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Couverture des attentes du contrat psychologique et socialisation organisationnelle des salariés.


par Guidkaya ZAMBA
Université de Ngaoundéré - Thèse de Doctorat en Sciences de Gestion 2019
  

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II.2.3. L'analyse factorielle en axes principaux

L'analyse factorielle en axes principaux est une méthode d'analyse des données qui permet d'identifier les facteurs qui contribuent à la variance commune entre les variables observables selon les travaux d'Akrout (2010). Préalablement à cet auteur, Kaiser et al. (1974) signalaient déjà que l'application de l'analyse factorielle en axe principaux nécessite que certaines conditions soient remplies. Aussi, il faut que l'adéquation des données collectées à la factorisation soit vérifiée avant même de procéder à l'analyse factorielle des échelles de mesure. Les travaux d'Evrard et al. (2009) font état du fait qu'il est indispensable de se demander si les données collectées sont « factorisables », « c'est-à-dire si elles forment un ensemble suffisamment cohérent pour qu'il soit raisonnable d'y chercher des dimensions communes qui aient un sens et ne soient pas des artefacts statistiques ». De façon plus claire, on dira qu'une analyse factorielle est pertinence simplement si elle est faite sur des variables qui sont corrélées. Connaître cette corrélation revient à mettre en éclaircissement les moyens statistiques suivants :

- L'indice du test de Kaiser Meyer et Olkin (KMO) qui évalue les corrélations entre les énoncées en indiquant si les variables retenues dans le cadre de la recherche constituent une ou plusieurs mesures adéquates du concept. La valeur du KMO doit être supérieure à 0,5 pour accepter l'axe ou les axes factoriels découlant de l'analyse. Plus cette valeur est proche de l'unité, plus on dira que les variables sont fortement corrélées entre et constituent une mesure adéquate du concept à mesurer.

- Le test de sphéricité de Bartlett à travers son coefficient de significativité (sign) qui vérifie en fait l'hypothèse nulle selon laquelle toutes les corrélations seraient égales à zéro. Lorsque les résultats du test sont proches de zéro (significativité inférieurs à 0,05), (hypothèse des corrélations nulles est rejetée. Les données sont ainsi corrélées et peuvent être factorisées. La remarque est que ce test est très sensible au nombre d'observation et est presque toujours significatif lorsque ce nombre d'observation est très élevé.

II.2.4. L'analyse de la fiabilité des échelles de mesure des concepts

L'analyse de la fiabilité des items est définie selon les travaux d'Evrard et al. (1993) comme « la qualité d'un instrument de mesure qui, appliqué plusieurs fois à un même phénomène, doit donner les mêmes résultats ». On dira d'un instrument qu'il est fiable que la mesure d'un phénomène répétée plusieurs fois dans le temps, au regard de cet instrument, aboutit à une même série d'observations, c'est-à-dire, à des résultats qui sont sensiblement identiques. En effet, l'indicateur qui permet de mesurer la fiabilité d'un ensemble d'items censé contribuer à expliquer un phénomène est appelé l'alpha de Cronbach. On l'appelle également l'estimateur de la cohérence interne des énoncés expliquant le phénomène. Ainsi, lorsque pour un ensemble d'items nous obtenons un coefficient alpha de Cronbach proche de 1, on dira qu'on a une excellente cohérence interne des énoncés. Selon les recherches effectuées par Evrard et al. (2003), on dira à ce niveau que « les questions censées mesurer la même chose mesurent effectivement la même chose [...]. Quand les questions mesurent des phénomènes différents, l'alpha de Cronbach se rapproche de 0 et la cohérence interne de l'échelle est faible. ». Cependant, il est à noter qu'il n'existe pas réellement un seuil statistique spécifique destiné à valider ou non l'alpha de Cronbach mais plutôt des études qui ont essayé de formaliser l'acceptabilité de cet indice qui doit de ce fait se situer entre 0,6 et 0,8 pour juger de la fiabilité des échelles de mesure. De Vellis (2003) est allé jusqu'à proposer un tableau synthétique conduisant à l'appréciation de cet indice que nous présentons dans les lignes qui suivent :

Tableau 18: Valeur et acceptabilité de l'alpha de Cronbach

Seuil

Appréciation

Inférieur à 0,6

Insuffisant

Entre 0,6 et 0,65

Faible

Entre 0,65 et 0,7

Minimum acceptable

Entre 0,7 et 0,8

Bon

Entre 0,8 et 0,9

Très bon

Supérieur à 0,9

Considérer la réduction du nombre d'items

Source : Les travaux de De Vellis (2003)

Une remarque que nous voulons faire à ce niveau est que les règles de décisions en matière de la fiabilité d'une échelle de mesure doivent être compensées en faisant une analyse critique complémentaire. En effet, ce coefficient alpha de Cronbach est sensible au nombre d'items de mesure et une valeur important à ce niveau (qui tend vers 1) doit amener le chercheur à avoir des interrogations sur des éventuelles redondances d'items sans significations conceptuelle quelconque (Rossiter, 2002).

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