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Heidegger et le problème anthropologique: le statut du "dasein" dans l'ontologie fondamentale

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par Aimé MBAINDIGUIM GUEMDJE
Université Catholique d'Afrique Centrale - Institut Catholique de Yaoundé (UCAC-ICY) - maitrise en philosophie 2005
  

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I.1.1.2. Le stade éthique

Le saut dans le stade éthique a lieu lorsque, dans son désespoir, l'individu se choisit lui-même : << Puisque je ne puis choisir absolument que moi-même ce choix absolu de moi-même constitue ma liberté, et c'est uniquement par cet acte que j'ai posé une différence absolue, celle entre le bien et le mal. »10 Dans le stade éthique, il ne s'agit plus ici de plaisir mais de devoir. La satisfaction recherchée est celle procurée par le sentiment du devoir accompli, celle de la bonne conscience.

L'existence éthique s'est choisie comme être-soi et a ainsi gagné l'indépendance à l'égard de l'extérieur, elle est la résultante d'une prise de décision, et avec elle la vie acquiert sérieux et continuité. Le temps est vécu dans la durée qu'assure la fidélité à soimême et à ses engagements. Aussi le mariage est-il pour Kierkegaard la décision éthique par excellence. Pourtant ce stade n'est pas non plus capable de conduire à un plein accomplissement. Car l'homme de l'existence éthique reconnaît, à travers la possibilité de la faute, qu'il n'est pas en possession des conditions d'une vie éthique

9S. Kierkegaard, L'existence, op. cit., p. 49. 10 Ibidem, p. 54.

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idéale, parce qu'il est dominé par le péché. L'issue favorable de cette existence est d'accéder au stade religieux.

I.1.1.3. Le stade religieux

Selon la conception chrétienne, l'homme, qui se reconnaît pécheur, comprend qu'il ne peut se libérer seul du péché. Dieu, et uniquement lui, permettra l'accès à la vérité: le contenu de la foi est le paradoxe selon lequel l'éternel est venu dans le temps, c'est-à-dire que Dieu s'est fait homme.

Puisque Dieu a dû aller vers les hommes pour leur donner la vérité, la preuve est établie que l'homme n'est pas en mesure d'accéder par lui-même à la vérité, et donc qu'il doit recevoir de Dieu la condition de ce dernier saut. Dans la foi, l'homme se fonde sans réserve en Dieu. Kierkegaard récuse radicalement toute tentative de rationalisation de la foi et, chez lui, le sentiment religieux demeure l'expression du hiatus infranchissable entre nature et esprit, temps et éternité.

En somme, pour le « penseur religieux », (car c'est ainsi que la plupart des exégètes de ce philosophe danois le nomment11), affirmer qu'il revient à l'homme de se réaliser, c'est soutenir que la réussite de sa vie est la grande affaire de toute existence. Cette existence humaine doit être perçue comme une « tâche ardue », comme une réalisation de soi de longue haleine qui doit s'inscrire dans le temps et dans l'éternité. Ainsi, du stade esthétique au stade religieux en passant par le stade éthique, la description de l'existence chez Kierkegaard se présente comme « une phénoménologie existentielle » dont la finalité est de conduire l'homme à un saut existentiel qualitatif. Cette phénoménologie inaugurée par Kierkegaard sera reprise par Husserl, mais dans une tout autre perspective sur laquelle il convient de nous y appesantir.

11J. Russ, Les Auteurs, les (uvres. La vie et la pensée des grands philosophes. L'analyse détaillée des wuvres majeures, Bordas, Paris, 1996, p. 313; D. Huisman et A. Vergez, Histoire des philosophes illustrée par les textes, op. cit., p. 251 ; O. Cauly, Kierkegaard, op. cit., p.14.

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I.2. De la réduction phénoménologique à la primauté du moi

pur : la substitution de l'égologie à l'ontologie

Les 23 et 25 février 1929, Husserl prononce à la Sorbonne de Paris quatre conférences tonitruantes qui, publiées en 1931, vont former les Méditations cartésiennes12, un titre, sans nul doute, inspiré des Méditations de Descartes, considérées comme le prototype de la prise de conscience philosophique. Ces conférences sensationnelles, avant même leur publication, seront qualifiées par l'auteur

d' uvre déterminante de son itinéraire philosophique :

« Les Méditations cartésiennes, déclare Husserl, seront l'°uvre majeure de ma vie, une esquisse fondamentale de la philosophie qui me revient en propre, une °uvre fondamentale de méthode et de problématique philosophique. Mais le plus important est que je me sens appelé à intervenir par là de manière décisive dans la situation critique oil se tient aujourd'hui la philosophie allemande. »13

C'est donc en demeurant dans cette uvre majeure où Husserl confronte sa pensée à celle de Descartes que nous tâcherons de mettre en relief le caractère égologique de son entreprise phénoménologique.

I.2.1. La réduction phénoménologique

Les Méditations de Descartes constituent le prototype du retour de l'homme sur lui-même, de la démarche orientée vers le sujet. En effet, par le doute méthodique et universel, Descartes s'efforce de nous arracher à l'objet pensé (toujours douteux) pour nous révéler l'homme comme sujet pensant dont l'existence est indubitable. Ce moment du cogito est aussi présent dans l'itinéraire husserlien. Mais l'auteur des Méditations cartésiennes substitue au doute cartésien le mot épochè : la réduction phénoménologique. Pour l'expliquer, nous avons choisi parmi de nombreux passages de

l' uvre husserlienne, cet extrait de l'édition française de notre livre de référence, les Méditations cartésiennes où l'auteur s'exprime en ces termes: «Par l'épochè phénoménologique, je réduis mon moi humain naturel et ma vie psychique [...] à mon

12 E. Husserl, Méditations cartésiennes. Introduction à la phénoménologie, traduction française par G. Peiffer et E. Lévinas, Vrin, Paris, 1992.

13 Ibidem, p.10.

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moi transcendantal et phénoménologique. ))14 Autrement dit, je mets entre parenthèses le monde objectif dans son ensemble et je m'abstiens ainsi de toute croyance existentielle à son égard : je me saisis alors comme moi pur, sujet ultime15. Entendu dans ce sens, nous dirons que par la réduction phénoménologique, Husserl montre que la phénoménologie est une philosophie orientée vers le sujet ; elle est une automéditation égologique. Nous sommes là dans un changement radical de perspective, dans une redéfinition même de la philosophie. Pour Husserl, le sens fondamental de toute philosophie véritable est de libérer justement la philosophie de tout préjugé possible pour faire d'elle une science vraiment autonome, réalisée en vertu d'évidences dernières tirées du sujet lui-même, et trouvant dans ces évidences sa justification absolue. C'est une exigence qui appartient à l'essence même de toute philosophie véritable. Opérer donc un retour radical à l'ego transcendantal et faire revivre ensuite les valeurs éternelles qui en jaillissent, tel « est du moins le chemin qui a conduit à la phénoménologie transcendantale »16. Ainsi, si la phénoménologie consiste à revenir aux choses et à les décrire, la meilleure des choses qu'il faudra prendre comme objet de description, c'est l'homme en tant que moi pur. Husserl s'explique :

« Quiconque veut vraiment devenir philosophe devra une fois dans sa vie se replier sur soi-même et, au-dedans de soi, tenter de renverser toutes les sciences admises jusqu'ici et tenter de les reconstruire. La philosophie - la sagesse - est en quelque sorte une affaire personnelle du philosophe. Elle doit se constituer en tant que sienne, être sa sagesse, son savoir qui, bien qu'il tende vers l'universel, soit acquis par lui et qu'il doit pouvoir justifier dès l'origine et à chacune de ses étapes, en s'appuyant sur ses intuitions absolues )).17

En effet, dans la réflexion naturelle qui s'effectue dans la vie courante, mais aussi en psychologie, c'est-à-dire dans l'expérience psychologique de nos propres états psychiques, nous sommes placés sur le terrain du monde, monde posé comme existant. C'est ainsi que nous énonçons dans la vie courante : je vois là-bas une maison ou encore je me rappelle avoir entendu cette mélodie et ainsi de suite. Au contraire, dans la réduction phénoménologique transcendantale, nous quittons ce terrain, en pratiquant l'épochè universelle quant à l'existence ou la non-existence du monde. On peut dire

14 E. Husserl, Méditations cartésiennes, op. cit., p. 21.

15 J. Russ, Les Auteurs, les uvres, op. cit., p. 387.

16 E. Husserl, Méditations cartésiennes, op. cit., p. 22.

17 Ibidem, pp. 18-19.

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que l'expérience ainsi modifiée, mise hors circuit comme le dirait Husserl, l'expérience transcendantale consiste en ceci : nous examinons le cogito transcendentalement réduit et nous le décrivons sans effectuer, par surcroît, que la position d'existence que le moi naturel avait en fait spontanément accomplie18. Husserl écrit plus loin :

« Ce qui a lieu ici peut aussi se décrire de la façon suivante : si nous disons du moi qui perçoit le 'monde' et y vit tout naturellement, qu'il est intéressé au monde, alors nous aurons, dans l'attitude phénoménologiquement modifiée, un dédoublement du moi ; au-dessus du moi naïvement intéressé au monde s'établira en spectateur le moi phénoménologique. Ce dédoublement du moi est à son tour accessible à une réflexion nouvelle, réflexion qui, en tant que transcendantale, exigera encore une fois l'attitude 'désintéressée du spectateur, préoccupé seulement de voir et de décrire de manière adéquate. »19

Husserl a imaginé la réduction phénoménologique pour soumettre la validité de notre rapport au monde à un examen radical. Nous dirons, en nous appuyant sur les citations ci-dessus et sur quelques considérations de la première méditation cartésienne, que la réduction phénoménologique consiste pour le moi dans la suspension de tout jugement ou toute croyance sur le monde, de sorte que, au-dessus du moi de l'attitude naturelle qui exprime naïvement des jugements sur l'être du monde objectif, soit placé le moi pur qui observe la vie de la conscience du moi `naturel' et, dans l'analyse transcendantale, décrit tout juste le rapport dans lequel l'ego transcendantal appréhende le moi `naturel' ou le moi empirique. Il y a chez Husserl plusieurs sortes de réduction, mais leurs différences consistent en nuances, et entreprendre de les distinguer ici dépasserait le cadre de cette analyse.

Qu'il suffise ici d'indiquer qu'à la réduction phénoménologique qui suspend tout jugement d'être ou disqualifie l'existence du monde extérieur fait suite la réduction transcendantale qui conduit à l'ego transcendantal, lequel est une instance qui analyse le rapport du moi phénoménologique pur au moi naturel et décrit les vécus purs du moi phénoménologique.

18E. Husserl, Méditations cartésiennes, op. cit., p. 24. 19 Ibidem, p. 33.

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La sphère de la phénoménologie transcendantale est donc, comme on l'a déjà laissé entendre ci-dessus, celle des vécus `réduits' du moi, celle du moi qui ne fait que décrire ses actes ou vécus intentionnels, sans le moindre intérêt pour la position du monde qui est parfois contenue dans ses vécus directs. Elle est par la suite désignée par Husserl comme sphère de la `primordialité', c'est-à-dire comme sphère des vécus purs du moi comme sujet.

I.2.2. La substitution de l'égologie solipsiste à l'ontologie

Après avoir expliqué la réduction phénoménologique non au sens de négation, ni de remise en doute de l'existence du monde, mais comme mise en épochè phénoménologique qui interdit absolument tout jugement portant sur l'existence spatiotemporelle, Husserl opère un retour radical vers le sujet pour décrire ses états de conscience intentionnels. C'est une démarche phénoménologique qui consiste à accorder une importance prépondérante à l'individu, mieux, et selon l'expression husserlienne, au << moi pur >>, à l'ego transcendantal.

« La phénoménologie transcendantale, systématiquement et pleinement développée, déclare Husserl, eo ipso une authentique ontologie universelle. Non pas une ontologie formelle et vide, mais une ontologie qui inclut toutes les possibilités régionales d'existence, selon toutes les corrélations qu'elles impliquent »20.

Cette ontologie universelle et concrète dont parle l'auteur des Méditations cartésiennes présenterait par conséquent, l'univers des sciences, premier en soi et ayant un fondement absolu. L'ordre des disciplines, soutient-il, serait le suivant : << d'abord 1'égologie solipsiste, celle de l'ego réduit à la sphère primordiale ; ensuite viendrait la phénoménologie intersubjective, fondée sur l'égologie solipsiste >>21. Si on s'arrête à ce niveau, on pensera que Husserl n'accorde que la primauté à l'égologie solipsiste par rapport à l'ontologie telle qu'il l'entend, mais lorsqu'on s'enfonce dans la profondeur de sa pensée, on découvre qu'il y a plus. En effet, c'est à la fin de la quatrième Méditation cartésienne que Husserl développe de la manière la plus claire la thématique de l'idéalisme transcendantal qui est la solution possible au problème de la théorie de la connaissance, c'est-à-dire au problème que devait résoudre chez Descartes la théorie de

20 E. Husserl, Méditations cartésiennes, op. cit., p. 249.

21 Ibidem, p. 250.

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la véracité divine. A la place de Dieu, il y a en effet pour Husserl l'ego transcendantal, dans lequel se constituent tout sens et tout être imaginables. Ce qui permet donc de jeter un pont entre le transcendant et l'immanent, c'est la théorie de la conscience constituante : l'être se révèle comme une formation de la subjectivité ontologique et l'explicitation de l'ego par lui-même, l'égologie, est en même temps ontologie. Il y a donc non seulement une identification de l'égologie à l'ontologie, mais surtout une substitution de l'une à l'autre. Car, la voie qui mène à une connaissance des fondements derniers, au plus haut sens, c'est-à-dire à une science philosophique, affirme Husserl, « est la voie vers une prise de conscience universelle de soi-même, et embrasse toute science authentique, responsable d'elle-même >>22. Dès lors, il se trouve qu'il y a ici une substitution de l'égologie à l'ontologie, et par là même, l'oracle delphique du « connais-toi toi-même >> se trouve justifié et acquiert un sens nouveau23. La science positive est une science de l'être qui s'est perdu dans le monde. Il faut d'abord perdre le monde par l'épochè, pour le retrouver ensuite dans une prise de conscience universelle de soi-même.

De là découle le sens fondamentalement nouveau de l'idéalisme transcendantal husserlien, car, à la différence de l'idéalisme kantien, Husserl ne croit pas « pouvoir laisser ouverte la possibilité d'un monde nouménal (le monde des choses en soi), fut-ce à titre de concept limite >>24. Pour Husserl, en effet, souligne Bertrand Bouckaert, il n'y a pas de réalité absolue qui viendrait de l'extérieur limiter les pouvoirs constituants de l'ego transcendantal, ce qui implique du même coup l'illimitation de la sphère égologique25.

En somme, nous pouvons rappeler que c'est dans les Méditations cartésiennes que Husserl nous déploie sa véritable pensée phénoménologique. Dans ce livre qui retrace son itinéraire philosophique, l'auteur, en emboîtant le pas à Descartes, nous invite à faire abstention de tout ce que nous savons sur le monde et à revenir des discours et opinions « aux choses mêmes >> telles qu'elles apparaissent. En d'autres termes, il faut mettre en épochè toutes nos préoccupations touchant le monde extérieur et revenir à nous-mêmes. Cette attitude nouvelle qui implique une mise entre

22E. Husserl, Méditations cartésiennes, op. cit., p. 251.

23 Idem.

24 Ibidem., p. 172.

25 B. Bouckaert, L'Idée de l'autre. La question de l'Idéalité et de lAltérité chez Husserl., Springer, 2003, p. 115.

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parenthèses du monde extérieur traduit en fait que la phénoménologie est une conversion du regard qui devra, au lieu de se diriger vers l'être ou l'altérité, faire un retour radical sur soi-même afin d'observer la manière dont notre conscience saisit la structure intime des choses, leur eidos (forme), leur essence. D'où la définition de la phénoménologie comme d'une part << science eidétique » ou science des essences, et d'autre part, elle est perçue comme une auto-méditation égologique.

Cela dit, la phénoménologie transcendantale de Husserl, parce qu'elle accorde le primat au moi, à la conscience intentionnelle du sujet, se mue en une égologie solipsiste, selon ses propres termes. Elle disqualifie ipso facto l'ontologie fondamentale, comme pensée de l'être. Cette disqualification de l'ontologie fondamentale va donc conduire Martin Heidegger, qui a été longtemps assistant avant de devenir successeur de Husserl à << déconstruire » l'approche de Husserl et à prendre une orientation plutôt ontologique de sa description du Dasein.

Heidegger ne désavoue pas la maxime husserlienne du retour << aux choses mêmes », mais son questionnement est en quelque sorte antérieur à celui de son maître Husserl. Ce dernier présuppose une conscience susceptible de saisir des phénomènes ; en ce sens, il s'inscrit dans la lignée de Descartes et de Kant qui privilégient le cogito et l'ego transcendantal. Heidegger, de son côté va chercher son point de départ en deçà même de la conscience et du phénomène. S'il effectue, lui aussi, un retour aux choses, c'est pour s'interroger sur le fait qu'il y ait des choses, que ces choses soient , et là où elles sont. Et c'est dans ce que réside tout le problème de Heidegger26. Dès lors, la question fondamentale devient, non plus celle de l'ego ou de la conscience, mais surtout celle de l'être, question de l'ontologie fondamentale dont la réponse est imprimée dans l'existence même du Dasein, le de l'être. Certes, Heidegger est influencé par la notion d'existence de Kierkegaard et la méthode phénoménologique de Husserl, mais, ces notions reprises sont dotées d'une autre force. Il décrit l'homme dans son existence et utilise la méthode phénoménologique, mais tâchera de nous libérer de l'anthropologie religieuse de Kierkegaard et de l'engluement égologique de Husserl. C'est la raison pour laquelle il s'avère nécessaire de reprendre, et de fond en comble, le problème de l'être au sens de l'exister du Dasein.

26 J.-A. Barash, Heidegger et son siècle. Temps de l'être, temps de l'histoire, PUF, Paris, 1995, p. 22.

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe