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Causes des décès aux soins intensifs de chirurgie


par Patrick Musala
Université chrétienne de Kinshasa (U.C.Kin) - Docteur en médecine, chirurgie et accouchement  2019
  

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I.4. Normes des unités des soins intensifs

Les unités des soins intensifs de chirurgie doivent être soumises à un contrôle, Elles prennent en charge des patients nécessitant une surveillance constante dans le but de diagnostiquer et de traiter une défaillance viscérale, Tous les moyens de la réanimation ne sont pas toujours disponibles dans une unité des soins intensifs. (6)

Les unités de SICHI répondent à des critères suivants :

· Les locaux spécialement aménagés, avec un nombre de lits inférieur à huit,

· La spécialisation du matériel et la nature du plateau technique dépendent de la pathologie traitée dans l'unité,

· Une permanence médicale 24h ? 24 qualifiée, dans l'établissement et pas forcément dans l'unité,

· Une permanence soignante assurée par du personnel expérimenté en nombre suffisant et affecté exclusivement à l'unité,

· Des indices de gravité et de charge en soins plus importants

· Une durée d'assistance ventilatoire inférieure ou égale à 24heures. L'assistance ventilatoire doit se prolonger, le transfert vers une unité de réanimation dans le même établissement ou dans des établissements voisins dans le cadre d'un réseau de soins. Ces unités ne sauraient fonctionner comme un service ou une unité de réanimation déguisée et sans sécurité. Une unité des SICHI non spécialisée ne peut exister qu'en l'absence d'un service de réanimation médico-chirurgicale et elle doit trouver une convention avec cette dernière ou avoir dans le même établissement sa propre unité de réanimation chirurgicale.

Dans la mesure où les anesthésistes réanimateurs prennent en charge ces patients des soins intensifs chirurgicaux, ces unités devraient préférentiellement être rattachées au département ou service d'anesthésie et réanimation chirurgicale ou faire l'objet d'une convention avec le service d'anesthésie et réanimation chirurgicale. (6)

Les structures de réanimation chirurgicale reçoivent des patients qui présentent une ou plusieurs défaillances viscérales aigues, mettant en jeu le pronostic vital à court terme et ce pour une durée variable, imposant une cohérence de suivi au quotidien, tout en sachant que ces défaillances sont dues à un acte chirurgical ou nécessitant ce dernier.

En préopératoire leur rôle est de ramener le malade à un niveau plus ou moins stable pour permettre de faire face à l'intervention chirurgicale. Dans ce cas cette dernière est perçue comme une agression, tout en prévoyant dès la survenue des complications due à l'acte chirurgical. (6)

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote