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Stocks de carbone dans les aires protégées du Tchad. Cas du parc national de Manda.


par Caleb NGABA WAYE TAROUM
Université de Yaoundé - Master en Sciences de l'Environnement, option: Assainissement et Restauration de l'Environnement 2017
  

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I.2.1.2. Ressource ligneuse

L'ensemble des végétaux occupant une même portion de sol forestier constitue un peuplement forestier. En Afrique au Sud du Sahara, les ressources ligneuses constituent la première source d'énergie comestible, elles servent de bois d'oeuvres et aussi pour bien d'autres usages par les populations riveraines des massifs forestiers (Anonyme, 2010). Dans le cas précis du PNM, l'accès à la ressource étant formellement interdite aux populations riveraines, la ressource est encore plus ou moins abondante et variée en fonction des sites écologiques qu'on y rencontre (Saradoum et al., 2012). Au sein du PNM la ressource ligneuse est considérablement diversifiée. Elle comprend des arbres, arbustes, herbacées mais aussi des plantes aquatiques (Ouya, 2010).

Selon le plan d'aménagement du PNM réalisé pour la période 2011-2021, la végétation du PNM est remarquablement conservée. Les photographies satellitaires révèlent clairement l'absence d'empiètement par l'agriculture ou de toutes autres activités humaines. L'absence d'influence de l'homme est également révélée par le nombre d'espèces végétales présentes dans le PNM (plus de 507), alors que la périphérie n'en comporte en moyenne que 250 par échantillon de 1000 km2 (Antonínová et al., 2014).

I.2.1.3. Populations riveraines et gestion de la ressource ligneuse

Le PNM est situé dans l'une des zones les plus peuplées du Tchad, avec une densité de 21,8 habitants / km dans les quatre cantons périphériques au PNM (Zouglou, 2010). Cette population en majorité rurale et pauvre a tendance à surexploiter les ressources ligneuses en

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périphérie du PNM de part une agriculture extensive, la pâture du bétail en périphérie et au sein du PNM, et une explosion démographique de plus en plus exponentielle (Ouya, 2010).

Les relations entre la population de la périphérie et le parc sont principalement conflictuelles, et sont dues à l'accès aux ressources naturelles qui leur a été interdit depuis la création du PNM (Ouya, op.cit, Zouglou, 2010, Saradoum et al., 2012). Le bétail transhumant et les boeufs d'attelage exercent de plus en plus une pression importante sur la flore du PNM. Les transhumants passent indifféremment d'un côté à l'autre du parc et pénètrent dans les secteurs les moins surveillés. Certains s'installent juste à sa lisière, afin de pouvoir y conduire les troupeaux la nuit. La récolte des produits naturels (ramassage du bois, de la paille, cueillettes de fruits, et plantes médicinales, récolte des tubercules) par la population des habitants de la périphérie est généralisée et clandestine (Anonyme, 2011 a).

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