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Promotion de la qualité dans la production agricole : cas de la pomme de terre d'exportation

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par Nicole ANDRIANIRINA
Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques d'Antananarivo - DEA 2006
  

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1.6.2. Niveaux de production

1.6.2.1. Allocation des surfaces : primauté de la variété Meva

La production de la variété Meva concerne toutes les exploitations individuelles enquêtées. Elle varie de 20 à 90% de la production des pommes de terre en terme de tonnage, avec une moyenne de 50% ; suivie de la variété Pota. Seules les sociétés d'opérateurs exportateurs peuvent se risquer à produire exclusivement le Spunta. Les petits exploitants individuels enquêtés en produisent en moyenne 20%, quelques-unes jusqu'à 50%.

1.6.2.2. Variétés anciennes et variétés améliorées : un équilibre entre autoconsommation et ventes

Les 68,4% des producteurs ont abandonné la culture des variétés anciennes (garana, ovy gasy, ...). Ils produisent en moyenne 94,7% de variétés améliorées notamment issues du FIFAMANOR (Meva, Pota,...) avec un rendement moyen de 13 t/ha. Pour les autres, les quantités de pommes de terre améliorées produites vont de 10 à 34% de la production totale de pommes de terre. Ces variétés anciennes sont allouées pour 50 à 90% à l'autoconsommation tandis que les variétés améliorées autoconsommées varient entre 0 et 10% pour 52,6% des exploitations.

1.6.2.3. Ressources et choix techniques :

Les 75% des exploitants adoptent la pomme de terre comme première spéculation agricole. Le calendrier cultural peut comprendre annuellement 3 cycles de plantation de pomme de terre, comme présenté en Annexe 5 selon les types de sol et leur affectation. Seule la production du Spunta est restreinte à la saison intermédiaire conformément aux exigences du marché mauricien.

La majorité des exploitants, soit 57,9%, est expérimentée en culture de pomme de terre avec plus de 10 ans de pratique : 36,8% bénéficient de projets d'appuis techniques, notamment du CTHA ; tandis que 26,3% ont déjà expérimenté un partenariat avec FIFAMANOR notamment pour la production de semences. En ce qui concerne le niveau scolaire des exploitants, 26,3% d'entre eux savent à peine lire et écrire. 21,1% ont achevé les études primaires et 36,8% ont pu suivre des études

secondaires. Le système qualité à choisir, notamment la gestion documentaire, doit en tenir compte.

La fréquence d'achat de semences améliorées est bonne : 1 à 3 ans pour 68,4% des enquêtés ; provenant en grande majorité de FIFAMANOR et de ses groupements de producteurs de semences affiliés. L'unanimité des enquêtés a adopté la culture en billons, un nombre de 2 buttages par cycle, et seuls 5,3% associent culture de variétés améliorées et arboriculture fruitière.

Le pourcentage d'achat de fumier est très variable d'une exploitation à l'autre, variant de 10 à 100%. La moyenne est de 57,8%. L'usage de compost n'est guère généralisé ; et le pourcentage de conformité d'emploi des engrais aux directives des techniciens est supérieur à 80% pour 63,2% des individus. Celui de l'usage des produits phytosanitaires est en moyenne de 66,6%.

Les sols préférentiels, touchant 57,9% des enquêtés, sont les « tany mando » : sols argilo-humiques des berges disposant d'un système d'irrigation approprié. Les 26,3% exploitent majoritairement les tanety : sols ferralitiques des collines ; tandis que 15,8% cultivent en contresaison sur les rizières. Les 63,2% des enquêtés produisent la pomme de terre en deux saisons : culture de saison et de saison intermédiaire.

Les outils de traitement phytosanitaire recensés sont indispensables à toute forme d'exploitation : du simple, pour 47,4% des enquêtés, au professionnel pour le reste. La plupart du temps, il s'agit de matériels communautaires aux associations. Par contre, 89,5% n'utilisent que du matériel de travail de la terre sommaire : l'an gady. L'usage de la charrue est peu commun dans la région étant donné les propriétés arables du sol. De même, le recours au stockage est peu courant : 47,4% ne disposent d'aucune installation à vocation de stockage. Le système le plus usité est la mise en terre ou en sacs pour une courte durée. Quelques unions disposent de magasins de stockage en vrac ventilés ou non, et exceptionnellement de système à palettes ventilées par convection naturelle, à capacité inférieure à 65 tonnes pour des groupements subventionnés. Les magasins de stockage de capacité supérieure, jusqu'à 670 tonnes, restent l'apanage des opérateurs privés de la filière, et sont encore pour la plupart en cours de construction.

1.6.3. Intégration au marché

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille