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Optimisation du sytème de gestion des déchets solides municipaux de la commune urbaine de Ouagadougou

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par B. Denis Akouwerabou
Université de Ouagadougou - DEA en économie 2007
  

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II) Le modèle théorique de l'étude

La présentation des modèles théoriques ainsi que les résultats empiriques a permis de faire ressortir l'état de l'art de la recherche dans le domaine de la maîtrise des coûts de gestion des MSW. Chacun de ces modèles présente un certain nombre d'avantages et des limites. Le choix d'un modèle dépend aussi bien des objectifs de l'analyse que de la disponibilité des données. Les prochains paragraphes présentent les différents blocs du modèle dynamique non linéaire retenu.

II.1) Le cadre théorique

Le fondement théorique de cette recherche sur les possibilités d'optimisation du système entier de gestion des déchets solides de la commune urbaine de Ouagadougou se base sur la théorie des économies d'échelle.

Le coût moyen19(*) global d'une entreprise peut demeurer constant, augmenter ou diminuer à mesure que la production s'accroît. Lorsque le coût moyen baisse, à mesure que la production augmente, on dit que l'entreprise réalise des économies d'échelle (ou que les rendements d'échelle sont croissants). Lorsque le coût moyen ne varie pas quel que soit le niveau de la production on dit que les rendements d'échelle sont constants

Nombreux sont les facteurs qui peuvent expliquer le fait que les coûts moyens d'une entreprise baissent avec l'augmentation du niveau de la production. Tout d'abord, les coûts fixes de mise en place ne varient pas avec la production. Par exemple, une entreprise d'édition supporte d'importants coûts lors de la première édition d'un ouvrage (rémunération des acteurs, saisie du texte, etc.) Mais le fait d'augmenter le tirage de cinquante à cent exemplaires ne double pas ces coûts, car la production des livres supplémentaires ne provoque en fait qu'une faible augmentation des coûts. (Dennis et al 1998). Les coûts moyens tendent aussi à baisser avec l'augmentation de la production pour une seconde raison. Lorsque la production s'accroît, l'entreprise peut employer son personnel à des tâches plus spécialisées.

Certaines fonctions d'une entreprise peuvent bénéficier d'économie d'échelle alors que d'autre sont soumises à des déséconomies d'échelle. Pour savoir que l'entreprise dans son ensemble bénéficie d'économie d'échelle, il est nécessaire d'apprécier la contribution de chaque fonction aux coûts totaux. Ainsi même si on peut réaliser la totalité de la production d'une entreprise sur un seul site, il peut ne pas être efficient de le faire lorsque les coûts de transport sont très élevés.

Lorsque le coût moyen diminue alors que la production augmente, il y a présence d'économies d'échelle. Dans ce cas de figure le coût marginal20(*) est inférieur au coût moyen. Dans le cas de déséconomies d'échelle (taux de croissance des coûts plus fort que celui de la production) le coût marginal est supérieur au coût moyen. On peut donc mesurer les économies d'échelle en calculant le rapport du coût moyen au coût marginal21(*). Soit S ce rapport, lorsque S est supérieur à un il y a des économies d'échelle. Les rendements d'échelle sont constants lorsqu S est égal à l'unité et sont décroissants dans le cas où S est inférieur à l'unité.

Haldi et al (1967) montrent qu'il y existe des économies d'échelle liées à l'augmentation du niveau de capital physique et humain utilisé. Leurs résultats confirment la conclusion selon laquelle il existe bien des rendements croissants pour ce qui concerne les équipements, y compris lorsqu'il s'agit de très grosses installations (Dennis et al, 1998). Johnston (1990) montre que lorsque le niveau de production est bas ; toute augmentation de la quantité de capital engendre des économies d'échelle.

Il existe cependant un niveau de production minimum Q* à atteindre afin de pouvoir bénéficier des économies d'échelle. Ce niveau de production, Q* représente la taille minimum optimale (TMO)22(*) qui est le niveau de production le plus bas a atteindre afin de pouvoir minimiser le coût moyen à long terme.

* 19 Coût total divisé par la production totale

* 20 Dérivée du coût total par rapport à la production

* 21 C'est la mesure par la fonction de coût ; mais on peut également les définir à partir de la fonction de production

* 22 La comparaison entre la TMO et la taille du marché permet de déterminer le nombre d'entreprises susceptibles exploitées ce marché

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