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Enjeux d'une stratégie de communication de crise face au déficit de production d'électricité. Cas de la société nationale d'électricité SNEL.

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par Ornella NTANGA TSHISUAKA
Université de Kinshasa, RD Congo - Licence 2014
  

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Paragraphe 2 : Stratégies de la communication de crise

Lorsqu'une entreprise vit une période de crise, elle doit nécessairement définir une stratégie pour gérer la situation. La stratégie consiste en le choix du message de l'organisation face à la crise.

Avant de procéder aux choix de ce message, il existe quelques préalables. D'abord, il faut déterminer si la problématique rencontrée est surmontable ou catastrophique.

Ensuite, dans tous les cas, il faut s'assurer que le dossier monté par la cellule de crise est complet et qu'il comporte toutes les informations nécessaires à la maitrise du sujet car les medias et les actionnaires voudront toujours plus d'informations, ils questionneront, commenteront. De plus, il faut bien connaitre les risques encourus par l'entreprise, ce qui aura aussi une influence lors du choix du canal utilisé pour les communications.

Finalement, le choix de la responsabilité de l'entreprise est la dernière (mais loin d'être la moindre) étape avant de communiquer les medias.

L'entreprise doit définir si elle est responsable ou non de la crise qu'elle vit et les informations qu'elle veut transmettre.

Ces choix se font habituellement car entre le moment ou l'événement survient et le moment où l'entreprise communique avec les médias existe une augmentation considérable de la pression envers les responsables.

Ensuite, alors que les décisions préalables ont été prises grâce aux informations recueillies par la cellule de crise, l'organisation doit choisir une stratégie de communication parmi tant d'autres.

On recense 5 types de stratégies différentes :

v Le front de refus ;

v L'abonné absent ;

v Le bouc émissaire ;

v L'acceptation ;

v L'amalgame.

L'amplification des cas de communication de crise permet d'apporter un éclairage nouveau par une approche plus détaillée sous un autre angle des stratégies énumérées que voici :

1. Les stratégies de la reconnaissance

Elles se fondent sur un pari, celui de la possibilité de bénéficier de circonstances atténuantes, voire d'accroitre son capital image. Dans un cas où cette stratégie est choisie les responsables de communication doivent s'expliquer et montrer l'importance accordée à la résolution du problème avant tout.

Il arrive parfois que la reconnaissance est totale, mais on la définit de partielle la plupart du temps.

2. Stratégie du projet latéral

Cette stratégie consiste à aborder le problème à résoudre sous un autre angle et cette stratégie déduit :

· Le déplacement du lieu de débat : il s'agit de déplacer le lieu de communication pour communiquer sur un thème valorisant l'entreprise afin de « faire oublier la zone fragile » autant que faire ;

· La stratégie de la contre-attaque et la rhétorique du complot : elle consiste à ne pas répondre sur le fond du problème mais à détourner volontairement les attaques vers les personnes où le problème aurait pu profiter. L'argumentation consiste à crédibiliser un probable complot de la concurrence à l'origine de la crise ;

· L'accusation externe : elle consiste à détourner l'attention sur une tierce partie ;

· La stratégie hiérarchique : consiste, pour un individu à minimiser son rôle et à mettre en avant les grands décideurs ;

· La stratégie du pire : consiste à montrer du doigt une piste plus prometteuse pour que les medias détournent leur attention ;

· La stratégie de la piste annexe : consiste à dénoncer d'autre responsable sans renier sa responsabilité pour l'entreprise en crise ;

· La stratégie de l'évitement du pire : consiste à comparer les impacts de l'événement qui a provoqué la crise à ceux qui auraient pu survenir mais qui ont été contrôlés.

3. Stratégie de refus

· La stratégie de la dénégation : consiste à nier la responsabilité et à rejeter les accusations ;

· La stratégie du bouc émissaire : consiste à désigner un coupable à l'intérieur de l'organisation ;

· La stratégie du changement : consiste à nier toute responsabilité en la reportant sur une période antérieure ;

· La stratégie du chainon manquant : repose sur l'argumentation de l'absence d'information.

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