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Droit de l'urbanisme et innovation architecturale. Des rapports ambivalents.

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par Laura Lemaire
Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence - Diplôme de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence 2014
  

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2) Une architecture économe en énergie par ses matériaux

a) La question de l'énergie grise

La volonté de revenir à des méthodes de construction pré-industrielles avec des matériaux naturels date de la fin des années 1960 est est due à l'influence de divers mouvements sociaux de contestations de la société de consommation, ainsi qu'à des travaux d'intellectuels comme par exemple le livre De l'Inhospitalité de nos villes (Die Unwirtlichkeit unserer Städte,1965) d'Alexander Mitscherlich. La critique de la société de consommation aboutie en effet à une contestation de son architecture industrielle.

Apparaît ainsi la question du coût en énergie grise 117 des constructions. Il s'agit des coûts énergétiques de fabrication, de transport et de pose des matériaux. Sont ainsi plébiscités les matériaux qui ne nécessitent par une forte technologie lors de leur fabrication est donc pas de dépenses énergétiques importantes. Cela signifie par exemple préférer pour l'isolation la laine de bois, la ouate de cellulose ou la paille au polystyrène ou à la laine de verre, qui ont un contenu plus élevé en énergie grise lié à leur fabrication. Il y a aussi derrière cela l'idée de préférer des matériaux de construction qui nécessitent plus de main d'oeuvre que de technologie.

Et il s'agit aussi de préférer des matériaux disponibles localement pour éviter des coûts énergétiques trop importants liés au transport.

C'est notamment en Autriche dans les années 1970 que se développe ce type d'architecture à travers un mouvement architectural appelé le régionalisme critique qui prône l'utilisation de matériaux locaux pour limiter le coût énergétique du transport.

115STEELE, James : op. Cit.: Chapitre 16 « Une bouffée d'air frais »

116« Dossier ventilation naturelle » : Magazine EK, Villes en transition et architectures durables, n° 38, Avril-Mai

117LEQUENNE, Philippe, RIGASSI, Vincent : Habitat passif et basse consommation, Principes fondamentaux et études de cas en neuf et en rénovation. Éditions Terre vivante, 2011 : Partie 5 : « L'énergie grise dans les constructions passives » : p.72 à 81

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«Cette approche est nouvelle, mais elle renoue avec un certain bon sens qui avait disparu dans la deuxième moitié du XXe siècle. »118

b) L'habitat passif et basse consommation

L'habitat passif et basse consommation est un type d'architecture qui s'efforce de conjuguer à la fois des matériaux à faible à énergie grise et une architecture adaptée au climat à travers l'utilisation des apports passifs tels que le soleil et une forte isolation ou au contraire l'utilisation des courants d'air en fonction des besoins.119 Cette tendance est aussi d'origine autrichienne, connue sous le nom de Passivhaus. Il s'agit d'une approche globale de l'économie d'énergie.

« Le calcul de l'énergie grise incorporée sans tout produit manufacturé est un pas vers un approche globale qui permettra de connaître et de comparer l'impact sur l'environnement des matériaux de construction ainsi que leur mise en oeuvre. »120

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