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Pays du sud dilemme entre croissance économique et protection de l'environnement. ex de l'ile maurice.


par Dany Techer
Université de La Réunion - Maîtrise economie appliquée  2017
  

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Paragraphe 2) vers l'écotourisme

Nous avons vu dans le paragraphe 1 que le tourisme peut dégrader sensiblement le patrimoine naturel et touristique des pays du sud comme des pays du nord. Pour contrer cette tendance une nouvelle pratique a vu le jour ces 40 dernières années, il s'agit de l'éco tourisme. L'écotourisme se veut une pratique répondant aux piliers du développement durable à savoir répondre à un besoin touristique tant que l'environnement est capable d'y répondre. L'écotourisme dans la perspective qu'elle se projette, ressemble à bien des aspects à la croissance verte. En effet l'écotourisme se veut être un tourisme durable mais également souhaite que les pratiques touristiques se « verdissent ». En effet tout cela n'est possible que par une politique touristique planifiée soucieuse des pratiques environnementales. L'écotourisme représente le tourisme qui limite l'impact des touristes sur le patrimoine naturel. Des mesures de sensibilisations quant à la protection de la faune et de la flore sont impérativement mises en place dans le cadre de l'écotourisme. Par exemple lors d'une excursion avec un guide qui sensibilise les individus sur les espèces animales ou végétales. L'écotourisme peut également s'appliquer en récoltant une taxe pour préserver ou du moins compenser les dégâts environnementaux causés par les touristes. L'écotourisme se veut également créateur de liens sociaux puisqu'il implique des contacts entre les touristes et les populations « autochtones ». Les croyances et les

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pratiques locales doivent impérieusement être respectées. Dans certains pays du sud comme Madagascar ou la guinée équatoriale l'animisme est souvent pratiquée (conception que tous les êtres qui bougent ont une âme). L'écotourisme peut également être le théâtre d'une solidarité entre les peuples, par exemple participé à une cagnotte versé pour le développement des populations les plus pauvres. L'écotourisme est une forme appliqué du développement durable mais elle n'est pas la seule, le tourisme responsable en est également une forme. L'esprit de l'écotourisme est vraiment tourné vers les ressources naturelles. On voit bien que le tourisme peut engendrer de nombreux couts environnementaux ou sociaux pour les pays du sud lorsque son développement est anarchique. Cependant lorsque le tourisme est planifié et qu'il encadré par certains gardes - fous c'est un moyen de développement considérable pour les pays du sud. Il ne nécessite qu'une dotation en capital naturel (qu'il faut valoriser par la suite), et sous ces « meilleurs « forme il permet de protéger l'environnement, notamment le tourisme responsable, le tourisme durable ou l'éco-tourisme. Il constitue donc bien une façon de ne pas choisir entre protection de l'environnement et croissance économique. Dans ce cas le dilemme entre les 2 éléments précités ne se pose plus.

Nous avons donc vu que le tourisme représentait un enjeu environnemental, voyons à présent un pays du sud ayant réussi à se développer grâce au tourisme.

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