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Dynamique des représentations sociales de l'agriculture et de la ruralité dans un contexte territorial du vieillissement de la population : Le cas du « Projet Nô-Life » de la Ville de Toyota au Japon

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par Kenjiro Muramatsu
Université de Liège - DEA Interuniversitaire en Développement, Environnement et Sociétés 2006
  

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Introduction : Problématique et méthodologie

1. Problématique

Situation de crise permanente de l'agriculture et de la ruralité au Japon : quelle solution possible ?

Situation de crise permanente de l'agriculture et de la ruralité au Japon. Par quoi peut-on commencer ?

Du point de vue historique. Le capitalisme industriel écrasant l'agriculture et absorbant la paysannerie ? L'exode ? La montée en puissance de l'économie de marché privilégiant les propriétaires terriens et renforçant l'écart entre ceux-ci et les fermiers avant la Réforme agraire ? Nous pouvons au moins remonter jusqu'en 1868, l'industrialisation et la montée en puissance de l'économie de marché1 : la Restauration de Meiji a ouvert le pays au système-monde après 260 ans de Fermeture du pays (Sakoku), face à la grande menace de puissances occidentales. Certes, la paupérisation de la campagne et la prolétarisation des paysans ont bien eu lieu dans une longue durée de l'histoire moderne du pays.

En bref, ce phénomène a dû durer au moins jusqu'à la réalisation de la Haute croissance économique entre 1955 et 1975 où la disparité économique entre les couches urbaines et rurales fut stabilisée via une transformation de la main-d'oeuvre agricole en une population agricole en majorité pluriactive et « stable » au sens des revenus des ménages. Mais, le paradoxe est bien connu : la grande majorité des agriculteurs japonais gagnent une grande partie de leur revenu en travaillant en tant que salarié non agricole2. Cette situation de pluriactivité généralisée depuis les années 60, rend la situation de l'agriculture japonaise ainsi que notre problématique tout-à-fait ambigües.

Du point de vue géographique, la situation de crise de l'agriculture est avant tout due à sa condition naturelle défavorable, à la modernisation telle qu'elle est toujours préconisée par la politique agricole par référence à la logique de marché, à la productivité équivalente de celle de l'industrie etc3.

1 Tout ceci en sachant que le progrès économique était de 1639 à 1868 (époque d'Edo) assez constant et considérable au Japon : ainsi F. Braudel met l'accent sur le fait que, dans cette période, « (...) augmentation de la population, évidente montée de la production du riz, mise en place de nouvelles cultures... Les villes s'agrandissent. Au XVIIIème siècle, Yédo compte au moins un million d'habitants. Cette accélération générale de l'économie ne serait pas possible sans un surplus de production agricole, notamment de riz, à jeter sur le marché citadin, sans la facilité avec laquelle le grain se conserve et se transporte, sans la possibilité de mettre à la disposition des villes un combustible, le charbon de bois, en quantité suffisante. » (Braudel, 1993 : 334) Enfin, il conclut que « (...), avant 1868, un mouvement vif de la vie japonaise, une relance économique qui a créé, dès le XVIIIème siècle, un pré-capitalisme actif, prêt à s'épanouir. Avec le XIXème siècle, le mouvement se précipite encore : l'ère de Meiji serait incompréhensible sans ces transferts et ces mises en place antérieurs, sans cette préalable accumulation de moyens économiques et de capitaux, sans les milles tensions sociales qui en résultent. » (Ibid. : 335).

2 Selon la statistique officielle, en 2005, il y avait au Japon 2 840 000 « foyers agricoles (Nôka) » possédant plus de 0.1ha de terrains agricoles et dégageant un chiffre d'affaires annuel de 150 000 yens (près de 1000 euros) au Japon. Dont 1 950 000 « foyers agricoles vendeurs » possédant plus de 0.3ha de terrains agricoles et dégageant un chiffre d'affaires annuel de 500 000 yens (près de 3333 euros). Et il y avait également 430 000 « foyers agricoles dont l'agriculture est le métier principal », soit 15% du nombre total des foyers agricoles, qui obtiennent leur revenu principal via leur production agricole et dans lesquels plus d'un membre de moins de 65ans travaille plus de 60j ours par an pour leur production agricole (Nôrinsuisan-shô, 2005).

3 Citons encore la remarque générale de F. Braudel sur l'agriculture japonaise qui fait « obstacle » à son capitalisme : « (...) il ne faut pas oublier aussi que la réforme agraire a créé une nuée de micro-propriétaires, les plus petits asservis aux moins défavorisés, et tous sont incapables de se grouper et surtout de laisser la place libre à une agriculture moderne et scientifique » ; « (...), le Japon qui vit avec une population à peu près double de celle de la France sur un territoire, en gros, moitié moins étendu (300 000 contre 550 000 km2) et où la terre arable représente 15% de la surface contre 84% chez nous, le Japon n 'a que de misérables

Du point de vue sociologique au sens classique, nous semble-t-il, les communautés rurales basées sur les petites productions familiales s'opposant au mode de production capitaliste ou à la logique de l'urbanisation ne constituent plus un objet pertinent de recherche. Ceci rien qu'en raison de la situation de pluriactivité généralisée où les agriculteurs assimilent bien le système industriel et urbain tout en restant responsables de leurs petites productions familiales. Dans ce contexte, plutôt devrait-on parler du dilemme de cette population : il doit être complexe avec les aspects familiaux (transmission), fonciers (impôt) et de la production agricole qui peuvent être à la fois des contraintes et des opportunités, en fonction des façons individuelles d'articuler toutes ces préoccupations de type différent pour gérer leurs biens agricoles familiaux. Un exemple simple : la transmission des terrains agricoles peut être une bonne chose du point de vue de la valeur familiale, mais ceci risque d'imposer des contraintes économiques lourdes aux générations futures avec l'obligation du paiement des taxes foncières. Ainsi, la vente de ces terrains ou une mise en valeur de manière non agricole (exemples fréquents : location d'appartements ou de parkings) de ces terrains peuvent constituer un bon choix pour la famille.

En tout cas, à partir du moment où la question doit se poser au niveau de la vie individuelle, notre perspective doit être renversée : au lieu de se poser la question sur la crise de l'agriculture et de la ruralité de manière générale, il faut repenser les apports spécifiques de celles-ci pour chaque individu et les groupes sociaux diversifiés auxquels cet individu appartient dans des contextes contemporains qui sont de plus en plus complexes, multiples et particuliers. Ce qui nous oblige à mettre entre parenthèse la question et le problème généraux sur la situation de crise, et ensuite à aborder des contextes particuliers où la signification de l'agriculture ou de la ruralité peut avoir un certain poids au sein de divers acteurs et de leurs objets.

Contexte particulier : Vieillissement de la population

C'est pouquoi notre présente étude va s'intéresser à un cas particulier du Japon contemporain, qui nous semble intéressant à étudier en terme de nouvelles formes d'articulation de l'agriculture et de la ruralité dans un cadre à la fois individuel et collectif, mais également politique et économique, qui s'inscrit dans un contexte nouveau et marquant la société japonaise actuelle : celui du vieillissement de la population.

Ne recommençons pas à parler des crises ou des risques que ce phénomène peut impliquer dans la société de manière générale4 - ce qui nous amènera au même raisonnement que ce que nous venons de faire plus haut -. Mais, ce contexte nous intéresse dans la mesure où il impose aux individus et à la société d'adopter de nouveaux modes de penser, d'agir et de communiquer dans la vie réelle. Ceci touche, face à l'affaiblissement du corps humain qui est le premier symptôme du vieillissement, les multiples niveaux de la vie qui sont liés les uns aux autres de manière complexe - en tout cas dans la société japonaise industrialisée et post-industrielle -, soit individuel, soit collectif, soit politique, soit économique, soit local, soit régional, soit national etc. Nous aborderons donc dans les prochains chapitres les diverses problématisations concrètes du vieillessement opérées par les différents types d'acteurs concernés par le cas étudié.

Tendance du « retour à la terre (kinô) »

ressources naturelles. L'industrie ne travaille qu'avec la laine, le coton, le charbon, le minerai de fer, le pétrole importés. » (Braudel, 1993 : 341.)

4 Certes, intégrer le vieillissement pèse aujourd'hui au Japon comme un grand défi à la vie des japonais à tous les niveaux de la société : au niveau national, perte de la main-d'oeuvre pour la croissance économique et augmentation du coût de la redistribution : sécurités sociales et services publics ; au niveau régional, gestion publique de la redistribution de plus en plus

décentralisée, crise de transmission d'activités économiques à faible rentabilité (PME, petits commerçants et artisans, agriculteurs, forestiers, pêcheurs etc.) ; niveau de la vie locale, santé, habitation, changements dans les liens sociaux, communautaires, familiaux etc.) D'ailleurs, l'agriculture et la ruralité ont déjà connu ce problème bien avant la population urbaine.

Ici, nous évoquons juste un aspect général dans lequel notre présente étude de cas peut s'inscrire : celui d'une vague du « retour à la terre des retraités salariés (teinen kinô) » qui s'est de plus en plus accentuée au cours de ces dernières années au Japon. Ce phénomène concerne à la fois le monde agricole et le monde des citoyens en général.

Concernant le monde agricole, il est en rapport avec la situation de pluriactivité généralisée. Il s'agit de retraités salariés dont le nombre est grandissant surtout pour ceux de la génération baby-boom, qui étaient soit déjà en réalité des agriculteurs pluriactifs (quelque soit le niveau de leur production), soit des fils d'agriculteurs, partis travailler puis s'installer dans d'autres régions (autres que leur région natale), tout en restant successeurs de leurs terrains agricoles familiaux, soit les épouses de ces derniers qu'elles aient auparavant été femmes au foyer ou non. Aujourd'hui, ce type de population est de plus en plus considérée comme « porteur » de l'agriculture potentiellement importants dans une situation de crise agricole permanente où la diminution du nombre d''agriculteurs continue, en s'accompagant d'un manque permanent d'installation de jeunes agriculteurs5. Du moins, ceci est présent dans les discours officiels de la politique agricole actuelle6. Ceci malgré l'incertitude que cette population implique, car la motivation et la compétence des individus peuvent varier chez les uns et les autres. (Faut-il ici rappeler la question de la vie individuelle ?)

Du côté du monde des citoyens en général, il s'agit également des retraités de la génération baby-boom qui sont à la recherche de nouveaux modes de vie différents de celui du type salarial et urbain. L'acte de cultiver la terre peut, bien au-delà d'un simple loisir, avoir des effets et des intérêts multiples pour la population essentiellement non agricole et rurale, tels que : plaisir de récolter et de consommer sa propre production ; vie au rythme de la nature ; santé physique et mentale ; sociabilité ; possibilité éventuelle d'avoir un revenu supplémentaire etc. C'est en fait dans ce sens-là que la notion d' « Ikigai » (nous l'expliquerons plus bas) est pleinement employée dans notre cas du « Projet Nô-Life », une action publique organisée par la Municipalité de la Ville de Toyota depuis 2004 en collaboration avec la Coopérative agricole de Toyota, qui consiste à promouvoir une nouvelle installation agricole des citoyens en majorité salariale et urbaine et notamment les nouveaux retraités salariés de la génération baby-boom. Là, la visée est de développer un nouveau type d'activités agricoles s'inscrivant dans ce contexte expliqué plus haut du vieillissement et de la tendance de retour à la terre de nouveaux retraités, qui concerne à la fois le vieillissement de la population générale et le problème du monde agricole japonais, et ainsi de faire face à la crise agricole locale représentée par le manque de producteurs et l'augmentation de friches agricoles (délabrement).

Implication de la question d'Ikigai

Ikigai est un terme japonais spécifique désignant littéralement le « sens de la vie » qui imprègne fortement le sens commun des japonais. Ceci pouvant aller tant au niveau de l'interrogation philosophique individuelle « Pourquoi vis-je ? » ou « A quoi sert ma vie ? », qu'au niveau politique et économique « Pourquoi travaille-t-on ? » ou « A quoi sert de l'argent si on n'a pas d'Ikigai ? »7.

5 De 2000 à 2005, la population agricole active a diminué de 14.2% (de 3 890 000 à 3 338 000). (Source : Livre Blanc de l'Agriculture de 2005)

6 L'Etat japonais prête attention aujourd'hui à cette tendance en terme de main-d'oeurve agricole : « Ces dernières années, la question est de plus en plus grandissante sur l'influence socio-économique de la retraite massive de la génération baby-boom qui constitue la plus grande partie dans la structure démographique japonaise. Concernant les membres des foyers agricoles, c'est la génération des 50-54 ans qui constitue la plus grande partie de la population. (...) Désormais, nous nous attacherons au mouvement de cette population ainsi qu'aux personnes originaires d'un foyer agricole travaillant en s'installant ailleurs que leur foyer natal. »

7 Cependant, il est difficile de trouver de terme équivalent dans les autres langues : Kôken SASAKI, sociologue japonais et grand spécialiste de E. Durkheim, relève ainsi dans un récent ouvrage collectif franco-japonais sur le vieillissement (publié en français) « (...) il ne semble pas exister de terme équivalent dans les langues occidentales ou les autres langues asiatiques. Bien que les expressions françaises `joie de vivre' ou `raison d'être' soient assez proches du point de vue du sens, elles appartiennent à un registre philosophique et abstrait et sont ainsi dénuées des connotations d' `ikigai', qui se réfère directement à la vie

quotidienne. ». Selon lui, « ce terme est utilisé dans des contextes où l'on souligne le lien entre l'individu et la société » (Sasaki, 2004 : 119).

Le terme Ikigai apparaît dans notre étude du processus du Projet Nô-Life comme un outil par excellence de penser, d'agir et de communiquer tant pour les acteurs individuels que pour les acteurs institutionnels gestionnaires du Projet. Par exemple, au niveau politique, ce terme apparaît tantôt comme une thématique légitime de la politique municipale pour les personnes âgées avec une approche intégrant le thème du « vieillissement actif », tantôt, pour la politique agricole locale, comme une catégorie de producteurs/trices agricoles qui sont dynamiques mais ne s'inscrivent pas dans la catégorie des agriculteurs professionnels, comme par exemple des femmes ou des hommes âgés de foyers agricoles pluriactifs « dynamiques » qui arrivent à commercialiser leur production à court circuit en dehors du grand marché. Concernant le niveau individuel, les approches deviennent évidemment plus diverses, et le contenu du terme est beaucoup moins clairement défini qu'au niveau politique.

L'intérêt de la présente étude est d'étudier les représentations, les actions et les pratiques qui sont mises en relation au travers de cette notion d'Ikigai ainsi mobilisée dans le contexte du vieillissement, à l'égard de l'agriculture et de la ruralité. Quelles nouvelles significations de l'agriculture et de la ruralité peuvent naître dans un tel contexte particulier ? Telle est donc notre question de recherche de départ.

Représentations sociales de l'agriculture et de la ruralité

Pour répondre à cette question, nous ne pouvons pas dissocier les représentations, les actions et les pratiques des acteurs individuels et institutionnels, de leur relation sociale dans laquelle ils doivent ou veulent jouer. Autrement dit, nous ne pouvons pas les isoler en les juxtaposant les uns aux autres, pour analyser la signification collective et le processus d'émergence ou de construction de celle-ci.

C'est dans ce sens-là que nous introduisons d'abord comme approche analytique de base la notion des « représentations sociales » qui nous permettront d'étudier les réprésentations dans la relation sociale que tisse les différents types d'acteurs au travers de leurs propres actions et pratiques. Nous présenterons plus bas cette approche en essayant d'articuler ces quelques éléments théoriques pour la rendre « opérationnelle » dans notre analyse.

Ensuite, dans les chapitres 3 et 4, nous mobiliserons quelques points de vue anthropologiques et sociologiques tels que le « bricolage », la « transaction sociale » et d'autres, dans notre analyse des modes d'actions et la dynamique des relations sociales au sein de différents types d'acteurs, à partir desquels nous essaierons d'éclairer le processus des représentations, et inversement.

L'articulation possible de ces différents concepts sera à l'épreuve de la réalité décrite dans notre étude de cas. Ensuite, nous ne limitons pas la portée de notre approche théorique au côté explicatif et compréhensif qui nous permettrait d' « éclairer » la réalité sociale et locale en réorganisant les éléments de faits, mais également d'une approche d'intervention qui nous permetterait de revenir à cette réalité faisant l'objet de notre compréhension, au cours de laquelle nous essaierons de relever de nouveaux problèmes et solutions. C'est pourquoi, à la fin du chapitre 3, nous avons essayé de formuler quelques propositions concrètes pour améliorer la situation du Projet étudié.

Importance de l'histoire

Dans cette étude, nous accordons une grande importance à l'histoire. A notre égard, le point de vue historique est important dans deux sens. D'abord, dans le sens de la « longue durée » telle qu'elle fut proposée par F. Braudel. Ceci d'autant plus que notre recherche basée sur l'observation de terrain ethnographique et sociologique risque toujours d'ignorer le temps long de la réalité sociale et locale à force de s'intéresser au

« papillottement » de faits vifs que nous pouvons observer sur l'instant ou le court terme8. Notre objectif de recherche n'est pas de relever la particularité historique et culturelle de notre objet de recherche, mais un tel point de vue nous permettra d'éviter de recourrir à la généralisation immédiate de nos analyses et réflexions sur un cas particulier, et ensuite d'avoir davantage de possibilités de mieux comprendre l'objet, ainsi que de le comparer ultérieurement à d'autres cas particuliers9. Ainsi, dans le chapitre 1, nous essaierons par recontextualiser le cas étudié, en l'inscrivant dans une longue durée de l'histoire locale de la Ville de Toyota. Il s'agit de l'histoire du développement de la Ville de Toyota après 1945, qui est marquée par un mode d'évolution spécifique et complexe entre l'industrialisation, l'urbanisation et la mutation agricole et rurale.

Puis, l'histoire nous préoccupe également au niveau des acteurs et de leur relation. Il s'agit de la « trajectoire sociale » ou de l' « ancrage » des représentations qui donne toujours un sens important à la dynamique actuelle. Ceci rien qu'au niveau des connaissances et des expériences antérieures qui déterminent toujours les éléments de moyens disponibles et « présents » pour un acteur. De ce point de vue-là, nous pourrons mieux comprendre les spécificités des représentations, actions et relations sociales au sein de différents types d'acteurs. Nous devrons ainsi comprendre pourquoi et comment les acteurs essaient de produire ou reproduire leurs objets. Ainsi, dans les chapitres 2 et 3, nous nous attacherons à décrire les trajectoires de chacun des acteurs institutionnels (chapitre 2) et individuels (chapitre 3).

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote