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à‰tat et analyse du revenu global et des dépenses de consommation en produits alimentaires de base (riz, maà¯s, sorgho, manioc doux, igname et patate douce) dans les exploitations agricoles de la commune de Jean-Rabel.

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par Jean Ribert FRANCOIS
Université d'Etat d'Haiti - Ingénieur-Agronome 2015
  

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5.8. Tests statistiques et économétriques

Une fois obtenus, les résultats des échantillons étudiés sont soumis à des tests, des démonstrations et à la construction de modèles économétriques afin de contrôler la validité des hypothèses émises et généraliser à toute la population statistique.

5.8.1. Vérification de la première hypothèse

Le tableau 16 ci-après nous a permis de démontrer la première hypothèse selon laquelle la contribution des sources agricoles au revenu global est plus faible que celle des autres sources de revenu réunies à l'intérieur de chaque type d'exploitations agricoles.

Tableau 16. Contribution des sources agricoles et des sources non agricoles au revenu global des types d'exploitations agricoles (en gourdes)

Type

Revenu global

Sources agricoles

Sources non agricoles

Montant

Contr.

Montant

Contr.

I

96190,03

4664,09

4,85

91525,94

95,15

II

85381,43

5498,10

6,44

79883,33

93,56

III

84532,66

8134,61

9,62

76398,06

90,38

IV

77498,31

5077,12

6,55

72421,18

93,45

V

75786,35

6921,04

9,13

68865,31

90,87

VI

70419,19

9846,69

13,98

60572,50

86,02

VII

65643,52

12554,09

19,12

53089,43

80,88

VIII

61000,17

17448,31

28,60

43551,86

71,40

IX

52800,86

20051,81

37,98

32749,05

62,02

Source: Enquête de l'auteur, 2014 Contr. : contribution

Dans tous les types d'exploitations agricoles, comme le montre le tableau 16, les sources agricoles contribuent plus faiblement à la formation du revenu global. La contribution des sources agricoles est en moyenne de 15.14 % et varie de 4.85 % à 37.98 %.

Il importe de faire remarquer que la contribution des sources agricoles de revenu au revenu global varie plus ou moins positivement non seulement en fonction de la superficie exploitée mais aussi en fonction de l'importance du cheptel.

5.8.2. Vérification de la deuxième hypothèse

Rappelons que cette hypothèse prévoit que la contribution des sources non agricoles de revenu aux dépenses de consommation des produits alimentaires de base est supérieure à celle des sources agricoles dans tous les types d'exploitations agricoles. Comme se fait la démonstration de la première hypothèse à l'aide d'un tableau, celle de la deuxième hypothèse se fait grâce au tableau 17 synthétisant les résultats.

Tableau 17. Contribution des sources agricoles et non agricoles de revenu dans les dépenses de consommation des produits alimentaires de base par type d'exploitations agricoles

TYPE

DTPAB

Sources agricoles

Sources non agricoles

Montant

Contr.

Montant

Contr.

I

23595,46

1875,63

7,95

21719,50

92,05

II

24565,62

1309,16

5,33

23256,46

94,67

III

19662,66

1171,21

5,96

18491,45

94,04

IV

22075,19

1728,50

7,83

20461,57

92,69

V

22069,88

4269,28

19,34

17800,60

80,66

VI

18672,04

5704,74

30,55

12967,30

69,45

VII

19238,08

5790,44

30,10

13447,64

69,90

VIII

24631,59

9016,32

36,60

15615,27

63,40

IX

24043,78

11014,27

45,81

13029,51

54,19

MOY

22061,59

4653,28

21,00

17421,03

79,00

Source: Enquête de l'auteur, 2014

Contr. : contribution ; DTPAB : dépenses totales en produits alimentaires de base

Comme on pouvait s'y attendre, le tableau 17 confirme très clairement la deuxième hypothèse à savoir : les sources non agricoles de revenus contribuent plus fortement aux dépenses de consommation des produits alimentaires de base. Cette contribution est en moyenne 79.00 % et varie de 54.19 % à 94.67 %. Cette contribution varie avec la superficie exploitée et l'importance du cheptel. Ainsi se vérifie notre deuxième hypothèse de recherche.

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