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Couverture des attentes du contrat psychologique et socialisation organisationnelle des salariés.


par Guidkaya ZAMBA
Université de Ngaoundéré - Thèse de Doctorat en Sciences de Gestion 2019
  

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I.1.1.2. Apprentissage organisationnel comme développement des théories d'usage

Argyris et Schön (1978) appréhendent l'apprentissage organisationnel comme la construction et la modification des théories d'usage à travers l'examen individuel et collectif. Ces auteurs ont recours à la perspective de la théorie d'action de l'apprentissage organisationnel qui dérive des théories sociologiques de la connaissance et du concept d'action d'inférence. Pour expliquer les processus organisationnels, Weick (1987) décrit le modèle Etablissement-Sélection-Rétention donnant un sens aux actions des membres organisationnels. Les croyances et hypothèses forment les cartographies cognitives, constituent l'apprentissage des membres. Mitroff et Emshoff (1979) décrivent quant à eux une méthodologie mettant en valeur les hypothèses partagées. Ils suggèrent une approche d'analyse dialectique des hypothèses pour la résolution des problèmes. L'apprentissage passe par le partage des hypothèses au niveau de l'industrie et l'identification des stratégies les plus appropriées pouvant guider les changements organisationnels.

I.1.1.3. Apprentissage organisationnel comme gestion des connaissances

Afin de développer une théorie de l'apprentissage organisationnel qui relate le processus de schématisation organisationnelle, Duncan et Weiss (1978) proposent une autre conceptualisation du phénomène. Ils définissent l'organisation comme « un groupe d'individus qui s'engagent dans des activités coordonnées transformant directement ou indirectement un ensemble d'inputs en outputs ». Ainsi, l'organisation est un système d'actions intentionnelles engagées dans un processus transformationnel pour produire des outputs. Etant donné cette perspective d'organisation comme un système, les auteurs affirment que l'efficacité des organisations est fonction de ses choix stratégiques à long terme, choix des processus de transformation et des structures administratives qui soutiennent ces processus. L'efficacité organisationnelle est ainsi déterminée par la qualité de la base de connaissance disponible à l'organisation pour faire les choix stratégiques déterminants.

Selon cette perspective, l'apprentissage organisationnel est défini comme « le processus dans l'organisation par lequel la connaissance, à propos des relations « Action-Résultat » et les effets de l'environnement sur ces relations, est développée ». Contrairement à l'apprentissage individuel qui entraîne des changements relativement permanents dans le comportement de l'individu, l'apprentissage organisationnel entraîne le développement de connaissances qui pourraient faire en sorte que le changement soit possible. C'est la connaissance qui est le résultat du processus apprentissage-connaissance qui décrit avec précision la relation « action-résultat » pertinente pour les activités organisationnelles, la connaissance qui est repartie à travers l'organisation, transmissible entre les membres, faisant l'objet d'un consensus et qui est intégrées dans les procédures de travail et les structures de l'organisation.

Pour Beckman (1998), la ressource « connaissance » fait partie d'une chaîne de transformation, processus comportant un certain nombre d'étapes. Les données constituent la matière brute de la chaîne. L'information est une donnée dont la forme et le contenu sont utiles pour une tâche particulière. Dans un article portant sur la mémoire organisationnelle, Girod (1995) définit la connaissance organisationnelle comme étant « la connaissance pertinente pour les activités de l'organisation à tous les niveaux » et distingue trois types de connaissances : les connaissances procédurales (savoir-faire et aptitudes, l'ensemble des connaissances tacites, des savoirs), les connaissances déclaratives (ensembles des savoirs techniques, scientifiques, administratifs, connaissances relativement formelles et explicites) et les connaissances de jugement (ensembles des savoirs permettant à l'organisation de se comporter comme il convient, au bon moment de façon efficace).

De ces analyses, il ressort que la gestion des connaissances implique l'identification et l'analyse des connaissances disponibles et à acquérir, la planification et le contrôle des actions pour développer l'actif connaissance afin de réaliser les objectifs organisationnels.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984