implique la pédagogie différencier parce que du coup si un enfant monte de classe même si il n'a pas les mêmes besoins que les autres, du coup on reste à son niveau à lui...

Interviewée : Et on l'adapte, c'est-à-dire que en CP par exemple, vous partez en découverte du monde, vous avez le temps par exemple, le domaine du temps et de l'espace, vous avez le repère dans la journée, matin, midi, soir, vous avez le repère dans la semaine, et puis le mois, le trimestre, l'année. En CE1 vous reprenez un peu ça, mais en CE2 c'est la préhistoire. Donc c'est le vraie histoire avec la frise chronologique, néandertal, machins... Donc vous avez un enfants par exemple qui sais très très faiblement lire en fin de E1, il passera en CE2 sans avoir acquis toute sa lecture de CE1 mais non seulement en CE2 il va reprendre les base de la

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lecture de CE1 mais en plus il va avoir des compétences qui vont se rajouter à savoir, à ingurgité dont il pourra pas profité pleinement parce que bah pour un devoir d'histoire bah déjà il va falloir comprendre un texte d'histoire, pour comprendre il faut lire et les mots sont de plus en plus complexe donc il aura toujours un écart comme ça.

Salomé : Donc ces enfants-là ils seront toujours "en retard", ils pourront ne jamais rattraper. Interviewée : C'est rare.

Leslie : Limite ils vont devoir attendre le collège pour redoubler, où c'est un peu plus autorisé.

Interviewée : C'est pour ça qu'on n'est pas trop en phase en fait, enfin. Moi personnellement je n'ai pas honte de le dire, notre ministre de l'éducation nationale a donné des milliers de postes supplémentaire pour faire des aides, des groupes de besoin dans les collèges. Parce que oh mon dieu, on s'est aperçu que ils ne savaient pas lire, pas écrire, ou mal compter. Mais du coup, c'est pas en 6ème qu'il faut s'occuper, c'est avant, c'est nous qui avons besoin de moyens. Alors je ne dis pas que le collège n'en a pas besoin, mais je dis que déjà s'ils arrivent en 6ème en ayant des difficultés, déjà le redoublement dans certain cas c'était bénéfique puisqu'on proposé que dans les cas où l'on savait que ça marcherais. Ensuite, ça permet aussi à l'enfant de souffler et de ce dire bon bah j'ai donner mon maximum et me donne une chance de... après il faut savoir l'amener aussi avec la famille qui est parfois un peu retissant, mais c'est aussi lui donner une chance supplémentaire et lui dire bah tu voit, on te donne la chance de réussir et de prouver que tout les effort que tu as fait et qui on commencé à payer là, parce que tu ais contente de tes résultats, les bonhommes, les gommettes, les ce que vous voulait, tous ce qui marchait avec les petits, et l'année prochaine tu recommencera, et tu verra qu'il y aura des copains qui aurons aussi des difficultés comme toi tu as eu et comme toi tu sais comment ça fonctionne, tu va pouvoir lui montrer et lui expliquer et là il se sent valorisé. Mais on peut plus avoir ça, c'est très compliqué. Et on se repose encore une fois sur les plus en avance, les moins en difficulté qui peuvent aider les plus en difficulté mais les plus en difficulté ne peuvent pas, ne sont pas trop dans la réussite parce que, eux, ils ne savent pas comment aider les autres et ils se sentent assisté tout le temps. Ils ne sont pas idiot quand même les enfants et on a de moins en moins d'aide donc c'est de plus en plus fréquent de voir des écoles qui fonctionnent sans maître E, sans maître G, sans RASED, sans rien du tout. Et un maître G, c'est pas mal dans certaines école, un maître E c'est pas mal aussi. Voilà. Donc moi je n'en ai pas, et je rame... Voilà.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle