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Promotion de la qualité dans la production agricole : cas de la pomme de terre d'exportation

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par Nicole ANDRIANIRINA
Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques d'Antananarivo - DEA 2006
  

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II. Résultats

1. Analyse fonctionnelle de la filière

1.1. Contexte historique de la production

La Région du Vakinankaratra a cultivé la pomme de terre dès le XIXème siècle. La première décennie de production vit la culture comme un produit de luxe réservé à l'élite. Cependant, les crises économiques de 1980 et ses retombées sur l'insuffisance en produits de première nécessité en fit un substitut efficace du riz, qui a alors connu une élévation de prix d'environ 50%. Dès lors, les prix du riz, du maïs et de la pomme de terre subissent les mêmes variations depuis 1986. [23].

La vulgarisation de ce tubercule se fit notamment grâce au FIFAMANOR dès 1972 en étroite collaboration avec le FOFIFA, relayé par des programmes et projets d'envergure nationale ou internationale tels l'ASARECA et le PAPAT. De 1975 à 1999, la pomme de terre a connu une évolution de la production passant de 121 000 à 291 000 t et une surface cultivée de 21 000 ha à 49 000 ha, soit presque un triplement de la production et un doublement de la surface selon les statistiques agricoles. Actuellement, elle détient la 4ème position au niveau national en terme de tonnage produit, après le riz, le manioc et la patate douce [21].

En ce qui concerne le mode de consommation, si les ménages urbains considèrent la pomme de terre comme un aliment de complément ou d'accompagnement du riz, dans les zones productrices, elle joue plutôt un rôle de substitution [8].

1.2. Opportunités régionales et politique économique nationale

Des études de filière ([2], [13]), incluant les échanges commerciaux de la région Océan Indien, démontrent une complémentarité certaine en matière de production agricole entre ces pays. Ainsi, la pomme de terre de consommation rencontre un débouché de 8 000 à 10 000 t à l'île Maurice dont un quota de 1 500 t à 2 000 t pour Madagascar [20] et d'au moins 50 t aux îles Comores [25], entre autres. Ce cas est partagé par la pomme de terre avec d'autres fruits et légumes tels les oignons, les carottes, le kaki, la fraise, le manioc.

La création d'opportunités d'exportation pour un développement durable coïncide avec les référentiels nationaux sur la réduction de la pauvreté et le développement rural, à savoir les objectifs 3 et 4 de l'axe stratégique n°2 du DSRP [27] et les 2ème et 3ème orientations citées dans le référentiel PADR [28]. Sur cette lancée, le marché mauricien, depuis toujours inaccessible vu les barrières phytosanitaires, s'est effectuée récemment avec la signature des accords cadre sur les échanges commerciaux [10].

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