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Etude du modèle de tarification de prime d?assurance maladie par l'approche stochastique (cas de l'hôpital Saint Joseph de Kinshasa)

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par Gérard Bisama Mutshipayi
Université de Kinshasa - Licence en Sciences Informatiques 2009
  

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Chapitre2 : Etude du système d'assurance maladie (cas de la France)

Introduction

Dans cette partie nous parlerons de l'assurance maladie en regard de l'organisation, administrative et du système d'offre de soins en France, dans le but d'appréhender de façon claire la problématique de la dépense, du financement et de l'organisation selon les couches sociaux.

Contrairement aux autres sortes d'assurances des personnes, l'assurance maladie n'est pas que le produits des ordonnances mais de mouvement de la population selon les classes qui ont senti la nécessité des cogestions des dispositifs médicaux entre partenaires sociaux afin de partager le frais dû à ce soins qui ne sont pas toujours à leur porté.

Mais néanmoins l'assurance maladie ne doit pas être confondue avec la sécurité sociale au sens large dont elle n'est qu'un des aspects, comme son nom l'indique.Entre protégé et soigné contre une affection de longue durée, comme le cancer ou l'hypertension, peut sans doute relever de la logique sociale. Reste que de telles maladie frappent quelques soient les proportions, parmi toutes les couches de la population ; elles appellent donc une couverture pour tous et une « gestion du risque » au sens assurantiel du terme.

Cette gestion du risque va servir à calculer les cotisations que chaque assuré devra payer d'une manière aussi précise que possible afin d'éviter les prélèvements inutiles sur la richesse des entreprises pour les travailleurs et sur les revenus des citoyens afin de ne pas accroitre ce que les économistes appellent « les effets d'éviction ».

2.1. L'assurance maladie produit d'une lente évolution

Comme vous allez le remarquer dans les lignes qui suivent, l'assurance maladie à mis beaucoup de temps pour se constituer en système vraiment organisé.Deux processus qui constituent les prémisses de l'assurance maladie vont aller en parallèle.

D'un coté un souci d'auto organisation avec le principe mutualiste appuyé sur les sociétés de secours et d'entraide, et de l'autre coté un souci de l'état de prévenir les désordres sociaux et donc de confier à des collectivités publiques étroitement contrôlées par lui le soin de remédier aux situations les plus pénibles.

Il importe de souligner qu'à la base, l'assurance maladie aura été conçue comme intrinsèquement relié au monde du travail. C'est celui qui travail qui est aussi assuré contre les risques d'une maladie. Le travailleur est assuré non seulement pour les soins qu'il peut recevoir, mais aussi pour obtenir un revenu de remplacement au travail qu'il peut accomplir si la maladie le frappe. On remarque que l'assurance maladie oscille entre la protection sociale qui s'adresse au travailleur d'une part, et les notions assurantielles relié au monde de l'emploi d'autre part.

Il s'agit alors d'un mélange subtil entre solidarité social consentie entre membres d'un groupe et aussi risque d'assurance pour la maladie ou pour une pension pour les vieux travailleurs. A ce temps là, l'entraide était toujours temporaire et n'offrait pas de service à long terme. Ce qui explique facilement la faiblesse des cotisations.

Ces sociétés de secours mutuelles dont l'objectif est de venir en aide aux travailleurs malades, aux enfants et aux veuves illustrent parfaitement le besoin humain de prévoyance et de sécurité.Il en est un fait que ces sociétés mutualistes sont bien la matrice qui va produire plus tard la généralisation de la sécurité sociale plus précisément dans sa composante d'assurance maladie.

Les dirigeants de la troisième république française comprennent l'intérêt d'un dispositif d'aide aux malades qui ne peuvent subvenir au coût des soins ainsi que la grande détresse et la misère de certaines couches de la population abandonnées à elles mêmes, d'où ils ont eu le choix de confier ces charges à des collectivité publiques sur lesquelles l'Etat pourra exercer son étroit contrôle.

C'est ainsi que l'on confie au département via la loi du 10 Aout 1893 les soins d'organiser un dispositif médical pour le plus démunis ; avec ce texte, on glisse de la notion d'assurance sociale à celle de la protection social, avec la mise en place d'un filet protecteur pour les plus démunis sans aucun lien précis avec le travail.

Sur la pression de secours mutuel, le parlement vote une loi le 1 avril 1898 autorisant les sociétés à fonder de dispositifs permanent en tous domaines de prise en charge social (retraite, assurance vie, assurance décès et accident).

Quelques jours plus tard la loi du 9 avril 1893 sur les accidents de travail instaure un principe d'assurance obligatoire. Ce mouvement se complète d'une loi du 5 avril 1910 qui institue un régime d'assurance vieillesse lui aussi obligatoire.Pour les lois du 5 avril 1928 et du 30 avril 1930, le parlement aboutit à un dispositif global d'assurance obligatoire. Ce système couvre les risques décès, invalidité, maternité, maladie et vieillesse.

Reste que ce dispositif est limité par un système de plafond de cotisation : on ne cotise de façon obligatoire que pour un plafond de revenu. En 1930, on crée une loi qui corrigent pour partie celle de 1928, crée des exceptions qui limitent le caractère universel en divisant les populations couvertes (agriculteurs, mécanicien, enseignant, tailleurs,...).Ce qui importe de remarquer à ce stade, c'est que la notion d'assurance maladie n'est pas les moteurs des progrès sociaux d'avant guerre. Le système hospitalier est largement dans les mains de logiques caritatives ou des religieux prennent souvent une part prédominante. La médecine de pointe est souvent hors des murs des hôpitaux et les médecins de ces structures ont la possibilité de percevoir directement leurs honoraires sous une forme libérale alors qu'ils sont dans cette situation des soins pour des assurés solvabilisé à 10% par l'argent quasi public.

Bref l'assurance maladie se constitue par couches et strates en empilage, sans rarement faire le ménage avec les structures existantes redondantes. Les besoins de l'universalité est certes ressenti, mais prédomine le souci de préserver des logiques d'adhésions volontaires plus proches des choix corporatives.

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