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Production de masse de glossines de qualité. Contribution à  la campagne panafricaine d'éradication de la mouche tsé-tsé et des trypanosomoses (pattec).

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par Lassan PERCOMA
Institut du Développement Rural/ Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso - Ingénieur du Développement Rural 2006
  

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3.2. DISCUSSION.

3.2.1. Effet de l'alimentation sur les glossines.

3.2.1.1. Effet sur G. palpalis gambiensis.

Il n'y a pas de différence significative entre les productions de pupes des femelles alimentées

3, 4, 5 et 6 fois par semaine au seuil de 5 pour cent. Cependant, comparativement à la production des lots de femelles nourries 4, 5 et 6 fois par semaine, celles qui sont alimentées 3 fois par semaine se caractérisent par :

- une faible productivité (0,037 #177; 0,002 pupes/femelle/jour) ;

- un poids de pupes faible : 23.74 #177; 0.86 mg.

La qualité de pupes produites indique que l'alimentation des femelles et le transfert de nutriments de la mère à la larve en développement « in utero » sont normaux ou anormaux

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(Opiyo et al, 2000 ; Kam, 2003). Selon la FAO/AIEA cité par Kam (2003), la mauvaise qualité des pupes mesurées à travers leur faible poids indiquerait que l'alimentation et les conditions d'élevage sont inadéquates. Cependant, compte tenu du fait que toutes les femelles étaient placées dans les mêmes conditions optimum de température (25 #177; 1°c) et d'humidité (75%), seule la quantité ingérée de sang pourrait expliquer cette faible productivité. L'intervalle entre les repas sanguins est en moyenne de 3 à 5 jours selon les espèces (Itard, 2000). Selon lui, chez G. palpalis gambiensis, le cycle de faim est en moyenne de 3 jours. Mais malgré bien que ce cycle soit de 72 heures, l'irrégularité des repas, même si elle n'affecte pas considérablement la mortalité, aurait un effet sur la productivité des femelles. Linen (L.G-V.D) (1981) en étudiant l'effet de l'alimentation 4/7 jours sur la productivité de G. pallidipes, a constaté qu'une alimentation irrégulière se traduit par une augmentation de la période inter- larvaire, une productivité irrégulière de pupes et une chute de leur poids.

La similarité entre les productivités des femelles de même que les poids moyens des pupes produites, indiqueraient que ce n'est pas le nombre de repas par semaine mais la quantité de sang absorbée qui déterminerait les performances des femelles. En effet, au cours du test de détermination de la quantité de sang absorbée par femelles, les glossines alimentées régulièrement pouvaient prendre une quantité maximale de 15,82 #177; 11.17 mg. Apres 24 heures de diète, elles absorbaient au maximum 26,13 #177; 15.5 mg et 44,44 #177; 31,01 mg après une interruption de 48 heures.

Les taux d'éclosion des pupes produites par les femelles des différents lots expérimentaux et témoins ne présentent pas de différences notables. Le type d'alimentation n'influerait donc pas sur les taux d'éclosion mais plutôt sur la quantité de pupes produites. Les travaux de Kaboré et Bauer (1984) sur l'utilisation du sang lyophilisé dans l'alimentation des glossines confirme cette observation ; en effet, ils ont obtenu un taux d'éclosion supérieur à 93% quelque soit le lot mais la longévité des femelles avait été durement affectée.

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