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Dynamique des représentations sociales de l'agriculture et de la ruralité dans un contexte territorial du vieillissement de la population : Le cas du « Projet Nô-Life » de la Ville de Toyota au Japon

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par Kenjiro Muramatsu
Université de Liège - DEA Interuniversitaire en Développement, Environnement et Sociétés 2006
  

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2. Méthodologie

Nous présenterons ici notre méthodologie à deux niveaux : empirique et théorique. Au niveau empirique, nous expliquerons brièvement le déroulement des deux enquêtes de terrain, dont le première a consisté en une observation participante à long terme (six mois) effectuée sur les formations agricoles données dans le Projet Nô-Life. La deuxième a consisté en des entretiens intensifs et individuels effectués auprès d'une trentaine d'acteurs institutionnels et individuels concernés par le Projet Nô-Life.

Au niveau théorique, nous présenterons comment nous appliquerons l'approche des représentations sociales comme démarche d'analyse. Dans la présente étude, nous essaierons d'articuler l'approche des représentations sociales avec d'autres approches conceptuelles en anthropologie et en sociologie. Chacune de ces approches sera présentée dans le chapitre 2 en sorte qu'elles soient mieux adaptées à leurs contextes d'application.

Méthode empirique : enquêtes de terrain

L'enquête de terrain a été effectuée en deux phases. La première enquête, de mars à septembre 2005, a consisté en une observation participante de la formation offerte par le Projet. Et la deuxième, durant un mois en

8 Braudel a ainsi préconisé : « les autres sciences sociales sont assez mal informées et leur tendance est de méconnaître, en même temps que les autres travaux des historiens, un aspect de la réalité sociale dont l'histoire est bonne servante, sinon toujours habile vendeuse : cette durée sociale, ces temps multiples et contradictoires de la vie des hommes, qui n'osent pas seulement la substance du passé, mais aussi l'étoffe de la vie sociale actuelle. (...) ; rien n'étant plus important, d'après nous, au centre de la réalité sociale, que cette opposition vive, intime, répétée indéfiniment, entre l'instant et le temps lent à s'écouler. Qu'il s'agisse du passé ou de l'actualité, une conscience nette de cette pluralité du temps social est indispenable à une méthodologie commune des sciences de l'homme. » (Braudel, 1969 : 43)

9 Par exemple, les agricultures française et japonaise. Il serait vain de les comparer uniquement sur la base d'une observation sur le présent ou le court terme sans se référer au temp long dans lequel s'inscrivant ces deux objets. Déjà, en Europe occidentale, pouvons-nous trouver une situation de pluriactivité généralisée telle qu'elle existe déjà au Japon ? De plus, dans ce cas précis s'ajoute la notion d'Ikigai qui est spécifiquement japonaise.

2006, a consisté en des entretiens intensifs et individuels avec des acteurs institutionnels et individuels concernés par le Projet.

Première enquête : observation participante

Dans la première enquête, l'enquêteur (rédacteur du présent mémoire), a pleinement participé aux formations offertes par le Projet en tant que stagiaire et individu ayant le même statut que les autres stagiaires. Les principaux enquêtés, objets directs de l'observation, étaient une trentaine de stagiaires des années 2005-2007. Les stagiaires des années 2004-2006, premiers stagiaires de la formation Nô-Life, sont exclus de notre observation directe. La période de cette enquête correspond au premier quart de la totalité de la formation des stagiaires des années 2005-2007. L'enquêteur a suivi toutes les formations divisées en trois filières : culture maraîchère ; cultures maraîchère et rizicole ; culture fruitirère. Une trentaine de stagiaires étaient répartis dans ces trois filières. Les cours théoriques et pratiques sont donnés par filière une fois par semaine de 9h à 12h (sauf les cours exceptionnels donnés par exemple lors des périodes des récoltes).

Cette participation avait préalablement été autorisée par l'organisme gestionnaire du Projet, le « Centre Nô-Life », dont le nom officiel est « Toyota-shi Nô-Life Sôsei Center (Centre pour la Création de la Vie rurale de la Ville de Toyota) », auquel l'enquêteur avait présenté son objectif de recherche.

Par ailleurs, l'enquêteur a effectué une enquête par questionnaire auprès des stagiaires des années 2004-2006 et 2005-2007. Le questionnaire a été distribué au total à 69 stagiaires de manière anonyme. 50 réponses, soit un taux de récupération de 72 %, ont été récoltées. Ce questionnaire contenait 24 points visant à saisir le profil, les motifs pour la participation à la formation, les perspectives des stagiaires pendant et après la formation etc10.

Apports de la première enquête

Cette première enquête nous a permis d'avoir un certain degré d'interconnaissance, d'intimité et de confiance avec les enquêtés(es) ainsi que les personnels du Centre Nô-Life (trois permanents et deux temporaires, pour certains employés de la Municipalité de Toyota et pour d'autres employés de la Coopérative agricole de Toyota). Cette enquête nous a également permis d'observer concrètement la situation intérieure du Projet. Puis, le caractère personnalisé de la relation enquêteur - enquêté(e) mentionné nous a permis d'aborder certains aspects subjectifs et personnels des acteurs.

Limites de la première enquête

Cependant, nous pouvons relever certaines limites de cette enquête en deux points suivants : le premier est dû au caractère « clos » du déroulement de l'enquête. En effet, l'enquêteur se cantonnait aux activités de la formation offertes par le projet, ce qui a limité la portée de notre observation aux acteurs intérieurs du Projet : stagiaires et personnels du Centre Nô-Life. Les acteurs extérieurs au projet, comme les agents concernés au sein des autres institutions n'ont pas été recensés ; le second point réside dans le caractère collectif de l'enquête. En fait, la participation de l'enquêteur au Projet et la distribution du questionnaire de manière anonyme ne nous ont pas permis d'aborder de manière approfondie les aspects individuels et personnels des acteurs. Notamment le cas des stagiaires dont le profil et les motifs de participation au Projet se sont avérés très divers suite au résultat de l'enquête par questionnaire.

La deuxième enquête : entretiens intensifs et individuels

Afin de pallier à ces deux défauts, la deuxième enquête à court terme (pendant un mois) a été effectuée en octobre 2006 auprès des divers acteurs intérieurs et extérieurs concernés par le Projet. Cette enquête a été menée sous forme d'entretiens intensifs et individuels auprès d'une trentraine d'acteurs institutionnels et individuels.

10 Pour le détail du questionnaire, voir l'annexe 1. L'analyse du résultat de cette enquête sera présentée dans le chapitre 3.

Ces entretiens ont été enregistrés et dactylographiés en intégralité. Deux types de questions ont été posées aux acteurs : questions communes à tous les acteurs ; questions particulières à certains acteurs spécifiques. Nous avons intégré dans les annexe 2 et 3, la liste des questions posées lors des entretiens ainsi que la synthèse du résultat de cette enquête par entretiens.

Méthode théorique : étude des représentations sociales

L'intérêt de la présente étude est d'étudier les représentations, les actions et les pratiques à l'égard de l'agriculture et de la ruralité, dans un contexte particulier qui est celui du vieillissement.

Notre approche globale est interdisciplinaire en articulant notamment l'hitoire, l'anthropologie et la sociologie. Donc notre éventail de concepts d'analyse ne relève ni d'une seule discipline, ni d'une seule théorie, ni d'un seul courant. L'approche des « représentations sociales », relevant de la phychologie sociale francophone, se situe à notre égard « à la croisée » de l'histoire, de l'anthropologie, de la sociologie et de la phychologie. Nous l'appliquons dans cette étude comme démarche d'analyse susceptible d'englober ces différentes approches disciplinaires.

Représentations et dynamiques sociales dans un contexte spécifique

Pour éclairer les caractéristiques de l'approche des représentations sociales, nous pouvons nous référer à quelques articles montrant des appplications concrètes sur des contextes spécifiques de cette approche.

L'article de C. Garnier et L. Sauvé11 montre un mode d'application de la théorie des représentations sociales dans une recherche empirique sur un contexte spécifique qui est celui de l'éducation de l'environnement. Par contre, celui de B. Fraysse12 cherche des liens entre l'identité et les représentations chez les élèves de la formation professionnelle d'ingénieurs. Ces deux articles portent sur l'application de cette approche sur des contextes spécifiques et concrets. Si le premier porte un intérêt à la fois compréhensif et pragmatique en essayant de montrer dans quelle mesure l'approche des représentations sociales pent être pertinente pour décrire, expliquer (ou comprendre) son objet de recherche et ensuite élaborer une stratégie d'intervention, le second porte plutôt un intérêt purement analytique sur son objet de recherche et s'attache à montrer sa compéhension de cet objet.

Notre démarche rejoint surtout l'approche présentée par le premier article, qui nous semble plus adaptée et opérationnelle pour notre étude de cas du Projet Nô-Life. Car dans notre recherche, en partant d'une description historique et ethnographique des enjeux des acteurs, nous nous attacherons également à donner une analyse compréhensive et à en relever les problèmes et contradictions, et ensuite à proposer des solutions possibles.

La théorie des représentations sociales a été développée « en Europe francophone au cours des trois dernières décennies13 » par de nombreux phychologues sociaux dont notamment S. Moscovici, D. Jodelet, W. Doise et J-Cl. Albric etc. Mais elle ne constitue pas pour autant « une théorie unifiée », mais « un ensemble de perspectives théoriques qui sont apparues à la croisée de la sociologie et de la phychologie14 ».

Soulignons quelques caractéristiques de la notion des représentations sociales. D'abord, une représentation peut déjà comprendre des éléments de types extrêmement divers et complexes. Ainsi, étant un « phénomène mental », elle « correspond à un ensemble plus ou moins conscient, organisé et cohérent, d'éléments cognitifs, affectifs et du domaine des valeurs concernant un objectif particulier appréhendé par un sujet15 ». Et la notion

11 Garnier et Sauvé, 1998.

12 Fraysse, 2000.

13 Garnier et Sauvé, 1998 : 66.

14 Ibid.

15 Ibid. : 66. Et on peut même y trouver « des éléments conceptuels, des attitudes, des valeurs, des images mentales, des connotations, des associations, etc. C'est un univers symbolique, culturellement déterminé, où se forgent les théories spontanées, les opinions, les préjugés, les décisions d'actions, etc. » (Ibid.)

des représentations sociales est non seulement de simples représentations produites par un sujet à l'égard d'un objet, mais également des éléments constitutifs de « processus sociocognitifs16 ».

En fait, l'approche des représentations sociales est d'étudier les représentations en relation avec les objets sociaux et la dynamique des rapports sociaux dans lesquels les sujets agissent, interagissent et se communiquent. Et la relation entre une représentation, son objet, son sujet et ses rapports sociaux n'est pas figée, mais interactive voire interdépendante. Ainsi, « une représentation se construit, se déconstruit, se reconstruit, se structure et évolue au coeur de l'interaction avec l'objet appréhendé, alors même que l'interaction avec l'objet est déterminée par la représentation que le sujet en construit17». W. Doise souligne ainsi que « la dynamique d'élaboration des représentations est intimement entremêlée à la dynamique des rapports sociaux18 ».

L'approche devient donc nécessairement systèmique mais non causale, c'est-à-dire que les représentations sociales sont indissociables du discours et de la pratique, et qu'ils forment un « tout19 ».

S'agissant d'un contexte spécifique (comme l'environnement et la santé chez C. Garnier et L. Sauvé), cette approche éclaire le « caractère socialement construit des représentations20 » dans ce contexte donné. Autrement dit, selon la théorie des représentations sociales, « toute représentation portée par un individu est socialement construite21 ».

Représentations comme instruments cognitifs et intellectuels

Selon B. Fraisse, qui s'attache surtout à la dimension individuelle en recherchant la relation entre les représentations et le processus d'apprentisage individuel et interindividuel ainsi que la construction identitaire, les représentations sont définies comme des « modes spécifiques de connaissances du réel qui permettent aux individus d'agir et de communiquer22 ».

Les représentations sociales peuvent être de véritables instruments congnitifs et intellectuels pour l'acteur. Ensuite, celui-ci s'en sert pour communiquer à partir des réalités « ayant le statut de représentations », et ainsi reconstruit le lien entre ses représentations et les réalités23. Donc, dans la dimension individuelle, les représentations peuvent se comprendre comme éléments du processus particulier de construction - reconstruction des connaissances de la réalité24.

Objectivation et ancrage : deux processus fondamentaux

L'approche des représentations sociales ne se contente pas d'étudier les contenus représentationnels, mais consiste à analyser la structure génératrice de ceux-ci à travers l'action, la communication et la relation sociale des sujets25.

Deux processus fondamentaux initialement définis par S. Moscovici marquent l'approche des représentations sociales : objectivation et ancrage26. Selon nous, ces deux processus désignent la relation réciproque entre les représentations et la réalité sociale et spatio-temporelle. D. Jodelet caractérise ces deux processus ainsi :

16 Ibid.

17 Ibid.

18 Doise et al. (1992), cité par Garnier et Sauvé, 1997 : 67

19 Ibid. : 67.

20 Ibid.

21 Ibid.

22 Fraysse, 2000 : 651.

23 Ibid.

24 Sur ce point, la notion du bricolage semble avoir une proximité, dans le sens où le bricoleur construit son oeuvre

(représentation) à partir d'un objet existant (réalité et en reconstruit une autre au moyen de sa construction antérieure. Nous emploierons ce terme dans les chapitres 2 et 3 dans notre analyse du mode d'action des acteurs.

25 « la théorie des représentations sociales a été construite autour de la notion de système. Bien au-delà de l'étude des contenus représentationnels, la recherche sur les représentations sociales vise à mettre en évidence les structures organisatrices de ces

contenus » (Garnier et Sauvé, 1997 : 68)

26 Moscovici, 1961 ; 1976, cité par Garnier et Sauvé, 1997 : 69.

Schéma : mondes représentationnel et réel

Monde réel

: Interaction

Monde représentationnel

Ancrage

Objectivation

Objet (réel)

Objet (réel)

Objet (réel)

Relation sociale

Représentation Représentation Représentation Représentation

Sujet Sujet Sujet Sujet

- « l'objectivation correspond à une sélection d'éléments d'un objet appréhendé et à la construction d'un schéma organisationnel de ces éléments (remodelage) en une image concrète, préhensible, qui facilite la communication au sein du groupe à propos de l'objet en question. »

- « l'ancrage enracine la représentation de l'objet dans un réseau de savoirs antérieurs et de significations au sein du groupe, et permet de le situer par rapport aux valeurs sociales ; l'ancrage confère également une valeur fonctionnelle à la représentation pour l'interprétation et la gestion de l'environnement27 ».

Notre cadre d'analyse va donc se baser sur le schéma ci-dessus. La relation (ou la frontière) entre le monde réel et le monde représentationnel ne peut pas être figée ni séparée, mais est indissociable et cyclique. Car nous avons dit plus haut que la représentation n'est pas seulement un produit figé, mais un processus. Avec ce schéma, nous avons essayé de présupposer la relation dialectique entre les représentations, les actions et la relation sociale.

Ce présent schéma n'est ni un modèle théorique figé, ni définitif. Il n'est qu'un cadre d'analyse de base que nous supposons comme point de départ, à partir duquel nous devrons explorer et appréhender la complexité et la diversité de la réalité sociale et locale.

Démarche : description, explication et stratégie d'intervention

Ensuite, la perspective de recherche présentée par C. Garnier et L. Sauvé va plus loin avec l'approche des représentations sociales en inscrivant celle-ci dans une démarche constituée par les trois étapes suivantes : description - explication - stratégie d'intervention.

Si c'est l'environnement qui constitue un objet social et politique dans la recherche de ces auteurs28, dans notre recherche, il s'agit de l'agriculture et de la ruralité dans un contexte local et japonais du vieillissement de la population, qui constituent également un objet social et politique. Et l'intérêt fondamental de la théorie des représentations sociales pour l'intervention, est que les représentations « orientent la communication sociale et

27 Jodelet, 1989 cité par Garnier et Sauvé, 1997 : 69

28 Ibid. ; 69.

servent de guide pour l'action29 » comme « processus de décodage et grille de lecture de la réalité30 ».

Et l'étude des représentations sociales peut contribuer à éclairer « la dynamique des rapports entre la personne, le groupe social31 » et son objet. Et « elle peut aider à saisir le caractère systèmique et complexe des enjeux liés aux questions », et « à mieux comprendre les dynamiques menant à la prise de position des différents acteurs et celles qui régissent les conflits entre groupes sociaux32 ». Les auteurs soulignent qu'« une telle compréhension est indispensable pour planifier des interventions visant à résoudre des problèmes ou pour concevoir des projets socialement viables33 ».

En rejoignant cette position à la fois compréhensive et pragmatique de ces auteurs, notre analyse procèdera d'abord à une description basée sur une enquête historique, ethnographique et sociologique de la réalité complexe dans laquelle agissent, interagissent, communiquent et se positionnent les acteurs qui se différencient tant au niveau de l'échelle (institutionnel, groupe, individuel) qu'au niveau des champs sociaux. Et ceci dans un contexte particulier au Projet Nô-Life.

Ensuite, nous essaierons de dégager un ensemble représentationnel dans lequel divers types de représentations se situent autour d'un objet en question dans le contexte étudié. Il s'agit d'étudier l' « ensemble que constitue le réseau représentationnel dans lequel s'insère une représentation particulière ». C. Garnier et L. Sauvé évoquent que cette représentation particulière d'un objet (ex. environnement) entretient des liens avec celles de différents types d'objets (ex. santé et corps chez les jeunes enfants)34. Dans notre recherche, nous le verrons dans le Chapitre 2, nous avons relevé trois objets qui entrent dans l'ensemble représentationnel dans le processus de la construction du Projet Nô-Life. Il s'agit de la qualité de vie, du lien social et territorial et la production matérielle qui sont mis en relation avec l'objet en question, qui est celui de l'agriculture de type Ikigai.

Puis, nous avons essayé de repérer les prises de position des acteurs concernés, lesquelles ancrent des éléments constitutifs de cet ensemble représentationnel, et ainsi de mettre en évidence la convergence et la divergence dans leur relation sociale.

Enfin, à partir de ces analyses compréhensives et explicatives, nous avons essayé de donner des réponses à une série de questions que nous avons posées préalablement au début des chapitres 2 et 3, sur les enjeux des acteurs observés. Et par là, nous avons essayé de relever des problèmes et des contradictions qui sont tantôt visibles tantôt invisibles dans la réalité objective, mais qui nous ont paru exister au niveau de la situation complexe de représentation, de pratique et de pouvoir.

Et dans la réponse pour la dernière question du Chapitre 3, nous avons essayé de formuler quelques propositions destinées aux acteurs du Projet. Ceci en portant un double intérêt d'un côté celui des acteurs pour une meilleure régulation de cette situation, de l'autre celui de montrer sa pertinence et sa perspective à l'épreuve de la réalité faisant l'objet de cette étude.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon