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Pays du sud dilemme entre croissance économique et protection de l'environnement. ex de l'ile maurice.


par Dany Techer
Université de La Réunion - Maîtrise economie appliquée  2017
  

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Section 2 : Une croissance économique nuisible à l'environnement.

Il faut tout d'abord considérer que l'environnement est un bien public, un bien collectif. En effet ce n'est pas un bien rival, la consommation d'une unité d'air par un individu ne va pas empêcher d'autres individus d'en consommer. C'est également un bien non-excluables car on ne peut réserver une quantité pour des individus en excluant les autres par le prix. En effet jusqu'à preuve du contraire l'air que l'on respire n'est pas payant. La définition donné par les économistes notamment F Perroux « l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues du produit global net en termes réels ». Selon le dictionnaire économique en ligne « Facileeco.com » il s'agit « de l'augmentation de la production de biens et de services d'un ensemble économique sur une période donnée. » Ces 2 définitions

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connotent un phénomène qui sera cumulatif, l'aspect quantitatif est d'ailleurs ce qui ressors le plus de ce phénomène on peut supputer que le caractère qualitatif est absent dans ces 2 définitions. Eu égard à ces 2 définitions la croissance économique risque d'être peu respectueuse de l'environnement. Nous allons donc voir les effets de la croissance sur l'environnement d'une manière générique.

Paragraphe 1) L'effet de la croissance sur le climat.

Ce sont les activités humaines qui pour stimuler la croissance économique qui vont

provoquer des dérèglements climatiques, en outre le réchauffement climatique. Depuis plus de 10 000 ans le climat ne se serait réchauffé que de 0,6 degré Celsius. Mais pendant la révolution industrielle jusqu'en 2000 le climat aurait connu un réchauffement de 0,75 degrés (selon le groupe d'experts intergouvernementales du climat). Si les activités naturelles sont responsables de ce réchauffement via l'émanation des gaz des volcans ou le rejet du méthane notamment par les vaches, il semblerait que ce soient les activités de combustion (et donc les activités industrielles) qui ont la plus grande responsabilité. Les activités humaines vont provoquer une concentration excessive de gaz à effet de serres. L'effet de serre est la captation par la terre et l'atmosphère d'une partie de l'énergie solaire, la terre émet à son tour des rayons que l'on appelle infrarouge. Cette émission permet de réchauffer la terre. Sans les gaz à effet de serre, l'énergie du soleil serait renvoyée dans l'espace. Cependant une émission excessive de gaz à effet de serre conduit la terre à concentrer un surplus de rayon infrarouge, ce qui crée le phénomène de réchauffement climatique. Les gaz à effet de serre peuvent être naturels ou artificielles. Les intempéries, la respiration animale, le rejet de méthane par les vaches, les incendies naturels font partie de la catégorie des gaz à effet de serre naturels. Cependant les gaz artificiels proviennent de l'activité de l'homme pour soutenir la croissance économique. L'agriculture intensive correspond à un objectif productiviste (il faudra produire le plus sur une échelle de temps réduite) c'est le cas d'élevage de porc ou de vaches confinés dans des enclos à tailles réduites. Cet élevage intensif va provoquer une projection excessive de CH2, l'extraction de pétrole nécessaire à un fonctionnement optimale des industries va également rejeter ce type de gaz. Les gaz à effets de serre les plus souvent rejetés seront cependant le gaz carbonique. En 2013 selon le rapport du GIEC 56 % des gaz à effet de serre émis étaient du CO2. Ce sont les activités de transport, de création d'électricité, de déforestation de la forêt

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amazonienne qui ont contribué à ce constat. Il faut avoir à l'esprit que ces différents gaz n'ont pas le même impact dans l'atmosphère, ni sur le réchauffement climatique. En voici l'illustration :

Titre : Impact des principaux gaz rejetés dans l'atmosphère.

Bien que cela ne soit pas renseigné dans le tableau, le dioxyde de Carbonne resterait environ 100 ans dans l'atmosphère, ce qui correspond à une durée bien supérieur au méthane par exemple. Ce sont les hydrocarbures perfluorés qui subsistent le plus longtemps dans l'atmosphère (jusqu'à 50 000 ans), fort heureusement elle est en quantité infinitésimale. Elle découle de certaines activités de réfrigérations ou de climatisations. Une notion est également très importante dans ce tableau, c'est celle de pouvoir de réchauffement global. Cette notion dispose de la puissance d'un gaz à réchauffer le climat, on peut mettre ces données en relation. Par ex si l'on observe le chiffre du méthane par rapport à celui du gaz carbonique (CO2) nous pouvons alléguer que le méthane est un gaz entre 28 fois et 30 fois plus puissant que le CO2 concernant l'effet de serre. Il y'a donc un satisfecit qui peut être exprimé, le gaz carbonique est le gaz le plus émis sur terre (environ 56% étaient du gaz carbonique en 2013) et c'est aussi le gaz ayant le « moins de puissance de réchauffement » du climat. Le réchauffement climatique n'est pas si grave en lui-même, ce sont plutôt les conséquences qu'il fomente qu'il convient de regarder avec attention.

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