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Etude du modèle de tarification de prime d?assurance maladie par l'approche stochastique (cas de l'hôpital Saint Joseph de Kinshasa)

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par Gérard Bisama Mutshipayi
Université de Kinshasa - Licence en Sciences Informatiques 2009
  

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2.5. Problématique de la dépense de l'assurance maladie

Beaucoup des gens surtout dans le pays développer comme la France, l'Allemagne, semblent résignés et estimeraient presque qu'ils n'ont jamais connu d'assurance maladie en déficit. Pourtant l'assurance maladie a toujours rimé avec déficit, même minime qu'il soit dans certains pays.

Les montants des recettes générées par les assurances maladie sont si importants que le déficit ne signifie pas grand-chose pour la population.Ces dépenses sont condamnées à progresser pour 3 raisons essentielles sur lesquelles il n'est pas possible d'influer drastiquement.

- Tout d'abord la population vieillissante est si importante, malgré une forte natalité, c'est qui conduit à la prise en charge des personnes âgées qui peut coûter chère s'il elle est indiqué dans le régime de prestation. Ceci est surtout valable pour le pays en développement.

- Le durcissement des normes de fonctionnement des établissements sanitaire et mêmes des cabinets de médecins libéraux, notamment le spécialiste.

- Enfin, les évolutions technologiques sont par nature onéreuses, et le principe d'égalité d'accès aux soins nécessite de les généraliser à tous les malades.

Il convient ici d'ajouter que l'universalité d'accès au système de santé à augmenté le nombre de bénéficiaire du système de santé, et donc les dépenses. C'est donc la conjoncture économique qui détermine le rythme des recettes. Cependant dans le cas de notre pays la RD Congo, la première raison n'est pas valable car l'espérance de vie de la population congolaise est faible du faite que les personnes ne vivent pas assez longtemps, et de plus le taux de natalité est élevé.

La deuxième raison contribuera à l'amélioration des normes de fonctionnement car l'assuré exigera de l'Etat ou de l'assureur des normes de sécurité sanitaire plus strictes.

La troisième raison n'est pas à prendre en compte car la recherche scientifique dans le domaine de la médecine est presque inexistante.

2.6. Financement de l'assurance maladie

Le fondateur de la sécurité sociale française a imaginé un système de financement par des cotisations sociales, en évitant de faire appel au budget de l'état.S'agissant de l'aspect recettes, Pierre Laroque a évoqué 2 raisons pour ce choix de la logique assurantielle du type Bismarck en Allemagne et, non de solidarité national du type Beveridge au Royaume Uni :

- Il ne fallait pas subordonner le niveau de prestations de l'assurance maladie aux logiques financière du budget de l'Etat : risque de paupérisation.

- L'assurance maladie devrait être alimentée par ses bénéficiaires, donc fondée sur une logique de cotisation basée sur les salaires. Il s'agissait bien d'une assurance de revenu professionnel, ainsi la création ou le maintien de plusieurs régimes assis sur l'appartenance à un métier a renforcé cette logique professionnelle.

Aujourd'hui 90% à peu près des prestations versées par l'assurance maladie n'ont plus aucun caractère professionnel grâce au caractère obligatoire actuel de cet assurance, d'où « la fiscalisation du financement de l'assurance ».

Il faudra alors trouver un bon équilibre entre la croissance de la richesse national (PIB : produit intérieur brut), notamment la masse salariale et celle des dépenses de santé remboursées.

Par ce qui précède nous voyons que l'assurance maladie n'est pas une véritable assurance car

- les cotisations sont calculées en fonction des revenus alors que les prestations sont remboursées en fonctions des besoins, alors que les organismes complémentaires de santé sont clairement positionnés dans la logique assurantielle de provision de risque.

- Les recettes et les dépenses de santé n'évoluent pas selon les mêmes facteurs, d'une part la richesse nationale (salaire et patrimoine) pour les recettes, d'autre part le vieillissement de la population et l'amélioration de norme de fonctionnement des établissements sanitaires.

2.6.1. Source de financement de l'assurance maladie

L'Etat a créé la contribution sociale généralisée (CSG) en 1998 et la contribution au remboursement de la dette social (CRDS) qui s'apparente tous à des impôts. Progressivement, des taxes ont été rajoutées aux recettes des cotisations, et l'assuré doit aussi financer le système par les « reste-à-charge ».

a. Les cotisations et CSG

Les cotisations et impôts de sécurité sociale sont calculés selon 2 variables : l'assiette et les taux, qui peuvent être différents s'il s'agit de cotisations patronales ou salariales.

Ces cotisations sociales (CSG et CRDS) sont prélevées à la source sur les salaires, ainsi que sur d'autres revenus tels que les revenus d'activités (contribution patronale de retraite), le revenu de remplacement, de patrimoine et de placement ; ceci permet d'améliorer le taux de recouvrement.

L'élargissement de l'assiette était nécessaire du fait de l'augmentation du chômage et du champ de prestation ; il fallait ainsi trouver un moyen de rapprocher l'évolution de recettes et celle du PIB car le salaire seul n'étant pas pertinent.

b. Les taxes

L'Etat a mis en place des taxes spéciales pour l'assurance maladie, sont mis à contribution les laboratoires pharmaceutiques, le conduite à risque, la consommation du tabac et de l'alcool et même des primes d'assurances automobiles.

c. Les restes à charges

Dans cette rubrique, on trouve un dispositif particulier de recettes pour l'assurance maladie : le recours contre tiers. Il s'agit pour l'assurance de récupérer, les sommes payées par les caisses pour les soins : remboursement au fumeur qui a développé « volontairement un cancer de poumon », remboursement du malade qui a détruit volontairement sa peau ou ses yeux, automobiliste qui a adopter volontairement une conduite dangereuse.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault