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Impact de la mise en place de la nouvelle grille des salaires sur la compétence et la motivation des fonctionnaires.

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par wahid bencheikha
Institut nationale de là¢â‚¬â„¢enseignement et de la formation professionnels - Technicien Superieur 2009
  

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2)- Les grands axes politiques de la G.R.H (politiques de personnel par thème)

Dans la multitude des domaines d'action formant ce qu'il est convenu d'appeler

couramment la gestion du personnel, nous avons choisi quatre axes principaux :

Cette restriction n'est pas pour autant réductrice ; en effet, comme nous aurons

l'occasion de la montrer ultérieurement, la plupart des sous domaines de préoccupation

peuvent être ressemblé sans difficulté auteur de ces politiques :

- politique de l'emploi ;

- politique de participation ;

- politique de valorisation ;

- politique de rémunération ;

a) la politique de l'emploi

L'emploi est au coeur de la gestion des entreprises et revêt une importance capitale.

Quelle que soit l'ambition de la G.R.H, il nous paraît opportun d'en connaître les

déterminants stratégiques, de préciser les alternatives politique de sa gestion en fonction des

horizons de calcules adoptés et d'en décrire les modalités d'administration au quotidien.

Une bonne gestion d'emploi doit répondre à ces ambitions politiques :

- les orientations stratégiques et leurs incidences sur l'emploi ;

- la connaissance des emplois ;

- la gestion des emplois (à court et à long terme) ;

- l'administration des emplois et des effectifs ;

- les spécificités de la gestion de l'emploi.

b) La politique de participation

Le mot « participation » recouvre des significations nombreuses dans le domaine des « ressources humaines » R.H :

- certains lui accordent un sens restreint des comportements coopératifs (personne s'intéressant au travail...) ;

- d'autres lui attribuent un sens plus fort d'implication personnel dans les orientations principales de l'entreprise ;

- d'autres, encore, lui réservent le sens d'intéressement aux résultats (réduit à l'aspect de rétribution des performances), et d'autres critères.

Chapitre II : Les politiques de GRH: théories et pratiques

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Quelle qu'en soit l'étendue effective, nous considérons que la participation représente la forme supérieure de la valorisation des personnes dans une organisation, dans la mesure où elle dépasse les aspects strictement physiques et de confort au travail.

L'importance accordée à la participation dépend, d'abord, de la conception que s'en fait le dirigeant, mais aussi de trois grands types d'influences :

- celles des pouvoirs publics (législateurs, gouvernement...) qui prennent des dispositions incitatives ;

- celles des modes d'organisation et de gestion ;

- et celles des salariés qui expriment à travers des revendications sociales une volonté de travailler autrement c'est-à-dire de participer.

c) La politique de valorisation

Peu d'entreprises développent une stratégie de « ressources humaines » à moyen ou à long terme. « La plupart, par négligence ou par idéologie rétrograde, gèrent leur personnel avec un horizon de calcul reproché et sont plus enclines à utiliser les qualités immédiates de leurs collaborateurs qu'à se soucier de les valoriser. »(1)

La valorisation des ressources humaines peut avoir plusieurs signification et formes pour une entreprise ainsi que pour son dirigeant (valorisation financière, psychologique, sociale etc.).

Elle peut se manifester concrètement par trois types d'actions complémentaires qui s'inscrivent nécessairement dans la durée :

- l'appréciation des qualités des collaborateurs : c'est-à-dire de leurs capacités d'adaptation, de leadership et des progressions manifestées au travers de l'acquisition d'expériences, de savoir faire, de réalisation de performances afin de gérer leur carrières au sein de l'entreprise.

- le développement de la formation du personnel pour répondre à la fois aux exigences d'adaptabilité de l'entreprise et à un souci légitime de promotion et de développement personnel en utilisant les incitations légales, mais aussi si possible en les dépensant de manière ambitieuse.

- l'amélioration des conditions de travail (du point de vue du temps des aspects physiques et psychiques) de la sécurité, de l'hygiène, du confort, des équipements sociaux et

(1) BOISLANDELLE. H. M, gestion des ressources humaines dans Les PME. Ed, Vuibert, Paris, 2003, page 212.

Chapitre II : Les politiques de GRH: théories et pratiques

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des oeuvres sociales et ce, pour répondre à des exigences sociales et économiques en évolution.

d) La politique de rémunération

On entend par rémunération l'ensemble des allocations monétaires ou en nature octroyées au personnel au titre de son travail ou de son appartenance à l'entreprise.

La rémunération peut être conçue comme un processus d'échange, de transaction, entre la direction de l'entreprise et les salariés individuellement ou collectivement, revêtant simultanément plusieurs dimensions : psychologique, sociologique, politique, éthique et économique.

Les principes fondamentaux d'une politique de rémunération peuvent être essentiellement les suivants :

- acquérir et conserver des individus en nombre et en qualification suffisants pour réaliser les objectifs de l'entreprise ;

- provoquer un niveau élevé de performances (quantitatif et qualitatif) chez les salariés ;

- prévenir le dysfonctionnement social pouvant résulter d'une rémunération inadéquate (absentéisme, rotation) ;

- obtenir un sentiment de satisfaction des salariés à l'égard de la rémunération.

La rémunération est probablement la variable qui exerce le plus grand nombre d'incidences directes et indirectes dans l'entreprise. Pour les gestionnaires de l'entreprise elle représente, d'un point de vue comptable et économique, un des coûts les plus importants. Pour le personnel, elle représente, à l'inverse, la source principale de revenu. Par les uns et autres, elle peut être considérée comme un facteur important de motivation même si les angles de vues sont différents.

A la fois, coût, revenu et facteur de motivation, la rémunération peut être source de désaccords et de conflits. La comptabitité des surplus (1), conçue pour éclairer la politique de d'opposition entre, d'une part, les intérêts des propriétaires et dirigeants de l'entreprise et, d'autre part, ceux du personnel.

(1) BOISLANDELLE. H. M, partage du surplus et analyse politique de l'entreprise, thèse de Doctorat en science de gestion, Université de Montpellier.

Chapitre II : Les politiques de GRH: théories et pratiques

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Dans l'aspect rémunération on retient essentiellement la motivation qui est terminée en fonction de la rétribution aussi objective qu'elle soit. C'est l'objet du point suivant.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon