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Pays du sud dilemme entre croissance économique et protection de l'environnement. ex de l'ile maurice.


par Dany Techer
Université de La Réunion - Maîtrise economie appliquée  2017
  

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Paragraphe 3 : L'école néoclassique

L'école Néoclassique va conserver certains fondements de l'école classique. Ils vont pour la plupart approfondir les hypothèses libérales concernant le marché qui doit s'autoréguler (sauf pour certains économistes comme Mill). Les économistes néoclassiques vont cependant prendre en compte de façon plus infinitésimale la terre. La terre selon eux peut être remplacée par 2 autres facteurs de productions que sont le capital et le travail. Les néoclassiques n'analysent plus les couts et bénéfices à travers de moyenne (productivité moyenne par exemple) mais par une analyse marginaliste. Ce sont les unités supplémentaires qui permettent de calculer les couts et bénéfices (ex : le cout marginal d'un salarié supplémentaire). Pour contrer les analyses formalisées de Karl Marx qui a révolutionné les sciences économique mais dont l'orientation déplait, les néoclassiques adoptent les outils mathématiques, et leur méthodes se rapproche de l'école de l'individualisme méthodologique, et notamment la praxéologie (science qui étudie le comportement des individus à travers de choix). Un des premiers néoclassiques à faire une analyse des ressources naturelles est Williams Stanley. Jevons qui fait une analyse quasi malthusienne du charbon. Selon Jevons à force d'extractions répétées, le cout marginal du charbon augmente, en effet à cette époque le charbon est une ressource qui est non renouvelable. Le cout devient tellement élevé que la croissance économique en est affectée. Le cout du charbon devient exponentielle or la croissance économique est linéaire. D'autres approches environnemental ont été fomentés par les néoclassiques notamment au 20ième siècle.

La paternité du concept d'externalité très importante en économie de l'environnement revient à Alfred Marshall. Les externalités comme on l'a décrit plus haut ce sont les effets externes voulus ou non voulus provoqués par les activités d'un agent sur la satisfaction d'autres agents. Dans un premier temps les externalités ne vont être décrites que de façons positives par A. Marshall. Dans les années 30 C'est Arthur Cécile Pigou qui va formalisé les externalités comme étant tantôt positives, tantôt négatives. Pigou va dresser un mécanisme de taxation pour les pollueurs, c'est la fameuse taxe Pigouvienne (Pollueur-payeur), Les personnes responsables de la pollution (des externalités négatives donc) devront dédommager les victimes de la pollution. Cependant Pigou va s'éloigner un peu du principe payeur-pollueur. En effet Pigou va partir du postulat que lorsque le cout social est supérieur aux couts marginaux privés, c'est l'ensemble de la collectivité qui devra prendre en charge les couts et non uniquement les agents économiques responsables de la pollution. C'est une conception plus collective de la responsabilité que le principe payeur- pollueur. Hotelling en 1931 va expliquer que l'épuisement des ressources naturelles non renouvelable est du à son faible cout unitaire. Hotelling propose alors de considérer les ressources naturelles comme des actifs financiers. Dans un marché concurrentiel pour battre en brèche l'épuisement des ressources naturelles il faut valoriser les ressources naturelles en fonction du taux d'intérêt réel. Autrement dit la hausse du prix du pétrole devrait être corrélé au

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taux d'intérêt réel. Coase va lui dans les années 60 critiquer l'interventionnisme de Pigou en proposant une nouvelle théorie. Coase va proposer d'internaliser les externalités mais à l'intérieur du marché. Le But est que les victimes de la pollution par exemples négocient avec les agents responsables de la pollution. C'est donc une vision contractualisée de l'économie. Cependant La théorie des couts de transaction de Williamson va mettre à mal la théorie de Coase. En effet comment faire si les contrats sont mal adaptés ? Les individus devraient supporter des couts supplémentaires en termes de renégociation des contrats par exemple. De plus la pollution étant un phénomène de grand ampleur, les victimes sont donc nombreuses, les couts de transactions seraient alors excessifs. L'intervention de l'état semble donc moins couteuse alors. C'est dans les années 1970 que l'économie de l'environnement devient une sous discipline de l'économie de façon plénière en effet les crises pétrolières mettent en lumière la forte volatilité des ressources naturelles mais également leur caractère indispensable. Dans les années 80 Solow va considérer la nature comme « un stock de capital naturel ».

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