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Pays du sud dilemme entre croissance économique et protection de l'environnement. ex de l'ile maurice.


par Dany Techer
Université de La Réunion - Maîtrise economie appliquée  2017
  

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Section 4) les enjeux environnementaux du tourisme.

Paragraphe 1) le tourisme et les nuisances environnementales.

Le tourisme est une activité qui par essence nécessite la consommation de « biens publics » selon Alain Mesplier (géographe). En effet lorsque des touristes vont dans un pays ils consomment des ressources telles que l'eau et l'air qui sont des biens rivaux (dont une quantité consommé par un agent n'affecte pas la quantité disponible pour les autres agents) et non excluables (on peut difficilement faire payer des individus l'air mais également l'eau à sa véritable valeur). Ils consomment également des sites touristiques, avec lesquelles il n'est pas facile d'exprimer l'impact monétaire des touristes sur le « bien environnemental ». L'air d'un pays hôte peut être affecté négativement par la pollution de l'air notamment. Cette pollution de l'air découle marginalement des activités récréatives utilisant des appareils à moteur thermiques (c'est le cas d'Ulm ou d'avion de découverte de certains sites). Elle découle principalement du transport des voyageurs. Entre 25 et 30% de la pollution aérienne serait dû principalement au transport de touristes. Concernant l'eau qui est une ressource vitale pour les hommes son utilisation doit être auto-responsable, en effet selon l'OMS (organisation mondiale de la santé) en 2005 2 hommes sur 3 n'avaient pas accès à une source d'eau potable. L'eau est utilisée principalement pour les activités de loisirs notamment dans les piscines, les jacuzzis, les canons à neiges). Son utilisation est parfois outrancière, selon le géographe Jean-Pierre Lozato-Giotart, « dans les pays avancés et dans le quotidien, un habitant consomme entre 0,3 et 0,3 m3 par jour, or un touriste

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consomme en moyenne près de 1m3 par jour, dans des centres de loisirs de luxes installées dans les régions intertropicales qui manque d'eau ». Cette citation illustre bien les enjeux et la problématique de l'eau en lien avec le tourisme. Des destinations comme les iles Seychelles ou les iles canaries ont cependant pu par une politique de rationalisation de l'eau, éviter toute prodigalité et donc avoir le soutien de leurs populations locales. Le tourisme peut être également nuisible pour la faune et la flore. C'est le cas de croisières qui menacent directement des espèces coralliennes, des tortues ou certains poissons. Selon les chiffres de l'association internationale des compagnies de croisières il y'a avait 24,7 millions de voyageurs en 2016. La destination la plus plébiscité était les caraïbes avec 35% de parts de marché. La création de ports de plaisance comme la marina Baie d'Ha Long au Vietnam peut inverser le sens des courants marins, et donc modifier l'écosystème de certains poissons. Si elles n'arrivent pas à s'adapter à s'adapter ces espèces peuvent disparaitre. Le tourisme peut également nuire aux végétaux c'est le cas lors de randonnées ou ballades à travers des sentiers. Par ailleurs la création d'autoroutes ou de voies routières peuvent apparaitre financièrement rentable, mais économiquement être un non-sens si des forets entiers sont abattus. Les pays du sud souffrent également de pollutions visuelles. En effet certains individus peu scrupuleux peuvent jeter des déchets en pleine natures. Pour internaliser ces externalités, les pays du sud ont mis en place des amendes qui désincitent à jeter en pleine nature les déchets. C'est le cas de la Tunisie qui a pris le problème à bras le corps en se dotent d'un nouvel arsenal de sanctions.

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