WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Stocks de carbone dans les aires protégées du Tchad. Cas du parc national de Manda.


par Caleb NGABA WAYE TAROUM
Université de Yaoundé - Master en Sciences de l'Environnement, option: Assainissement et Restauration de l'Environnement 2017
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.2.6. Mesure des stocks de carbone

Pour étudier l'importance de la végétation dans le cycle du carbone, des modèles ont été mis au point. Ces modèles tentent d'extrapoler les résultats obtenus à l'échelle d'une parcelle à celle d'un type d'utilisation des terres, d'un écosystème ou alors d'une région. Il existe deux sortes d'estimation de biomasse ou de quantité de carbone : la première utilise des

13

estimations dérivées d'échantillonnages destructifs et la deuxième est fondée sur les bases de données concernant des volumes de bois. Cette dernière méthode utilise la statistique qui prend en compte les diamètres ou la taille de l'arbre (Brown et al., 1989 cit. Zapfack, 2005).

Les stocks de carbone sont estimés à partir de la biomasse des végétaux, c'est-à-dire de leur masse sèche de matière organique (Sola et al., 2012). Les approches existant pour estimer les stocks de carbone forestier dans les pays tropicaux peuvent être regroupées en moyennes des biomes, en mesures au sol et en mesures de télédétection (Gibbs et al., 2007 cit. Anonyme, 2010). Des relations allométriques sont nécessaires pour convertir les inventaires forestiers et les données captées par les instruments de télédétection de mesure de carbone. Un certain nombre de relations existent au niveau mondial (Chave et al., 2005 ; GIEC, 2006 ; Djomo, 2010), mais il est préférable d'élaborer des équations spécifiques aux types de végétation du pays dans ce domaine. Les équations allométriques sont des modèles de régression utilisés pour estimer la biomasse aérienne des arbres à partir d'informations sur la taille i.e. variables facilement mesurables (diamètre et/ou hauteur) (Fayolle et al., 2010)

Les données des inventaires forestiers sont le plus souvent utilisées parce qu'un grand nombre de pays ont déjà dressé au moins un inventaire. Mais peu de pays en développement tels le Tchad disposent d'inventaires nationaux exhaustifs (DeFries et al., 2006 cit. Anonyme, 2013 d). Ces inventaires forestiers ou phytoécologiques effectués selon les zones bioclimatiques permettent de déterminer le potentiel en production de bois et de la biodiversité végétale. Pour cela, il faut procéder d'abord à un échantillonnage stratifié qui consiste à faire une carte de végétation sur la base des imageries satellitaires (Landsat ou spot) afin de déterminer les principales formations végétales (Anonyme, 2010). Dans chaque placette à inventorier, tous les pieds d'arbre de diamètre basal supérieur ou égal à 4 cm font l'objet de mesure et d'identification.

Pour le calcul du volume de bois et de carbone séquestré qui se fait après l'inventaire, le volume de bois est déterminé sur la base de la formule mise au point par Morel (1987) au Mali, présentée comme suit :

V= 10 * G*P

- V : volume de bois en m3

- 10: Constante ;

- G: surface terrière = C2/4ð ; C=circonférence de l'arbre à 1,30 m au-dessus du sol ;

- P: précipitation moyenne annuelle sur le site ou la station la plus proche exprimé en

mm.

14

Pour passer des volumes de bois aux quantités de carbones, on utilise les relations suivantes:

- 1 m3 de bois exploité=1 tonne CO2 ;

- 1tonne de matière sèche (TMS)= 0,5 tonne de carbone ;

- 1 tonne de carbone = 3,667tonnes CO2; soit 1tonne CO2 = 0,27 tonnes de carbone = 1 m3de bois.

En effet, les diamètres obtenus lors de l'inventaire floristique sont utilisés pour évaluer la masse de carbone séquestré par les individus recensés. L'équation allométrique dite « dry » développée par Chave et al. (2005) est une équation pantropicale adaptée aux forêts sèches. Elle a été utilisé dans le cadre de l'évluation des stocks de carbone au Mali (Anonyme, 2010). Celle-ci permet de calculer la biomasse de chaque individu et de déduire le carbone des ligneux du système étudié. Le GIEC (2006) propose une équation pour les espèces locales. Cette équation est la suivante: AGB=Exp [-2,134+2,530 ln(DHP)].

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote