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Culture politique et gestion de la res publica en republique democratique du congo les defis a releve et percepective de 1997 a 2011

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par BENETEL AKARIKO MATONDO
Université pédagogique nationale  - Licence 2016
  

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SECTION II. ETAT DES LIEUX DE LA GESTION DE LA CHOSE PUBLIQUE DE 2003 A 2006

Nous sommes dans la même logique de la mauvaise gestion. C'est-à-dire celle de l'expropriation de l'Etat Congolais par les gouvernants comme dans la période 1997 à 2002. Pure encore, les institutions politiques deviennent un gâteau à partager pour se faire de l'argent.

2.1. Sur le plan politique

La fin du Dialogue a débouché sur le partage du pouvoir entre les belligérants à mains ensanglantées : Une nouvelle appropriation- expropriation. Cette partie du pouvoir a conduit les gouvernants à créer le fameux régime « 1 + 4 ». C'est-à-dire un président de la République et quatre vice-présidents. Il s'agit d'un exécutif de compromis avec des prérogatives à un quintile dénommé « espace présidentiel » comprenant le président Joseph Kabila et quatre vice-présidents. Le MLC Jean Bemba, le RDC Azarias RUBERWA, le Kabiliste Abdoulaye Yérodia et l'ancien, président du RCD le professeur Arthur Z'ahidi Ngoma propulsé à la tête de l'opposition politique avec le concours bienveillant du clan Kabila.

Le Gouvernement et d'autres institutions de la République sont donc un gâteau partagé par les belligérants. Nous assistons à une mauvaise gestion de la chose publique à un niveau très avancé. Cette gouvernance expropriationniste instituée veut que chacun fasse ce qu'il veut et personne n'a le pouvoir de sanctionner personne au nom de la « cohésion nationale », tandis que le peuple exproprié et marginalise est laissé pour compte.

Pendant cette période, nous assistons dit Mukoka Nsenga au processus de privatisation du politique et un mode, pour le moins dévoyé, de conduites des affaires publiques propres au système 1 + 4, à l'oeuvre durant les années 2003 à 2006. D'où également l'aggravation progressive de la pauvreté et des vulnérabilités de tout genre à cause de l'exposition à divers risques, de l'absence des structures de défense et de prise en charge sociale, de la discrimination ou de l'exclusion sociale, particulièrement à l'égard du genre et de la jeunesse.56(*)

Le partage du pouvoir s'est fait de la manière suivante : outre l'espace présidentiel, les quatre principales composantes (Ex. Gouvernement, RDC, MLC et opposition politique ont chacune comme gâteau Sept ministères et quatre postes de vice- ministre. Deux ministères et deux postes de vice-ministres sont réservés à la composante forces vives, censée représenter la société civile qui détient la présidence des institutions d'appui à la démocratie. On a attribué enfin deux ministères et huit postes de Vice-ministre aux «entités » suivantes : RCC-ML, RCD-N et Mai-Mai.

Le partage du pouvoir s'est fait aussi à l'institution parlement :

* 56MUKOKA NSENGA, OP. Cit., 123

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore