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Production de masse de glossines de qualité. Contribution à  la campagne panafricaine d'éradication de la mouche tsé-tsé et des trypanosomoses (pattec).

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par Lassan PERCOMA
Institut du Développement Rural/ Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso - Ingénieur du Développement Rural 2006
  

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1.3. Tentatives de production de masse des glossines de qualité.

Les glossines ont été pour la première fois décrites par WIEDMANN (1830) mais c'est ROUBAUD (1913) qui réussi le premier à réaliser son élevage à partir de pupes de Glossina morsistans submorsistans en provenance du Sénégal (Kaboré, 1982 : Honoré Kam, 2003). Au début, les glossines étaient élevées pour la recherche sur leur physiologie et pathogenicité ainsi que pour des lâchers de males stériles. De nos jours c'est ce dernier point qui retient plus l'attention des éleveurs de glossines.

Le premier élevage de masse a été possible grâce à l'utilisation des plaques chauffantes, des chariots de stockage, des hottes de manipulation. Grâce à ce procédé, cinq personnes suffissent pour s'occuper de 10.000 femelles reproductrices en une matinée (Bauer et al, 1984

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Kam 2003). Selon Bouchon et Cognet (1984), le CRTA aurait produit plus de 5 000 000 pupes et lâchers 900.000 mâles irradiés pour la campagne de lutte à Sidéradougou grâce à ce procédé.

Dans le but d'une production de masse, la FAO/AIEA a conçu plusieurs systèmes de productions depuis les années 1995. Le premier système (TPu-1) qui avait pour objectif l'élevage d'un maximum de glossines sur une surface réduite a connu un échec. En effet, ce système était confronté à une mortalité très importante par rapport aux pupes produites. Cet échec conduit à la mise en place d'un TPU-2 qui malheureusement ne connaîtra pas non plus un succès. Les cages oblongues de ce deuxième système entraînaient une mauvaise répartition de la lumière dans celles-ci. Ce qui avait pour conséquence une forte mortalité. L'expérience de ce second système entraîne la mise en place d'un TPU-3. Contrairement aux deux premiers où les cages des mouches étaient déplacées pour leur alimentation, dans le TPU-3, les chariots de stockage des mouches tsé-tsé sont fixes. La préparation des membranes pour l'alimentation sanguine des mouches se fait selon la méthode conventionnelle de préparation des membranes (FAO/AIEA, 2000 ; Kam, 2003). Ces membranes, montées sur un train sont déplacé vers les chariots portant les mouches pour leur alimentation. Ce dernier peut être commandé par un ordinateur. Il promet la réduction des travaux de l'ordre de 90% (Kam, 2003).

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