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Analyse des dépenses publiques et croissance économique en république démocratique du Congo de 2011 à  2014.

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par Nathanaël MBO BIKEBUA
Université de Lubumbashi / Unilu - 2016 2015
  

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Section 2. THEORIE SUR LES DEPENSES PUBLIQUES

Les dépenses publiques constituent une canalisation des recettes, des impôts et des emprunts vers une réalisation de certains objectifs choisis. Mais, l'Etat se heurte à des nombreuses difficultés pour identifier, concevoir et réaliser les opérations orientées vers la consommation, l'investissement susceptible d'élever le revenu.

C'est ainsi qu'on peut constater que certaines dépenses comme les dépenses de transfert finissent par favoriser la consommation au détriment de l'épargne et par conséquent au détriment de la formation du capital.

Pour mieux comprendre les effets des dépenses publiques, il convient de faire le contour des arguments théoriques et une analyse détaillée. C'est pour cela que nous avons intégré les dépenses publiques dans les différents courants de pensées. Nous avons retenu l'approche néoclassique et l'approche keynésienne.

2.1. APPROCHE NEOCLASSIQUE

Cette approche stipule que les dépenses publiques s'effectuent en fonction des ressources publiques, c'est-à-dire qu'on ne doit pas dépenser plus qu'on encaisse. Selon le modèle néoclassique, l'Etat, pour financer ses dépenses, peut recourir à l'emprunt.

Pour satisfaire le besoin de l'emprunt du secteur public, le gouvernement est obligé d'augmenter l'offre des titres publics. Ce qui réduit leur prix et augmente le taux d'intérêt du marché. Ceci résulte de la loi de l'offre et de la demande selon laquelle pour augmenter les quantités échangées, il faut diminuer les prix, ce qui a pour conséquence l'éviction de certains investissements privés productifs suite à la réduction du capital.

Pour les néoclassiques, l'accroissement des dépenses publiques est une promesse des difficultés économiques dans le futur avec une baisse du bien-être.

En effet, la matière utilisée par le gouvernement pour financer ses dépenses affecte le niveau de consommation, d'investissement et d'exportation. Ainsi, l'accroissement des dépenses publiques est compensé par une baisse des investissements privés, pour remédier à cette situation, il faut que les agents privés prévoient rationnellement les accroissements des charges futures.

En effet, plus l'Etat emprunte, plus il aura affaire au remboursement des intérêts et du capital, car l'accroissement de la dette publique accroît les intérêts de la dette.

Il n'y arrivera qu'en procédant à des nouveaux emprunts et ainsi de suite. Ceci le conduit dans une crise d'endettement dont il n'est pas sûr de dépasser.

2.2. APPROCHE KEYNESIENNE

L'analyse des dépenses publiques dans la théorie keynésienne découle de l'effet du multiplicateur. Elle est donc étroitement liée aux fondements même de la thèse de Keynes.

Pour Keynes, l'augmentation des dépenses publiques augmente l'output à concurrence de la diminution de la propension marginale à épargner. Ainsi, les dépenses publiques exercent un effet multiplicateur sur le revenu des agents et donc sur toute économie.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault