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Applicabilité du Modèle d'Evaluation des Actifs Financiers (MEDAF) aux marchés financiers africains: cas des actions côtés à la Bourse des Valeurs de Nairobi au Kenya

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par Bertin CHABI
Université d'Abomey-Calavi / République du Bénin - DEA 2003
  

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Le tableau n°1 présentes les résultats du test de normalité selon Jarque-Bera.

Ce tableau contient les statistiques de Jarque-Bera permettant d'apprécier la normalité

4-3-4-test d'autocorrélation

Les statistiques de Durbin-Watson présentées dans le tableau n°2 constituent les résultats du test d'autocorrélation.

4-3-5-test de stabilité fonctionnelle

Les statistiques de Fischer présentées dans le tableau n°2 ainsi que les ratios de similitude présentés dans le tableau n°3 constituent les résultats du test de stabilité.

4-4-TEST EN COUPE TRANSVERSALE DU CAPM

Tableau n° 5 : coefficients de la régression en coupe transversale des rendements moyens sur

les bêtas estimés

RAPPORT DÉTAILLÉ

 
 
 
 
 
 
 
 

Statistiques de la régression

 
 
 

Coefficient de détermination multiple

0,13581808

 
 
 

Coefficient de détermination R^2

0,01844655

 
 
 

Coefficient de détermination R^2

-0,00438027

 
 
 

Erreur-type

0,00116964

 
 
 

Observations

45

 
 
 
 
 
 
 
 

ANALYSE DE VARIANCE

 
 
 

 

Degré de liberté

Somme des carrés

Moyenne des carrés

F

Régression

1

1,1055E-06

1,1055E-06

0,80810854

Résidus

43

5,8827E-05

1,3681E-06

 

Total

44

5,9932E-05

 

 

 
 
 
 
 

 

Coefficients

Erreur-type

Statistique t

Probabilité

Constante

-8,5208E-06

0,00027496

-0,03098929

0,97542148

Variable X 1

-0,00020055

0,00022309

-0,89894857

0,3736866

Source : Réalisé à partir des données des marchés boursier et monétaire

Description du Tableau

Ce tableau comprend les coefficients issus de la régression des rendements moyens de chaque titre sur leur bêta respectif estimés précédemment.

Il présente aussi les statistiques de Student ainsi que le coefficient de détermination de la régression en coupe transversale.

CHAPITRE 3 : ANALYSE DES RESULTATS ET IMPLICATIONS

4.1-ANALYSE DES RESULTATS

4.1.1-Analyse statistique des rendements

Le tableau n°1 présente une description statistique des rendements des actions côtées à la bourse de Nairobi. Sur un total de 45 titres, 20 titres, soit 44% affichent un rendement moyen négatif. Les actions à la bourse de Nairobi sont donc peu performantes en terme de rendement. Elles sont également très risquées avec une volatilité excessive (écarts types très grands).

Tous ces résultats sont en concordance avec ceux obtenus des études antérieures sur les marchés émergents. En effet, pour Amato et ali (1999), `18 des 20 marchés au monde les plus performantes étaient émergents alors que 8 des 10 plus mauvais l'étaient aussi'.

Par ailleurs Assoé et ali (1999) ont dans leur étude abouti à la conclusion selon laquelle `les rendements des marchés émergents sont relativement peu élevés et ont une grande volatilité, ceci en comparaison avec les marchés développés'.

Ces résultats ont été confirmé par Bourguinat H., Menai (1996).

4.1.2-Estimation des risques systématiques et des risques spécifiques

Le tableau n° 2 présente les bêtas et les alphas (risques spécifiques) estimés par le modèle de marché ainsi que leurs statistiques. Sur les 45 titres, 30 soit (66%) on un bêta statistiquement valide signifiant ainsi que le modèle de marché qui est utilisé pour estimer ces coefficients bêtas serait à priori un modèle adapté à cet effet, mais ceci en entendant les résultats des tests des hypothèses fondamentales de ce modèle utilisé.

Sur les 45 titres ayant fait l'objet de notre étude, 26 soit 57,77%, ont un bêta supérieur à l'unité (titres offensifs); ces titres répercutent de manière amplifiée les fluctuation du return du marché  les 42,23% restant ont des bêtas de valeur inférieure à l'unité. On peut conclure alors que ces titres sont défensifs. Ils suivent donc le mouvement du marché.

Quant aux alphas estimés, ils sont statistiquement nuls, et ceci sans exception. Le marché de Nairobi ne rémunère donc pas le risque spécifique. Ce qui semble être très intéressant à plus d'un titre. En effet la non significativité des coefficients alphas (risques spécifiques nuls) prédispose les bêtas obtenus à être utilisés valablement pour le CAPM et semble être un bon indicateur pour la validité modèle. En effet la version traditionnelle du CAPM opte pour une nullité du risque spécifique.

4.1.3- Test sur la violation des hypothèses fondamentales du modèle de

marché

4.1.3.1- Spécificité

Le tableau n°3 présente les résultats issus du test pour l'appréciation de la spécification. Il s'agit d'un test paramétrique de Ramsey qui utilise le ratio de similitude (LR) qui est distribuée comme. Sur les 45 actions ayant fait l'objet d'analyse, plus de la moitié sont mal spécifiées.

4.1.3.2- Hétéroscédasticité

Le tableau n°4 présente les résultats du test d'hétéroscédasticité de white. Il s'agit d'un test qui permet de comparer la statistique NR² ou N est le nombre d'observations, R² le coefficient de détermination à.

Il ressort des résultats du tableau n°4 que le statistique NR² est plus petite que à un niveau de signification de 0.05.

Nous pouvons conclure que le modèle n `est pas homoscédastique. Il est donc hétéroscédastique pour tous les titres.

Ce résultat est conforme à ceux obtenus ultérieurement sur les petites places financières. Il s'agit de ceux obtenus par Belkaoui (1997) et par Fowler et ali (1979) qui ont respectivement utilisé un échantillon de 45 sociétés et de 69 sociétés cotées à la bourse de Toronto. Il s'agit aussi des résultats des études de Giaccotto et ali (1982) et Karathanassis et Philipas (1993) sur les données grecques

4.1.3.3-Normalité

Le tableau n°1 présente les statistiques du test de Jarque-Bera ainsi que leur probabilité, Sous l'hypothèse nulle de normalité, cette statistique de Jarque-Bera est distribuée selon.

Les résultats de notre étude ont apporté la preuve de la non normalité du modèle de marché pour tous les 45 titres.

Cette question de la non normalité des rendements des titres, même si elle a tendance à concerner plusieurs places financières et ceci sans distinction de tailles, il faut noter néanmoins qu'elle est plus accentuée sur les petites bourses financières. Cette non normalité des rendements ne semble pas rendre pertinent le critère de moyenne variance (Amato et ali, 1999)

4.1.3.4-Autocorrélation

Le tableau n°2 présente les résultats des tests d'autocorrélation de DurbinWatson. Il apparaît qu'il existe un nombre important de titres qui sont autocorrélés.

En effet sur un total de 45 actions ayant fait objet d'analyse, 40 actions soit environ 89% sont autocorrées.

4.1.3.5-Stabilité

Les tableaux n°2 et 3 présentent respectivement les statistiques de Fisher et les ratios de similitude issus du test de stabilité du modèle. Les résultats de chacun de ces deux différents tests révèlent qu'il apparaît ne pas avoir des bêtas stables dans le temps.

4.1.4-Test en coupe transversale du CAPM

La dernière étape de notre recherche est un test en coupe transversale qui consiste à régresser par moindre carrée ordinaire, les rendements moyens de chaque titre sur leur bêta respectif obtenu précédemment par le modèle de marché. Il s'agit d'un test évident de la forme traditionnelle du CAPM qui consiste à ajuster l'équation :

Cette forme traditionnelle du modèle impliquerait que le retard devrait être nul et la pente devrait être égale à soit 0,00161.

Les résultats nous donnent :

=0,586

=1,06

On trouve par ailleurs : =0,0001014 et =0 ,0002005 R²=13,58%

Les coefficients et obtenus sont statistiquement égales à zéro.

Il ressort donc que les résultats obtenus sont défavorables au CAPM dans sa version traditionnelle. En effet, la relation entre les rentabilités et les bêtas n'est pas significative, car le coefficient vaut en moyenne 0,0002005 et sa statistique de student est de 1,06, aboutissant à la conclusion que cette moyenne n'est pas significativement différente de zéro, par conséquent le marché boursier de Nairobi ne rémunère pas le prix du risque. Il apparaît clair que nous n'arrivons donc pas à mettre en évidence une relation statistique linéaire entre les rendements et les risques systématiques.

Enfin, le pouvoir explicatif des rendements par les risques systématiques n'est pas très élevé puisque R² moyen vaut 13,58%, ce qui est très faible puisque les bêtas sont supposés être le seul facteur qui détermine les rentabilités et devraient donc les expliquer à 100%.

La principale conclusion qui se dégage de cette analyse semble s'oriente en faveur de la non vérification de l'hypothèse n°2 de notre recherche selon laquelle il existe une relation linéaire positive entre les rendements des titres et leur risque mesuré par le risque systématique.

Ce résultat s'inscrit dans le cadre de quelques uns obtenus pour différentes études réalisées beaucoup plus récemment sur les marchés développés.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon