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Applicabilité du Modèle d'Evaluation des Actifs Financiers (MEDAF) aux marchés financiers africains: cas des actions côtés à la Bourse des Valeurs de Nairobi au Kenya

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par Bertin CHABI
Université d'Abomey-Calavi / République du Bénin - DEA 2003
  

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CHAPITRE 2: CADRE METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION DES RESULTATS

2.1-HYPOTHESES DE RECHERCHE

En fonction de nos questions de recherche et à partir de nos recherches documentaires, nous nous sommes proposés deux hypothèses de recherche qui feront l'objet de vérification. Il s'agit de :

L'hypothèse 1, qui stipule que le modèle de marché de Sharpe, modèle utilisé fréquemment pour estimer les bêtas, est un modèle fonctionnel et est adapter pour l'estimation des bêtas

L'hypothèse 2, indique qu'il existe une relation linéaire positive entre les rendements des actifs financiers et leur risque systématique.

2-2- METHODOLOGIE

Dans le souci de procéder à la vérification des hypothèses que nous avons émises dans le cadre de notre recherche, nous avons adopté une méthodologie quantitative. Celle-ci correspond à celle utilisée généralement par la plupart des chercheurs lorsqu'il s'agit de vérifier empiriquement un modèle. Cette méthodologie a été adoptée en deux étapes, chacune visant à tester une hypothèse donnée. La première étape est consacrée à la vérification de l'hypothèse 1 selon laquelle le modèle de marché répond à certains critères de qualité statistique qui le rendent fonctionnelle ; les bêtas estimés par ce modèle sont donc dignes d'être utilisés. A cet effet, nous allons estimer les bêtas de chaque titre par le modèle de marché de Sharpe qui est exprimé généralement comme suit (Sharpe 1963, 1964) :

Les estimations des paramètres et sont obtenues par l'application de la méthode des moindres carrées ordinaires (OSL).

Les erreurs sont supposées satisfaire les hypothèses habituelles du modèle de la régression simple :

1-, l'espérance mathématique de est 0

2-, la variance de est la même pour toutes les valeurs de t.

3- pour i s les sont indépendants les unes des autres.

4- , est indépendante de Rm.

Si les hypothèses précédentes ne sont pas respectées, de sérieux problème de fiabilité de la valeur des coefficients de la régression notamment seront constatés. Par exemple si l'hypothèse de l'homoscédasticité est violée, les estimateurs du modèle sont sans biais et cohérents, mais ils ne sont ni efficaces ni asymptotiquement efficaces. En présence d'homoscédasticité les variances des coefficients de régression sont moins précises, la matrice estimée des covariances sera biaisée et les tests statistiques standards ne seront pas valides. Le problème est alors identique à celui de l'autocorrélation. La violation de la quatrième hypothèse crée des problèmes économiques sérieux, car l'estimation des coefficients du modèle sera biaisée et non fiable. Si l'hypothèse de normalité des résidus n'est pas vérifiée, nous ne seront pas en mesure d'utiliser les tests statistiques standards. Nous devrons aussi mentionner les difficultés rencontrées en présence de la non spécification du modèle.

Nous allons tester la violation des hypothèses fondamentales du modèle du marché. Ainsi pour l'étude du modèle de marché, nous devons appliquer plusieurs tests statistiques de validité relative :

1-Test de normalité

2-Test d'autocorrelation

3- Test d'hétéroscédasticité

4-Test de spécification

5-Test de stabilité du modèle du marché

1-Test d'éloignement de la normalité des résidus.

A cause des résultats possibles de perturbations non normales, nous devrons déterminer si ces perturbations proviennent de la distribution normale. Nous avons testé la normalité des résidus du modèle de marché en utilisant le test statistique proposé par Jarque et Bera (1980)

Le test statistique est donné par la formule :

N - k / 6 (s² + ¼ (k - 3)²

Où N est le nombre d'observations de la série

K est le nombre de variables de la régression

S représente l'obliquité de la distribution

K représente la dissymétrie (kyrtosis) de la distribution.

Sous l'hypothèse nulle de normalité, la statistique de Jarque et Bera est distribuée selon .

2. Test d'autocorrélation.

Nous avons utilisé le test Durbin Watson

Cette statistique est une mesure d'autocorrélation de premier ordre et elle est donnée par la formule :

Sont les résidus de la régression du modèle de marché.

3-Tests de l'incidence de l'hétéroscédasticité : le critère de White (1980).

Afin de tester d'hétéroscédasticité en utilisant le test de White, on doit d'abord estimer les résidus du modèle du marché et ensuite on applique la régression sur le terme constant, le taux de rendement du marché et. On calcule ensuite la statistique nR², où n est le nombre d'observations et R² est le coefficient de détermination de la régression précitée. Si la valeur calculée est plus petite que pour un niveau de signification statistique donné, nous concluons que le modèle est homoscédasticité. Nous devons noter que le test de White est un critère plus général étant donné qu'il détermine si la forme fonctionnelle de la spécification utilisée est correcte.

4- Test de spécification.

Les différentes apparitions d'hétéroscédasticité, d'autocorrélation, de non normalité, de non stabilité des séries temporelles, de non linéarité du modèle de marché, d'instabilité de la moyenne et de la variance des régressions et de non stabilité des bêtas tombent dans la même catégorie générale de problème. Ramsey (1969A) sépare en trois groupes les erreurs de spécification :

Le Groupe A comprend des omissions de variables ou une forme fonctionnelle incorrecte ou une dépendance stochastique de X et U (non orthogonalité). Ces erreurs introduisent des biais ou une inconstance.

Le Groupe B présente des cas d'hétéroscédasticité et d'autocorrection qui influence la variance et la covariance des résidus.

Le Groupe C met en évidence les cas de non normalité des résidus qui influence la distribution des estimateurs. Ramsey a monté (1974 B) que quelles que soient les erreurs de spécification pré-citées, il résulte une moyenne différente de 0 pour le terme stochastique d'erreur.

Ainsi l'hypothèse nulle et son alternative sont expriméEs comme suit :

)

L'hypothèse nulle a été testée en utilisant la statistique LR (Ratio de similitude) qui est distribuée comme.

1-Test pour la stabilité du modèle de marché

La stabilité temporelle du modèle de marché a été testée en utilisant les tests statistiques F et LR. L'échantillon est divisé en deux sous-ensembles et il est alors testé pour savoir si les coefficients estimés sont statistiquement différents pour la sous période en question.

La formule du test F est :

F =)

ou est la somme résiduelle des carrés quand l'équation s'ajuste à toutes les observations de échantillon n ; est la somme résiduelle des carrés quand l'équation s'ajuste aux observations de échantillon et k est le nombre de coefficients de l'équation estimée. Pour le calcul du ratio de similitude (LR) nous utilisons de l'information à la fois de la fonction de similitude réduite et de la fonction non réduite. La statistique LR est distribuée comme.

La deuxième étape est consacrée à la vérification de l'hypothèse 2 selon laquelle il existe une relation linéaire croissante entre les rendements des actifs financiers et leur risque systématique. Nous allons donc régresser les rendements moyens de chaque titre sur leur bêta respectif obtenu précédemment par le modèle de marché de Sharpe.

En s'appuyant sur le modèle théorique du CAPM, nous avons

Nous définissons et

Nous avons finalement

Maintenant un test évident de la forme traditionnelle du CAPM est d'ajuster

Nous supposons par ailleurs que :

pour tout i

pour tout i

pour tout i différent de j

Il suit que l'estimation d'un tel modèle devrait aboutir au résultat suivant : et

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery