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Comment guider un groupe vers des connaissances, des apprentissages en prenant en compte l'individualité de chacun ?

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par Sarah, Salomé, Leslie Aberwag, Carolo, Lepaisant
Université Paris Est Créteil - Licence Sciences de là¢â‚¬â„¢Education et Sciences Sociales 2015
  

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Annexe 4 - Entretien d'un étudiant, futur professeur des écoles

Salomé : Pourrais-tu te présenter s'il te plait ?

Jérôme : Donc Bonjour je m'appelle Jérôme je suis en licence 3, en SESS (science de l'éducation et sciences sociales), parcours PE (professeur des écoles) à l'UPEC, afin de devenir professeur des écoles.

Salomé : D'accord, alors notre sujet est comment guider un groupe vers des connaissances, des apprentissages tout en prenant en compte l'individualité de chacun. Qu'est que tu en penses ?

Jérôme : Je pense que c'est un élément essentiel quand nous sommes dans une classe, essayer de leur faire apprendre des choses mais voir par rapport à leur singularité donc du coup c'est un peu la première problématique principale en tant que professeur et comment... et bien c'est assez difficile.

Leslie : tu n'as pas d'idée comment tu pourrais gérer ces singularités ?

Jérôme : Eh bien prenons l'exemple des mathématiques. On peut faire des petits groupes de niveaux et donc là on peut prendre des niveaux pour par exemple ceux qui y arrivent bien, qui sont plus doués, pour pouvoir mettre des trucs un peu plus pointus. Et, d'autres ensemble qui ont un peu plus de mal, du coup on les met ensemble pour qu'ils puissent s'aider mutuellement. Ou, inversement, on peut mélanger les différents niveaux pour que les plus forts aident les plus faibles et que les plus faibles puissent poser des questions. Parce qu'en plus, entre enfants c'est plus facile, ils se comprennent mieux. Donc du coup, c'est comme cela que j'utiliserais les différents membres du groupe pour que chacun s'aide dans leurs différences d'individualité. Que leur propre singularité devienne leur avantage pour se pousser vers le haut les uns les autres.

Leslie : Tu penses que ce sera utile dans toutes les matières ?

Jérôme : Bien oui je pense que oui car tous les élèves ont des points faibles et des points forts dans les différentes matières du coup c'est à l'enseignant de voir pour chaque élève ses bons et ses mauvais côtés et justement d'aiguiller les exercices et sa pédagogie pour travailler avec symbiose. On travaille avec ce que l'enfant nous fournit pour les orienter d'une meilleure façon.

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Sarah : Est-ce que tu vas autrement à des enfants qui viennent de milieux sociaux différents ? Est-ce que ça change quelque chose pour toi ?

Jérôme : Non. Qu'ils soient de milieux populaires genre ZEP ou Henri 4, on apprendra les maths comme tout le monde (1+1=2). Dans les savoirs, on nous apprend de la même façon, c'est juste que certains ont plus de facilités que d'autres. Pour moi, la différence selon les milieux sociaux, même la différence ethnique, je ne vois pas en quoi ça changerait mes méthodes d'apprentissages. Pour moi c'est pareil.

Sarah : Et le genre de pédagogie que tu utiliserais, comme tu nous l'as expliqué, tu penses que ça favoriserait l'égalité des chances ? Tout le monde ressortirait au même niveau ?

Jérôme : Eh bien ouais. Enfin, sur le papier évidemment puisque il y en a qui ont plus de facilités que d'autres. En fait si on regroupe les enfants qui ont le plus de mal ensemble, c'est pour qu'ils puissent s'améliorer et justement rattraper le niveau global mais après on vise à ceux que les enfants ressortent avec les mêmes capacités à la fin mais en fait ce n'est pas ça, c'est juste qu'à la fin de l'année l'enfant doit savoir faire tout ce qu'il y a dans la fiche, après si il sait faire plus tant mieux mais il ne faut pas qu'il sache faire moins quoi. Il faut que tout le monde ait atteint le minimum pour dire que tout le monde est ressorti à la fin de l'année avec des savoirs égalitaires.

Leslie : Donc du coup dans les classes que tu auras, tous les élèves auront acquis le minimum à acquérir au même niveau ?

Jérôme : Non évidemment, il y en a qui auront acquis une compétence en par exemple une semaine et un autre élève mettra 3 mois à l'acquérir, il faut donc leur faire faire autre chose en attendant.

Salomé : Donc concrètement qu'est-ce que tu penses faire quand tu seras professeur des écoles dans tes classes, mis à part la mise en groupe dans certaines matières ? Qu'est-ce que tu penses pouvoir faire ou faire, pour favoriser les apprentissages groupe-classe ?

Jérôme : Euh... Concrètement. Après ça dépend dans quel niveau nous sommes, si on est en maternelle ou en élémentaire. Si je suis en maternelle, je ferais un peu près pareil que ce que l'on a pu voir de nos stages, les petits rituels. En fait tout ce que l'on voit en classe on peut le reproduire puisque ce sont de bonnes techniques, faire les petits rituels, les ateliers, des choses de manipulation. Après pour les enfants en maternelle c'est vraiment différent des

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élémentaire, il y a surtout l'éveil. Donc en élémentaire, je ne sais pas trop, sur le coup je ne sais pas. Mais déjà il faut voir le niveau des élèves, essayer de pousser ceux qui ont plus de mal vers le haut, après concrètement comment faire ça je ne sais pas, par des exercices, par des leçons, par exemple on peut faire un truc où ce sont les élèves qui préparent le cours pour leurs camarades. Par exemple on fait une leçon de français et on dit aux élèves (un qui a compris), qu'il se met à la place du professeur et il parle aux autres membres de la classe à propos de la leçon. Du coup je pense que le fait qu'ils se comprennent bien entre eux ça peut aider ceux qui sont en difficulté, ceux qui n'osent pas forcément poser des questions au professeur par peur de paraître débile ou chose comme ça. Donc le fait que ce soit un camarade, il va peut-être mieux pouvoir parler et ainsi s'améliorer. Je favorisais pas mal l'échange entre les enfants pour qu'ils soient plus à l'aise pour parler.

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