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Rapport de stage à  l'auditorat militaire de garnison de Kisangani.


par Ibrahim SUMAELI
Université de Kisangani - Droit économique et Social 2018
  

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SECTION IV : DE LA DETENTION PREVENTIVE ET DE LA LIBERTE

PROVISOIRE

La mise en détention des personnes constitue une exception, la liberté est la règle. Lorsque le magistrat instructeur militaire estime que le fait visé constitue une infraction que la loi réprime d'une peine d'un an de servitude pénale au moins et qu'il exige des indices sérieux suffisant de la culpabilité, elle peut soumettre tout justiciable des juridictions militaires à des mesures judiciaires de liberté contrôlée ou la détention provisoire pour une durée qui ne peut excéder 15 jours. L'inculpé contre qui il existe des indices sérieux et suffisants de culpabilité peut néanmoins être mis en détention provisoire lorsque le fait constitue une infraction punissable d'une peine inférieure à un an mais supérieure à six mois, s'il y a lieu de craindre sa fuite, ou si son identité est inconnue ou douteuse ou si, eu égard à des circonstances graves et exceptionnelles, sa détention est impérieusement réclamée par l'intérêt de la sécurité publique. A l'expiration du délai de quinze jours, si cette autorité estime qu'il n'y a pas lieu de maintenir le mandat d'arrêt, elle en ordonne le retrait.

SECTION V. DU REQUISITOIRE DU MINISTERE PUBLIC

Dans cette section, le magistrat instructeur doit savoir que s'il ne réunit pas les preuves au niveau du parquet contre l'inculpé, ce dernier, devenu prévenu à l'audience ou devant le tribunal, peut remettre en cause les déclarations faites devant le magistrat instructeur.

Les parties essentielles du réquisitoire du ministère public sont :

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- L'identité complète du prévenu ;

- Le libellé de prévention ;

- L'exposé de fait de la cause ;

- La discussion en Droit ;

- L'appréciation des preuves accusatoires retenues ;

- La présentation de la personnalité de la prévention ;

- Le réquisitoire proprement dit ou la réquisition des peines (par ce motif ou ce

pourquoi).

Exemple de la réquisition des peines :

- Vu la constitution de la RDC ;

- Vu le code judiciaire militaire ;

- Vu le CPP ;

- Vu le COCJ ;

- Vu le CPM ;

- Vu le CPOLII ; requérons, qu'il plaise au tribunal militaire de garnison de

Kisangani/Tshopo de dire :

- Oui à la question de savoir s'il faut lui appliquer une infraction pénale ;

- Oui et/ou non s'il faut retenir des circonstances atténuantes à sa faveur de le

condamner par conséquent à :

- De servitude pénale principale pour viol, par exemple

- De servitude principale pour violation de consigne.

Faire l'application de l'article 7 du code pénal militaire, prononcer une peine unique, la plus forte, soit 20 ans de servitude pénale principale. De dire recevable et fondée l'action de la partie civile et y faire Droit ou condamné le prévenu à toute autre peine qu'en bonne justice votre tribunal estimera convenable aux faits commis par le prévenu.

Vous aurez fait justice ou rendu justice.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius