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Etude du modèle de tarification de prime d?assurance maladie par l'approche stochastique (cas de l'hôpital Saint Joseph de Kinshasa)

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par Gérard Bisama Mutshipayi
Université de Kinshasa - Licence en Sciences Informatiques 2009
  

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2.2. Reforme de 1945 et ses prolongements

En 1945 a été mise au point un processus de généralisation traçant une voie qui se définit dans 2 textes principaux.

1) En octobre 1945, on crée un réseau coordonné de caisses locales centrées sur plusieurs organismes. Parmi ces organismes nous avons le salariat qui dépasse à peine 30% de la population, les petits commerçants, les artisans ruraux, les agriculteurs auxquels s'ajoutent les professions libérales. Tout étant des métiers qui entrainent une forte suspicion contre le salariat et n'entendent pas être mélangés avec lui. ce réseau coordonné constitue « le régime général ».

2) Il y aussi des « régimes spéciaux » constitué de fonctionnaire, des marins, des mineurs et des cheminots qui vont refuser de joindre le régime général. Ils veulent tous gérer dans leur autonomie propre et avec leur propre niveau de prestation. Ils conservent donc un cadre dit « provisoire »

3) En mai 1946, on notera toute fois à ce stade le refus de généralisation des assurances sociales par le travailleur non agricoles et non salariés, appelés les « non-non ».

En partant de là, on doit constater un refus d'assurance maladie unique de ces professions qui veulent dans toute la mesure du possible s'organiser par métiers.S'agissant plus généralement de généralisation, celle-ci va s'accomplir de façon progressive par des fusions/absorptions des petites caisses souvent organisées par métiers et possédant des régimes de prestations spécifiques. Ceci a été occasionné par les évolutions démographiques et des transformations économiques qui sont défavorable à ces petites caisses.

La généralisation possède cependant des avantages et des inconvénients, les fusions ont pour avantages de « solvabiliser » collectivement les régimes en question tout en échangeant cela par une perte de pouvoir autonome et une harmonisation des régimes de prestations.

Cependant, ce mouvement génère une répartition nouvelle des charges qui n'est pas forcement très équitable, car le salarié du régime général peut ressentir l'impression de servir de bouée de secours à des systèmes en perdition.

C'est pourquoi en 1945, une loi va étendre l'assurance maladie général obligatoire au salariat, lesquels appuyés sur des puissantes mutuelles, ne veulent pas de rattachement au régimes général et pas d'harmonisation de leur régime de prestation. Tandis que les fonctionnaires de régimes spéciaux sont farouchement attachés en général à leurs systèmes de prestations qui possèdent des spécificités plus centrés sur les questions de retraite ou des prestations familiales complémentaire à l'assurance maladie qui est presque identique pour les différents régimes.

Ensuite en 1961, le régime d'assurance maladie obligatoire sera imposé aux exploitants agricoles, qui initialement pouvaient cotiser sur une base volontaire mais pas obligatoire.

Enfin la généralisation dans le sens de l'universalité de l'assurance maladie est en principe accomplie par la loi de 28 juillet 1999 sur la « couverture médicale universelle »(CMU).

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