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Prise en charge de l'infirmité motrice cérébrale dans la Ville-Province de Kinshasa

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par Henry-Marian TSONGO KATALIKO
Université de Kinshasa - Licence en Médecine Phsyique & Réadaptation 2004
  

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LISTES DE FIGURES

Figure I : Topographie fonctionnelle du cortex cérébral selon BRODMANN (11)

Figure II : Topographie fonctionnelle du cortex cérébral selon BRODMANN (11) (suite)

Figure III : Sexe des praticiens

Figure IV : Expérience professionnelle du praticien

Figure V : Niveaux de qualification des praticiens

Figure VI : Graphique des connaissances générales sur l'IMC

Figure VII : Objectifs de prise en charge

Figure VIII : Bilan et évaluation de l'IMC

Figure IX : Connaissances pratiques sur les techniques et méthodes dans la PEC des IMC

Figure X : Eléments d'évaluation de l'équipe de PEC des IMC

Figure XI : Complémentarité dans la PEC des IMC

Figure XII : Source d'information sur l'IMC

LISTE DES TABLEAUX

1. Tableau 1 : Connaissances générales et étiologiques sur L'I.M.C.

2. Tableau 2 : Objectif de la prise en charge.

3. Tableau 3 : Bilan et évolution de l'infirmité motrice cérébrale

4. Tableau 4 : Toutes les méthodes et techniques de neurofacilitation possibles dans la prise en charge de l'IMC.

5. Tableau 5 : Eléments d'évaluation de la prise en charge de l'infirmité motrice cérébrale.

6. Tableau  6 : Collaborateur dans la prise en charge de l'infirmité motrice cérébrale.

7. Tableau n°7 : Modes d'accès à l'information sur l'infirmité motrice cérébrale par le patricien (physiothérapeute et kinésithérapeute).

INTRODUCTION

De par la complexité de ses manifestations, le syndrome infirmité motrice cérébrale (IMC) exige une prise en charge (PEC) conduite par un personnel compétent et s'appuyant sur un protocole validé.

En partant des observations faites sur le terrain, nous avons été frappé par la PEC des infirmes moteurs cérébraux, basée sur l'expérience de chaque praticien. Comme dans toutes les pathologies du système nerveux, la plupart des thérapeutes trouvent ce syndrome décevant par la lenteur de ses résultats et les exigences multiples de sa prise en charge.

Beaucoup d'études ont été menées, se basant sur les résultats de terrain et études des cas et le constat est que dans les pays développés l'amélioration de la qualité de la pise en charge des IMC a été la conséquence de l'action sur la promotion de la qualité de formation du personnel (52,36). Dans la même perspective, étant donnée que les méthodes et techniques particulières de la PEC des IMC existent, nous voudrions apprécier comment le thérapeute congolais travaille pour améliorer la qualité de la prise en charge des IMC par son savoir, son savoir être, son savoir faire.

Comme nous avons tenu à circonscrire cette thématique, notre étude porte ainsi sur la P.E.C. des I.M.C. dans la ville de Kinshasa. Elle comporte :

I. Contexte de la recherche :

· Introduction

· Généralités

II. Contexte de la preuve :

· Matériels et méthodes

· Résultats

· Discussions

· Conclusion

· Recommandations

CONTEXTE DE LA RECHERCHE

1. Problématique

Les données les plus récentes montrent que la prévalence des paralysies cérébrales en Europe, aux Etats-Unis d'Amérique et en Australie se situe entre 2 et 2,5 pour 1000 naissances (36).

HAGBERG (1996) et CANS (2003) signalent que la diminution de la prévalence des déficiences de l'enfant n'a pas été à la hauteur des espérances au cours des dernières années. En effet, ni le diagnostic anténatal de certaines malformations et des grossesses à risque, ni l'amélioration des techniques de réanimation à la naissance n'ont pas permis une réduction significative de la prévalence de ces déficiences et des handicaps secondaires. De même, l'accentuation des politiques d'intervention dans le domaine de l'obstétrique, qui s'est traduite par une augmentation du taux des césariennes, n'a pas permis non plus de diminuer le taux des paralysies cérébrales chez les nouveaux- nés à terme. (Clark et HANKINS, 2003)(36).

La prévalence d'enfants présentant des troubles moteurs d'origine cérébrale est de 2,14/1000 (49, 86, 102). En France, on estime qu'une infirmité motrice cérébrale affecte 1 à 3 enfants de plus de 3 ans sur 1000 ; ce n'est donc pas rare. Les commissions départementales de l'enseignement spécial (C.D.E.S.) indiquent qu'il y a 3,24 enfants sur 1000 atteints de handicaps moteurs dont 1,12 I.M.C. (3).

En République Démocratique du Congo (R.D.C.), on estime que 2% des enfants congolais sont handicapés dont 1,2 % font partie de la tranche d'âge de 0 à 4 ans (58) qui comprend la période étiologique de l'I.M.C. (0-2 ans).

Malgré qu'aucune étude n'ait été réalisée pour déterminer la prévalence de l'I.M.C. en République Démocratique du Congo. Néanmoins, étant donné l'incidence des accouchements dystociques de 5,6% dans notre milieu (59) et en prenant en compte le risque d'environ 20-25 % des séquelles neurologiques associées à ce genre d'accouchements, la prévalence des I.M.C. dans notre milieu serait, selon G. TARDIEU et TRELAT (85), donc environ 1,12 à 1,4% de naissances, soit 10 fois la prévalence des pays développés ce qui nous amène vers 11,2 à 14%o naissances. C'est donc un taux plus élevé que celui des pays développés.

Le motif de transfert des nouveaux-nés (NN) des maternités périphériques vers le service de néonatalogie des Cliniques Universitaires de Kinshasa (C.U.K.) était la détresse respiratoire suivie de la prématurité.

La majorité de ces nouveau-nés présentait des troubles neurologiques déjà à l'admission. Les principales manifestations pathologiques retrouvées étaient d'ordre neurologique, soit 79,3% s'exprimant en troubles du tonus, de la vigilance et/ou des réflexes archaïques ; la détresse respiratoire 33,3 % et les ictères 10,7%. Ces données montrent que le risque du syndrome Infirmité Motrice Cérébrale est non négligeable en République Démocratique du Congo. Ce qui exprime un besoin urgent en personnel soignant capable de dépister, de diagnostiquer l'I.M.C., d'informer les parents de l'enfant et d'établir un protocole validé de P.E.C. (50).

Dans notre milieu, avec un système sanitaire organisé de telle façon qu'il n'y a pas de coordination directe entre le service de néonatalogie et le service de rééducation.

Cela entraîne un problème d'errance médicale et la difficulté de dépistage précoce chez les nouveaux-nés à risque ; avec comme conséquence la P.E.C. tardive des cas d'I.M.C. Et cette prise en charge se réalise selon l'expérience propre du praticien. Alors qu'elle devait être structurée et pluridisciplinaire sur base des données validées.

Pour améliorer la P.E.C. des I.M.C. en R.D.C., il faudrait d'abord trouver des réponses aux questions suivantes :

- Quelles sont les connaissances théoriques et pratiques du personnel prenant en charge les I.M.C. dans les différentes institutions ?

- Quelles méthodes et techniques utilisées par ce personnel dans la P.E.C. des I.M.C. ?

- Quels sont les résultats obtenus par les différents praticiens ?

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci