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Pays du sud dilemme entre croissance économique et protection de l'environnement. ex de l'ile maurice.


par Dany Techer
Université de La Réunion - Maîtrise economie appliquée  2017
  

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Paragraphe 4 : l'école institutionnelle

L'école institutionnelle se forme en réactions aux théories classiques et néo-classiques. Elle considère que le modèle néo-classique part d'une orientation scabreuse. En effet pour les institutionnalistes les problèmes qu'ils soient sociaux, ou environnementaux ne peuvent relever que de l'aspect économique. L'homo-economicus ne guide pas l'ensemble des choix des individus, les individus font également des choix en fonctions des normes, des valeurs et des lois. Pour les institutionnalistes les individus doivent donc effectuer des analyses en fonction des institutions les entourant. Pour cette école la prise en compte de l'environnement naturel doit se faire au même titre que la prise en compte de l'environnement institutionnel. Ces 2 environnements ont en commun qu'ils créent des contraintes objectives sur les individus (le réchauffement climatique contraint les gouvernements à prendre des mesures pour limiter la température) et que leur choix sont guidés par ces contraintes. Coase a critiqué le manque de formalisations et l'utilisation d'outils mathématique de l'école institutionnelle, ne se basant que sur des observations historiques.

Paragraphe 5 : l'école keynésienne

On peut d'emblée annoncer que les travaux keynésiens n'ont pas pris en compte l'environnement comme une variable intéressante à l'analyse. De ce fait la préoccupation des keynésiens étaient plutôt de déconstruire les travaux théorico-empiriques des néoclassiques sur la total flexibilité des prix, sur le chômage volontaire, sur l'épargne (pour Keynes l'épargne est un résidu et l'excès d'épargne nocif pour l'économie), sur l'éviction financière. De plus Keynes est un farouche opposant des travaux de Pigou et donc du

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principe payeur-pollueur. Keynes est en effet opposé aux cadres d'analyses individuelles, et le principe payeur-pollueur sous-tend que ce sont les individus qui polluent qui doivent indemniser les victimes.

Paragraphe 6 : L'école Ecologique

C'est une école de Pensée Crée par William Kapp qui était un économiste allemand en 1970. Cette école de pensée rejette l'idée selon laquelle l'économie appartient à une sphère indépendante de tous les autres sphères. La nature ne peut être également analysée comme une variable exogène. Pour cette école de pensée l'économie doit être en harmonie avec l'écosystème. Cette école de pensée apporte une approche épistémologique à l'économie. Des phénomènes sociaux, juridiques, environnementaux doivent être mis en perspective pour expliquer des problèmes économiques. L'école écologique critique également la notion d'internalisation des externalités car selon elle ce serait considérer les problèmes environnementaux comme externe au processus de production. Ils critiquent également l'approche méthodologique pour déterminer le cout des externalités notamment le consentement à payer (somme maximale que les individus seraient prêt à payer pour réduire la pollution) ou la méthode contingente (demander sur un marché hypothétique directement à des personnes sondés via questionnaires s'ils seraient prêt à avoir un environnement moins pollué). Les payeurs des externalités seraient également en position de force sur les marchés et pourraient biaiser le niveau du montant des externalités à allouer aux victimes. Les Chefs de files de l'économie écologique cherchent en quelque sorte à conjuguer les principes de la thermodynamique avec les règles économiques.

Après avoir observé les principaux courants de la pensée économique en relation avec l'environnement ou dans une moindre mesure avec les ressources naturelles, voyons à présent la section 2 une croissance économique qui nuit à l'environnement.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci