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Incidence de la politique monétaire sur la croissance en république démocratique du Congo de 2003 à  2018.


par Shadrack Mashala
Université de Lubumbashi - Licence en économiie monétaire 2019
  

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CHAPITRE 1 :APERÇUS SUR LA POLITIQUE MONETAIRE ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE

Dans ce chapitre il sera question de présenter la politique monétaire, ses approches théoriques, ses objectifs ses instruments ainsi que ses différents moyens de transmission. Ensuite nous nous attèlerons sur la croissance économique (approche théorique, facteur et mesure) et nous finirons par démontrer l'incidence que peut avoir la politique monétaire dans la croissance sur le plan théorique.

1.1. LA POLITIQUE MONETAIRE

La politique monétairese définit comme étant l'ensemble des moyens dont disposent les Etats ou lesautorités monétaires (la banque centrale), pour agir sur l'activité économique par l'intermédiairede l'offre de monnaie.Son objectif est en règle générale, d'assurer la stabilité des prix qui estconsidérée comme un préalable au développement de l'activité économique. Elle tâche également d'atteindre les autres objectifs de la politique économique, qualifiés de triangle keynésien : la croissance, le plein emploi, l'équilibre extérieur.

La politique monétaire est l'une des composantes de la politique économique. Elle et la politique budgétaire constituent la politique conjoncturelle à laquelle s'ajoute la politique structurelle pour constituer la politique économique dans son ensemble.

La politique monétaire est de la responsabilité des banques centrales, qui doivent à la fois favoriser la prospérité économique grâce à leur action sur la monnaie, et veiller sur la stabilité monétaire et financière, mais sans agir sur les lois, les investissements publics, la fiscalité, l'organisation du travail qui sont du domaine de l'État.

1.1.1. LES APPROCHES THEORIQUES DE LA POLITIQUE MONETAIRE

A. LA THEORIE CLASSIQUE : Théorie quantitative de la monnaie

La théorie quantitative de la monnaie s'appuie sur les thèses de l'économiste J.B.SAY(1767-1832) qualifiées de loi de débouchés qui se résume par les formules suivantes « l'offre crée sa propre demande » et « les produits s'échangent contre des produits ». Dans cet univers où l'équilibre est toujours réalisé, la monnaie ne peut être que neutre sur le plan de la production et des revenus. On en déduit une approche des phénomènes monétaires dont la forme la plus élaborée est fournie par FISCHER(1911) : Il a traduit la théorie quantitative de la monnaie intuitivement perçue par J.BODINet formulée littérairement par J B.Saysous une forme mathématique : MV=PT, équation dans laquelle M représente la masse monétaire, V la vitesse de circulation de la monnaie, P le niveau général des prix et T le volume des transactions. M est en général assimilé à l'agrégat monétaire M1 (billets, pièces et dépôts à vue).

Pour FISHER, V est stable (au moins à court terme car elle dépend des habitudes de paiement et de données psychologiques invariables à court terme). T est également stables car les capacités de production sont utilisées à plein et ne peuvent varier à court terme. La démarche quantitativiste a fait apparaître la notion très importante de la vitesse de circulation de la monnaie (V) mais l'a également occulté en la supposant constante. Vu que les débouchés de la production sont automatiquement assurés, celle-ci ne peut varier que si les capacités de production, salaire et capital, s'accroissent ; on en déduira qu'une variation de M n'agit que sur le niveau des prix.

En ce qui concerne le de taux d'intérêt pour les classiques, si il s'élève, on épargne davantage.

En résumé, les classiques ont été convaincus de la dichotomie entre les sphères réelles et monétaires de l'économie. En conséquence, le niveau général des prix dépend directement et uniquement de la masse monétaire. Pour contrôler l'inflation il suffit que la banque centrale contrôle l'évolution de la masse monétaire. Selon la théorie quantitative la monnaie est neutre et n'agit pas sur le niveau de la production et des échanges. De ce fait la politique monétaire ne peut influencer que le niveau des prix et cela uniquement qu'à court terme. La neutralité de la monnaie chez les classiques a été remise en cause par la théorie keynésienne.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci