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Implantation d'un système de gestion des utilisateurs et monitoring des taches dans un réseau d'entreprise

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par Steve DILU NLEMVO
Université de Kinshasa - Licence en science Informatique option Génie Informatique 2014
  

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3.2.3. Biométrie

Le mot biométrie signifie « mesure + vivant » ou « mesure du vivant », et désigne dans un sens très large l'étude quantitative des êtres vivants. Parmi les principaux domaines d'application de la biométrie, on peut citer l'agronomie, l'anthropologie, l'écologie et la médecine.

L'usage de ce terme se rapporte de plus en plus à l'usage de ces techniques à des fins de reconnaissance, d'authentification et d'identification, le sens premier du mot biométrie étant alors repris par le terme biostatistique.

Identification des personnes

Analyse morphologique

L'analyse morphologique peut se pratiquer avec les empreintes digitales, l'iris, les réseaux veineux de la rétine, les réseaux veineux de la paume de lamain, la morphologie de la main, le poids, ainsi qu'avec les traits du visage.

Les deux moyens biométriques principaux sont les empreintes digitales et l'iris :

Les empreintes digitales

Une empreinte digitale est le dessin formé par les lignes de la peau des doigts, des paumes des mains, des orteils ou de la plante des pieds. Ce dessin seforme durant la période foetale. Il existe deux types d'empreintes : l'empreinte directe (qui laisse une marque visible) et l'empreinte latente (saleté, sueurou autre résidu déposé sur un objet). Elles sont uniques et immuables, elles ne se modifient donc pas au cours du temps (sauf par accident comme unebrûlure par exemple). La probabilité de trouver deux empreintes digitales similaires est de 1 sur 10 puissance 24. Les jumeaux, par exemple, venant de lamême cellule, auront des empreintes très proches [réf. nécessaire] mais pas semblables.

Elles sont composées, de façon rudimentaire, de terminaisons en crêtes, soit le point où la crête s'arrête, et de bifurcations, soit le point où la crête sedivise en deux. Le noyau est le point intérieur, situé en général au milieu de l'empreinte. Il sert souvent de point de repère pour situer les autres minuties.

D'autres termes sont également rencontrés : le lac, l'île, le delta, la vallée, la fin de ligne... Ces caractéristiques peuvent être numérisées. Une empreintecomplète contient en moyenne une centaine de points caractéristiques mais les contrôles ne sont effectués qu'à partir de 12 points. , il est quasimentimpossible de trouver 2 individus présentant 12 points caractéristiques identiques, même dans une population de plusieurs millions de personnes.

Reconnaissance de l'iris

L'utilisateur doit fixer l'objectif d'une caméra numérique qui balaie l'iris d'une personne d'une distance de 30 cm à 60 cm, et acquiert directement son dessin. Elle le compare ensuite à un fichier informatisé d'identification personnelle (les systèmes de reconnaissance en usage aujourd'hui sont en mesure de fouiller une banque de données nationale à la vitesse de 100 000 codes iridiens par seconde).

Or, l'iris est un organe sensible, sa taille est petite et il est obscurci par les cils, les paupières ou les lentilles de contacts. De plus, elle est variable et les utilisateurs ont tendance à bouger. Il est donc assez difficile d'avoir une bonne image de l'iris, il faut que ce soit rapide, précis et qu'il n'y ait pas de lumière pouvant se refléter sur l'oeil.

La prise de vue de l'iris est effectuée le plus souvent par une caméra (caméra CCD monochrome 640 x 480) employée avec une source de lumière de longueur d'ondes comprise entre 700 et 900 nm, invisible pour les humains.

D'autres systèmes emploient une caméra à large vision qui permet la localisation des yeux sur le visage, puis une autre caméra avec une vision étroite prend des images des yeux (il y a une plus grande résolution) avec un capteur classique et un objectif macro. Les différentes contraintes, en particulier de l'éclairage, imposent une proximité entre le capteur et l'oeil (30 à 60 cm), car plus l'oeil est éloigné plus il y a de problèmes. Il faut également tenir compte des reflets ponctuels, de la non uniformité de l'éclairage, et des images de l'environnement qui se reflètent sur l'iris. On utilise alors un éclairage artificiel (diodes DEL) infrarouge, tout en atténuant le plus possible l'éclairage ambiant.

Pour le traitement numérique, la méthode employée est celle de John Daugman : après la numérisation de l'image de l'oeil, le logiciel détermine le centre de la pupille et le contour de l'iris. Puis sur ces deux données le logiciel établit des bandes de tailles égales (la taille varie selon la dilatation de la pupille) pour former un fichier « gabarit », à partir de l'analyse de la texture de l'iris. Le fichier formé est un code iridien accompli grâce à l'algorithme de Daugman.

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