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Surveillance prudentielle et normes comptables IAS/IFRS: Outils de performance des banques

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par Jurgen Schneider YOCA
Université Amadou Hampaté BA de DAKAR - Licence 2007
  

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3.4 Pilier III : La discipline de marché

Le Comité a déterminé des éléments qui lui paraissent les plus importants en termes de transparence financière et a demandé à tous les établissements bancaires de publier ces informations. Des éléments plus spécifiques devront être communiqués par les banques ayant recours aux options les plus avancées de Bâle II.

Il repose sur deux grands principes :

v Renforcer la communication financière afin de favoriser la transparence et la crédibilité,

v Réduire l'incertitude du marché quant à l'exposition aux risques.

Nature des informations fournies :

v Informations générales : organisation, structure du groupe, structure du capital (montants détaillés des Tiers 1, 2 et 3, mention des instruments complexes),

v Informations qualitatives et quantitatives en matière de risque de crédit, risque opérationnel, et risques de marché : méthode utilisée, montant de l'équivalent risques pondérés par nature,

v Risques de crédit : définition des concepts utilisés, engagements par nature, par répartition géographique, par secteurs, par contrepartie, maturité par types d'engagement, agences de notation utilisées, description des méthodologies utilisées pour les IRBA (méthodes d'estimation des PD, LGD, EAD, M), mapping des systèmes de notation interne, découpage du portefeuille en un minimum de 6 catégories de PD + les encours douteux et communication du montant des engagements, des taux de défaut, des montants de pertes pour ces catégories,

v Portefeuille actions : méthodes d'évaluation, nature des investissements, décomposition selon la méthodologie utilisée (standard, PD/LGD, approche marché),

v Techniques de réduction des risques, description des principales méthodes utilisées et déclinaison des éléments suivants : montant brut de l'engagement, engagement couvert par compensation, collatéraux, garanties/dérivés de crédit, encours pondérés avant et après prise en compte de ces instruments,

v Titrisation : description du rôle joué par la banque, de l'approche adoptée (RBA, IAA, SFA), des méthodes comptables utilisées, des informations quantitatives telles que le montant des encours titrisés par nature, le montant du risque retenu,

v Risques de marché : informations à fournir différentes selon la méthodologie utilisée mais en principe description des modèles utilisés, description des stress tests utilisés, description des back testings utilisés, mention de la VAR consolidée et comparaison de l'estimation de la VAR avec les résultats observés...

v Risques opérationnels : description de la méthode avancée, mention de la charge en capital par ligne de métier...

v Risque sur taux d'intérêt : principales hypothèses empiriques ou Comportementales par exemple en termes de remboursement anticipé, scénarios de stress...

On constate une extension de la demande d'information financière.

Les informations demandées sont très détaillées en terme quantitatif.

Cette discipline sera fondamentale en termes d'image sur le marché : cela sera un point clé d'évaluation de la transparence d'une banque dans sa communication financière.

Comparaison du Nouvel Accord de Bâle avec l'Accord de 1988

Le graphique ci-dessous compare le Nouvel Accord de Bâle avec l'Accord actuellement vigueur. La définition des fonds propres (« Capital ») et le ratio (8%) restent le même.

De même, la manière de calculer l'exigence pour le risque de marché (« Market Risk ») change peu par rapport au « Market Risk Amendment ». Les changements concernent essentiellement le risque de crédit et le risque opérationnel.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore