WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Contribution de l'oralité à  l'étude des relations entre les pygmées Baka et les Bantous au sud-est du Cameroun ,des origines à  1960

( Télécharger le fichier original )
par Joseph Jules SINANG
université de yaoundé1, Cameroun - maà®trise 2004
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

B. La configuration des villages

Les Allemands, pour mieux avoir de l'emprise sur leurs sujets, ont sommé les populations de quitter la forêt pour s'installer le long des pistes de ramassage. Ce fut l'apparition des villages-rues. Les Baka attachés à leurs partenaires s'installèrent à leurs côtés mais vivant en retrait car, la distance entre eux était plus qu'une loi sociale, un véritable tabou7(*).

Des chefferies furent organisées afin d'avoir la mainmise sur le maximum d'individus. Nombreux sont les vieillards qui se souviennent encore des rencontres permanentes entre le chef de subdivision Hockmann et les différents chefs Bantou qu'il installait8(*). Les Baka ne furent pas associés à l'administration coloniale comme auxiliaires à l'instar de leurs voisins Bantou. Le système colonial avait ainsi fait prendre un grand coup à la relation équilibrée qui existait naguère entre les deux peuples. Les Bantou avaient désormais une autorité établie sur les Baka.

Les différentes administrations coloniales avaient, de façon insidieuse, établi la supériorité des Bantou sur les Baka. Cette hiérarchie sociale connut son point culminant durant la période française. Les autorités coloniales de cette époque, dans le cadre de la «mise au pas» des populations, avaient fait du regroupement sur la voie publique une contrainte. Cette disposition était réglementée par la lettre circulaire N° 685 C du 10/12/19209(*).

Les noms des villages, à partir de cette mesure, étaient adjoints des qualificatifs «anciens» et «nouveaux». C'est le cas des villages Ngatto Ancien, Ngatto Nouveau, Malea Ancien et Malea Nouveau,Zoulabot ancien et nouveau... en pays Kounabeemb. Certains villages ont préféré conservé leur dénomination. Il arrivait que les colons changent systématiquement d'appellation. A cet effet, Salaboumbé était devenu Kinshasa et Kouméla, Brazzaville. Au lendemain de l'accession à l'indépendance, les populations sont revenues à leur ancienne appellation marquant par ce fait leur attachement à leur passé. Le brassage entre les deux populations était toujours respecté. Les chefs Bantou avaient la charge d'organiser les populations dans le cadre des travaux de la colonie1(*)0.

C. Les travaux d'utilité publique

La décision des autorités coloniales de regrouper les populations le long des routes avait pour but de faciliter les réquisitions de la main-d'oeuvre pour ravitailler les chantiers publics et assurer le portage. Bien que ce travail ait eu un caractère contraignant, il n'était pas moins régi par une réglementation qui prévoyait une rémunération aux chefs de village. Selon le commandant Marabail, le droit de recrutement était d'un mark par tête pour un contrat de dix jours. Par ailleurs, chaque chef de village recevait un mark par homme de son village enrôlé1(*)1. Les chefs Bantou se mirent à livrer les Baka comme main d'oeuvre. Plusieurs Baka se réfugièrent dans la forêt emportant avec eux quelques Bantou qui avaient opté pour le refus1(*)2. Ils étaient recherchés ardemment par certains Bantou qui, pour le compte des administrations coloniales, se livraient à une véritable chasse à l'homme dans les villages et campements. Aujourd'hui encore, l'arrivée d'un inconnu dans un campement Baka est suivie de la fuite des habitants dans les buissons environnants.

Les Baka s'occupaient principalement du tracé des pistes dans les chantiers de construction des voies de communication. Les Bantou étaient chargés de faire le terrassement1(*)3. plusieurs vieillards des deux communautés évoquent de façon pathétique, leur participation au chantier de construction de la route Yokadouma-Moloundou débutée en 1938.

La récolte du caoutchouc avaient aussi mobilisé les deux communautés. Les Baka étaient chargés de repérer les arbres et les lianes à caoutchouc tandis que les Bantou s'occupaient de la cueillette. L'évacuation des produits se faisait par portage jusqu'à Eséka, gare terminus de la voie ferrée du centre. Les Bantou concernés par le portage et les Baka étaient impliqués dans la production. Ils assuraient aussi le ravitaillement des travailleurs en viande. Les chantiers d'extraction des minerais et d'exploitation forestière avaient également mobilisé l'ensemble des populations du Sud-Est.

Les administrations coloniales avaient créé des structures qui utilisaient les deux communautés à la fois tout en faisant des Baka les subalternes des Bantou. Ceci était beaucoup plus perceptible sur le plan économique.

II. L'économie coloniale

L'exploitation des nombreuses ressources naturelles dont regorge la région du Sud-Est marque une étape cruciale dans les relations entre les Baka et les Bantou. Celle-ci a considérablement modifié le rythme de vie de ces deux populations. A ce sujet, Bahuchet écrit ce qui suit :

Ce sont les modifications du mode de vie des villageois qui influent sur le mode de vie des Pygmées [...] Les modifications s'effectuent toujours par rapport à ces relations, soit que l'évolution de l'économie des villageois influence le mode de vie des Pygmées, soit que les Pygmées évoluent en réaction à leur liaison avec les villageois1(*)4.

A. Le commerce extérieur

Le commerce occupait une place de choix dans l'économie coloniale. Les compagnies concessionnaires s'activaient dans le Sud-Est à acheter le caoutchouc, l'ivoire et les palmistes. Or, ces objets dont les colons avaient besoin étaient produits en majorité par les Baka. Les alliances contractées autrefois entre les deux peuples étaient mises à contribution dans le déroulement de ces échanges. Cependant, la donne avait changé. Ce n'était plus l'excédent de production qui était échangé, il s'agissait plutôt d'un véritable travail destiné à ravitailler le Bantou en produits commerciaux. Ce dernier envoyait le Baka chasser dans la forêt. Il mettait à sa disposition des armes (machettes, flèches, lances, arbalètes) contre une rétribution qui était largement inférieure au service rendu1(*)5.

L'ivoire, le principal produit échangé, était produit en majorité par les Baka. Les Noirs ne se contentant que de ramasser des produits qui traînaient dans la forêt. En 1889, le docteur Plehn observe que «dans la région de la Ngoko, les cinq sixième de l'ivoire exporté proviennent des éléphants abattus par les chasseurs Pygmées»1(*)6. Dans le même sens, Gaillard fait savoir que «Tous les chefs ont une ou plusieurs familles de nains, appelées Babinga, qui chassent l'éléphant pour leur compte»1(*)7. La symbiose initiale tournait ainsi en vassalité où, le Baka se mettait au service de son ancien associé.

Il en était de même concernant la production du caoutchouc où chaque village était tenu de fournir sous peine d'emprisonnement dix à cinquante kilogrammes par jour1(*)8. La forêt du Sud-Est, riche en essences et lianes de caoutchouc, livrait avant la première guerre mondiale deux cent à trois cent tonnes par mois1(*)9. La région de Moloundou servait de base d'exploitation où la Sud-Kamerun Gesellschaft disposait en 1910 de dix factoreries, seize postes, quarante trois employés européens2(*)0.Les Baka. étaient confinés aux tâches de producteurs primaires pour le compte des Bantou qui s'étaient interposés en écran ne permettant aucun contact entre les Baka et les Européens. Les produits européens issus des échanges avec les produits des Baka transitaient absolument par les Bantou. Ces derniers décidaient de la nature et de la quantité à leur donner comme rétribution. Crampem en 1890 fait savoir que :

Pour causer un peu librement avec les Bayaga, j'étais obligé de chasser les Mfang des environs de ma tente : ceux-ci ne voulaient pas en effet de conversation particulière, car ils avaient grand peur que je n'apprisse aux chasseurs le prix réel de l'ivoire2(*)1.

On comprend dès lors la duperie utilisée par les Bantou qui s'étaient livrés à une véritable exploitation des Baka, ceux-ci s'étant résolument mis à leur service.

B. La Prolétarisation des Baka

L'introduction de la monnaie dans le circuit économique fut un facteur qui a également pesé sur la nature des relations entre les Baka et les Bantou. Elle conditionnait l'accès aux produits importés dont l'usage était devenu courant dans la société africaine. L'organisation sociale des Bantou même n'en fut pas moins affectée. Désormais, ils intègrent la monnaie dans la dot2(*)2.

L'introduction des cultures de rente, source de devises avait apporté des habitudes nouvelles. La pratique de la cacao culture avait fait abandonner en partie aux Bantou des activités de chasse. Ils avaient adopté une agriculture diversifiée. Cependant la primauté revenait à la culture du cacao, source de devises. Les cultures vivrières relevaient désormais de la seule compétence de la femme.

Cette situation a accentué la dépendance des Baka vis-à- vis des Bantou qui avaient grand besoin de la main d'oeuvre afin d'augmenter leurs capacités productives. Les Bantou avaient recours aux Baka qui travaillaient dans leurs plantations , chassaient du gibier à leur compte, moyennant quelques tubercules, des céréales et des vieux vêtements2(*)3. Les Baka passaient donc du statut de chasseurs-collecteurs à celui d'ouvriers agricoles. Représentant une main d'oeuvre gratuite et servile, chaque Bantou voulait en avoir autant que possible. Wandjore René, Chef du village Mbateka nous a expliqué de quelle façon ils apprivoisaien les Baka : « nous sommes allés les chercher, on les attirait en leur donnant des choses, dès lors ils sont devenus nos pygmées. Mon homonyme Awouma a même perdu sa vie en allant chercher les Pygmées»2(*)4.

Photo 4 et 5

Les patrons Bantous, regard serein et confiants

Famille baka au service d'une femme bantou

Pygmée4

milieux de vie, les Baka étaient dépersonnalisés. Ils adoptaient les noms de leur tribu d'accueil et tous les enfants venant au monde étaient rangés dans la progéniture du Bantou duquel ils relevaient2(*)5. Ainsi, les pourparlers de mariage entre deux Baka engageaient leurs tuteurs respectifs2(*)6. La compensation matrimoniale limitée aux travaux champêtres et aux parties de chasse pour la belle-famille pendant trois ans profitait au Bantou tuteur de la fille.

La communauté Baka du village Massiang située à un kilomètre sur la route de Moloundou est issue d'une transaction opérée entre Dey Paul du village Moampack sur la route de Lomié, grand propriétaire des Pygmées, et son ami Djembé qui lui avait exprimé le voeu d'en avoir quelques-uns2(*)7. Tous les Pygmées de Massiang se présentent comme les enfants de Dey Paul . C'est d'ailleurs ce nom qui figure comme nom de leur père sur leur carte nationale d'identité. Ce cas n'est pas unique, un vieillard Bangando nous a confié que : «mon père avait un village de pygmées, on les appelait par le son du tam-tam»2(*)8.

La présence des Baka auprès des Bantou était d'autant plus nécessaire que la plupart des villages connaissaient l'exode rural. Les jeunes Bantous étaient attirés par les chantiers d'exploitation forestière et par les opportunités d'emploi qu'offrait l'urbanisation naissante. Les Baka étaient amenés à combler leur départ auprès de leurs parents. Les hommes se faisaient utiliser dans les cacaoyères et les femmes aidaient celles des Bantou dans le ramassage et la culture vivrière. A cette occasion, les Baka s'initiaient à la pratique de l'agriculture ; ils exploitaient quelques lopins de terre à proximité de la plantation du Bantou qui malgré tout avait l'initiative de vente . Le régime alimentaire des Baka avait subi de ce fait quelques légères modifications. A l'igname sauvage, leur principale nourriture s'était ajoutée la consommation des tubercules ainsi que la connaissance de quelques arbres fruitiers2(*)9. La langue Baka était aussi altérée car elle subissait les influences des langues bantoues. Les Baka étaient assimilés à leurs ethnies d'adoption. Dès lors, on parlait de Pygmées-Bangando, Pygmées-Mpyémo...etc. pour ceux de l'Est , et de Pygmées-Tikar ou Pygmées-Ngumba pour leurs semblables des provinces du Centre et du Sud.

De même les termes patron, maître, tuteur empruntés au jargon colonial faisaient leur apparition dans le langage courant. Bahuchet note à cet effet que :

Le système ancien d'alliance fondé sur le besoin réciproque se transforme en conséquence en un système autoritaire. La brutalité coloniale provoquant par résonance un durcissement des relations entre Grands Noirs et Pygmées3(*)0.

Il arrivait même que le Bantou inflige des châtiments corporels au Baka qui, dans sa révolte, changeait de tuteur. Ce changement d'allégeance était à l'origine des conflits entre les Grands Noirs qui finissaient par s'entendre. Des noms dévalorisants étaient attribués aux Baka qui étaient désormais appelés des «ebayaga» c'est-à-dire rabougri, dur à cuire... Le Pygmée cristallisait tous les maux : voleur, paresseux, sauvage, menteur. En retour, il prenait le Bantou pour un méchant, un usurpateur et malgré tout pour un maître. Le Pygmée jouissait néanmoins d'une reconnaissance de la part des Bantou à cause de sa grande maîtrise des secrets de la forêt ; d'où le caractère ambivalent de son statut auprès du Bantou qui malgré cette reconnaissance, le plaçait néanmoins au bas de l'échelle sociale3(*)1.

Il existait désormais entre les Baka et les Bantou un fossé que la religion chrétienne allait tenter de combler, ceci au grand dam de leurs cultures respectives.

III. L'influence du christianisme

A l'instar des autres régions du Cameroun, le Sud-Est a connu l'agression de deux forces en provenance du continent européen. Il s'agit de l'action coloniale et de l'action missionnaire. L'une comme l'autre, elles étaient décidées à s'immiscer dans la vie des peuples, chacune avec ses méthodes propres et en fonction de ses objectifs. La colonisation dont le but était de se procurer les biens introuvables en Europe procédait par la brutalité tandis que la religion qui venait convertir les âmes proposait aux populations une vie future meilleure. Ces deux actions connaissaient des fortunes diverses auprès du peuple. Pendant que l'action coloniale était refusée, eu égard aux nombreuses résistances, les populations adhéraient de façon spectaculaire à l'évangile de Jésus-Christ , qui a considérablement influencé leur manière de vivre.

A. Le rapprochement entre les peuples

Le missionnaire dans sa quête d'âmes était porteur d'un message spirituel qui, au plan humain, trouvait sa formulation dans la convention des droits de l'homme. Ce faisant, il ajoutait un élément divin à savoir la «tendresse de Dieu»envers l'homme. Il prônait des valeurs d'égalité, de justice et d'amour entre les peuples. Ces enseignements trouvaient un écho favorable auprès des Bantou qui laissaient s'effondrer les vieux mythes et clichés qu'ils avaient conçu vis -à- vis des Baka. Massa Ernest nous a confié à ce sujet que «les missionnaires nous ont demandé de collaborer avec eux, qu'ils étaient des Hommes comme nous ; nous l'avons compris et accepté comme tel»3(*)2.

Il faut dire que les Bantou ont eu à revoir leur attitude vis à vis des Baka parce qu'ils étaient animés par la recherche du salut au dernier jour car, les missionnaires leur enseignaient que, le chemin pour aller à Dieu passe par l'amour du prochain3(*)3.

Le Bantou se croyait à cet effet investi d'une mission de civiliser le Baka. Un notable Bangando nous a t-il confié : «Nous avons décidé de les sortir de la forêt ». Ce qui renforçait davantage l'attitude paternaliste exercée à l'endroit du Baka. Il nous est arrivé de nous rendre à l'évidence de ce complexe de supériorité au cours de notre enquête. Un jour , nous demandions à un Baka de nous dire pourquoi il préférait vivre en forêt ; un Bantou se targuant de leur mission civilisatrice s'empressa de répondre : «Mon fils c'est le combat que nous menons depuis des années»3(*)4. Le R.P. Trilles abondant dans le même sens, parle d'intérêt naturel de tout chrétien de se pencher sur ses frères déshérités pour les relever3(*)5. Cependant, l'on peut s'interroger sur le silence des religions occidentales au sujet des brimades perpétrées sur les populations et sur l'exploitation à outrance des richesses dont regorgeait la région. On en vient à se demander si cette évangélisation n'avait pas d'autres motivations .

* 7 S.C. Abéga, Pygmées Baka le droit..., p.16.

* 8 Plusieurs enfants portent le nom de Hockmann, ce colon allemand qui a profondément marqué leur esprit.

* 9 S. Ango Mengue, «L'Est-Cameroun...», p.110.

* 10 Epakwa Sébastien, entretien du 12 novembre 2004 à Massiang.

* 11 Marabail (le commandant), Etudes sur les territoires du Cameroun occupé par les troupes françaises, Paris, Larousse, 1919, p.57.

* 12 Mokoulagna Basile, entretien du 26 février 2005 à Mbol XII.

* 13 Mossus David, entretien du 12 novembre 2005 à Massiang.

* 14 S. Bahuchet, «Les Pygmées aujourd'hui ...», p.32.

* 15 Ambatta Philippe, entretien du 10 avril 2005 à Moloundou.

* 16 H. Guillaume et al., Encyclopédie des Pygmées Aka...p196.

* 17 Ibid.

* 18 S. Ango Mengue, «L'Est-Cameroun...», p.110.

* 19 Rudin Henry, Germans in the Cameroons, London, Yale University Press, 1938, p.250.

* 20 Ibid.

* 21 H. Guillaume et al., Encyclopédie des Pygmées Aka...p197.

* 22 Assé Martin, entretien du 5 janvier 2005 à Yokadouma.

* 23 Ambatta Philippe, entretien du 10 mars 2005 à Moloundou.

* 24 Wandjoré René, entretien du 12 avril 2005 à Mbangoye I.

* 25 Mambé Eugène, entretien du 11 avril 2005 à Nguilili.

* 26 Brisson, «Les Pygmées sont-ils voués à l'extinction ? », Développement, 1979, p.18.

* 27 Informations recueillies à Massiang le 5 novembre 2004 auprès des Baka et des Mpouopo'oh fils de Djembé.

* 28 Gilbert Mongonado Baou, entretien du 14 avril 2005 à Mbangoye.

* 29 Moampi Romain, entretien du 13 avril 2005 à Mbangoye I.

* 30 S. Bahuchet, «Les Pygmées aujourd'hui ...», p.14.

* 31 Le Pygmée est à la fois craint et méprisé par le Bantou.

* 32 Djasso, entretien du 10 mars à Mbangoye.

* 33 Enseignements du catéchisme de l'Eglise Catholique.

* 34 Basile Mekoulagna, entretien du 27 janvier 2005 à Mbol XII.

* 35 Trilles, L'âme du Pygmée..., p.1.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius