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Promotion de la qualité dans la production agricole : cas de la pomme de terre d'exportation

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par Nicole ANDRIANIRINA
Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques d'Antananarivo - DEA 2006
  

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La fourniture des intrants de production aux paysans producteurs se fait essentiellement en accord de confiance (78,9% des cas). Quelques cas concernent les associations paysannes qui reçoivent une avance en intrants de la part de l'opérateur exportateur qui leur est affilié, mais l'existence matérielle d'un contrat n'est souvent pas vérifiée. Les quelques cas de contractualisation concernent plutôt les gros producteurs : les opérateurs privés qui exploitent de grandes surfaces.

Par ailleurs, en aval, les accords conclus par l'intermédiaire des organismes d'encadrement, entre l'opérateur exportateur et les producteurs, constituent l'unique transaction officielle. Les opérateurs se lançant dans la production, quant à eux,

s'adressent directement à la clientèle mauricienne. Ces deux cas concernent 52,6% des producteurs. Pour le pourcentage restant, il s'agit, soit d'accords de confiance verbaux entre associations et unions ou de transactions sporadiques entre producteurs et collecteurs. Ce n'est qu'au sein des unions que l'on retrouve un système de contrôle des prix par fixation d'un prix plancher, qui est de 1 200 Fmg en décembre 2004. Ce contrôle est notamment le fait de la disposition de locaux de stockage et d'un système de rémunération différé mais garanti des producteurs.

Les systèmes de commercialisation traditionnels reposent sur la vente aux collecteurs de la production, que ce soit pour les exploitants individuels ou les associations. Ces collecteurs primaires organisent le transport à partir de petits marchés jusqu'à des points de collecte, marchés spécialisés où les collecteurs grossistes s'approvisionnent. Ceux-ci écoulent les produits sur les marchés de détail de la capitale. Les marchés d'Antsirabe ne consomment que 15% de la part commercialisée. Ils jouent aussi le rôle d'intermédiaires pour les marchés urbains côtiers. Les produits du Vakinankaratra et de Fianarantsoa s'acheminent vers le Sud, Sud-Est et Sud-Ouest. Les marchés de gros d'Antananarivo absorbent 80% de la part commercialisée, qui est départagée entre la capitale (70%) et les marchés de Toamasina (13%), de Mahajanga (5%), nord et nord est de l'île (12%) [22]. Les détaillants sont constitués par les marchés de quartier, les épiceries et grandes surfaces. C'est seulement à ce stade qu'on rencontre un triage sommaire des produits et une esquisse de segmentation du marché. Les fluctuations des prix aux producteurs dans l'année, présentés en Annexe 6, correspondent aux périodes de grande récolte ou de soudure. La pomme de terre n'a été exportée avant 2004 que sur les Comores et pour une quantité et valeur faibles : il n'a été enregistré que 50,3 t pour l'année 1999, et 45,8 t pour 2000 [7]. Son prix FOB à l'export est de 6 FF/kg en 2000 [22].

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