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L'uniforme scolaire: facteur d'intégration sociale. Cas des établissements d'enseignement secondaire de la ville de Banfora.

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par Idrissa SIDIBE
ENS/UK BURKINA FASO - Certificat d'Aptitude à  l'Emploi de Conseiller d'Education 2015
  

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IV.1.2. Des propositions personnelles

Le port de l'uniforme est devenu aujourd'hui un phénomène de société. Depuis son avènement au Burkina Faso, il est devenu une réalité incontournable. Il a pénétré la société et le monde scolaire avec un lot d'avantages. La population burkinabè étant majoritairement pauvre, il vient pour lisser les disparités sociales liées à l'habillement, permettre l'identification des élèves et réguler la discipline au sein des établissements d'enseignement. À présent, le respect de son modèle de couture et de son port est devenu le maître-mot des responsables éducatifs. Quelle est notre vision par rapport à cet état de fait?

Nous nous fondons sur le principe sociologique de R. BOUDON. Ce sociologue estime que l'individu est l'élément premier de tout phénomène social. Par conséquent, l'analyse de tout phénomène social doit partir de l'homme, pris individuellement.

Pour notre part, nous pensons qu'il faut d'abord informer et sensibiliser largement les élèves et leurs parents sur les avantages du port de la tenue scolaire. Car c'est d'abord à leur niveau que ce changement de comportement devrait s'opérer pour une adhésion sans faille.

Pour ce faire, chaque matin, les éducateurs pourraient se poster aux différentes entrées des établissements d'enseignement pour rappeler l'obligation du port de l'uniforme scolaire aux éventuels contrevenants, tolérer mais sensibiliser les élèves dont les tenues ont des fermetures défaillantes. Quant aux enseignants, ils pourraient également inviter les élèves au port correct de la tenue en classe. Le personnel administratif pourraient rappeler permanemment aux élèves le port de l'uniforme scolaire, à l'aide d'une affiche collée dans la classe et dans les différents bureaux de l'administration et portant la mention : « ACCÈS INTERDIT SANS TENUE SCOLAIRE » ou « TENUE SCOLAIRE EXIGÉE ».

Placer ensuite l'élève face à ses responsabilités individuelles dans la gestion de son uniforme quant à l'utilisation rationnelle, l'entretien et à la propreté.

Dans la même logique, les enseignants en cours devraient porter des tenues décentes afin de servir de modèle aux élèves. Car nous, adultes, devrions donner l'exemple.

Quant aux parents, ils devraient aussi jouer leur partition en mettant tout en oeuvre pour doter leurs progénitures d'au moins deux uniformes par an, et avoir un regard sur l'entretien et le port de la tenue de leurs enfants.

Dans les établissements d'enseignement public, nous avons pu constater le non-respect du modèle de couture de la tenue scolaire. Pour pallier cela, nous suggérons que soient désignés des couturiers attitrés par établissement pour la confection des uniformes. Sinon, les élèves pourront toujours coudre la tenue scolaire à leur guise pour afficher leurs différences.

De plus, pour éviter que les élèves ne déboutonnent leurs chemises afin d'exhiber leurs sous-vêtements ou leurventre, nous suggérons une nouvelle coupe de chemise avec trois boutons seulement placés à partir de la poitrine jusqu'au coup. La partie descendante restant totalement cousue, comme cela est déjà le cas dans certains établissements d'enseignement de la place.

À l'endroit de l'état, nous suggérons l'uniformisation de la tenue scolaire sur le territoire national ou sa régionalisation (afin de l'adapter au climat), la réouverture de l'usine Faso Textile (FASOTEX) qui pourra s'occuper de la confection des tissus de l'uniforme et promouvoir ainsi le coton burkinabè. À défaut, exonérer les tissus importés. Les faire rentrer dans le pays sans taxation et les mettre à la disposition des parents en temps opportun.

Après cela, nous suggérons que pareillement aux publicités faites à travers les médias sur les établissements surtout privés pour inciter les parents à les choisir pour l'inscription de leurs enfants, soient aussi conçus des spots publicitaires invitant les élèves au port correct de l'uniforme. Dans ces publicités, on pourra faire ressortir les avantages que comporte le port de l'uniforme pour les élèves. Cela incitera les élèves au port effectif et permanent de la tenue scolaire.

Enfin, nous suggérons à l'état d'étendre l'imposition du port de l'uniforme scolaire aux établissements d'enseignement primaire car l'adhésion peut être plus facile si elle est inculquée dans les habitudes dès le bas âge.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo