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Contribution de la communication dans le fonctionnement du syndicalisme au Tchad:cas de l'Union des Syndicats du Tchad

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par Augustin DJIMLEM
Université N'Djamena - maitrise 2006
  

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TROISIEME PARTIE

Pour une contribution efficace de la communication au sein des syndicats tchadiens en général et de l'UST en particulier

CHAPÎTRE V - Analyse critique du système de la

communication de l'UST.

L'UST fait une communication tous azimuts. Tout le public est sollicité (militants, responsables et toute autre personne intéressée par le syndicalisme ou qui oeuvre dans le sens du bien être des travailleurs tchadiens). Tous les travailleurs ont leur place dans la lutte syndicale. Tous les militants sont donc mis à contribution pour véhiculer le message du bien être social, des conditions de vie et de travail et le respect du droit des salariés prônés constituent l'épicentre de lutte de l'UST.

Cependant, ce message est-il clair, sa forme adaptée et le canal de transmission adéquat ?

Section 1 - Au niveau des messages

L'UST est constante dans son message en période de crise ou de paix. Que cela soit à l'endroit des autorités, certains partenaires extérieurs et intérieurs ou encore à ces militants, les messages varient : respect des pactes sociaux, liberté syndicale, amélioration du niveau de vie des travailleurs, vigilance des travailleurs, respects des droits du travail.

Toutefois, certaines attitudes peuvent constituer un obstacle aux buts poursuivis. Pour cause, le message n'est pas seulement écrit ou oral mais aussi dans les attitudes. Si ces dernières ne sont pas conformes à l'image, elles peuvent desservir l'organisation.

Le service de la communication de l'UST dispose d'un seul professionnel de la communication adjoint de deux personnes ressources.

L'émission « tribune des travailleurs », est bénévolement animée soit par les chargés de communication eux-mêmes soit par une autre personne intéressée par le problème des travailleurs ayant reçu des enseignements en la matière. Mais il faut relever que cette émission rencontre assez de difficultés à cause du manque de moyens de production notamment en cassettes d'enregistrement, moyens de déplacement etc... Un autre grain dans la machine est que cette émission n'offre pas la possibilité aux travailleurs de réagir en direct par téléphone pour poser eux-mêmes des questions. A noter que l'émission passe seulement sur les antennes de la radio FM Liberté. Or cette radio est seulement captée par les travailleurs de N'Djamena. Les Travailleurs du Tchad profond ne bénéficient pas de ces émissions. Aussi, faut-il dire qu'une émission de ce genre animée par une seule personne ou réalisée sous forme d'entretien entre deux personnes alourdit - elle l'écoute. Suivre de bout à bout une telle émission n'est pas aisé. Les précieuses informations fournies ne sont pas ainsi reçues comme il se doit. Seulement, une poignée de personnes est susceptible d'assimiler ces informations. Ce qui n'est pas certainement le souhait de l'UST. Or passer sur les antennes d'une radio suppose ratisser largement.

Le journal « UST-INFO » est très irrégulier dans sa parution alors qu'il se donne comme objectif de rendre compte des activités de l'UST à ses militants et d'être plus particulièrement un outil d'information régulier. Ce qui est quelquefois déplorable dans cet organe, est le fait qu'on constate de fois qu'une seule personne rédige tous les articles du journal. Cela fait qu'il n'y a pas de variation de style et de ton. Il faut ajouter à ce chapelet de critique le problème de l'inexistence de dossier de presse.

Section 2- Au niveau du service de la communication

Les chargés de communication sont d'abord peu disponibles dans leur bureau pour recevoir et informer les visiteurs. Nous avons vécu cela au cours de notre recherche. Il faut de temps en temps appeler ou obtenir un rendez-vous pour être renseigné ou obtenir des informations sur tel ou tel aspect des choses.

En outre, le service de la communication de l'UST ne dispose pas d'un programme de communication de bord bien élaboré. Ils sont des employés de l'Etat et ne passent que de temps en temps pour voir s'il y a à faire. Aucune mention service de communication n'est visible devant le bureau. Cela déboussole les militants qui cherchent des renseignements. Quand un militant lance à un autre ceci « je suis là depuis quelques temps et je ne sais qui peut me donner des informations », il ne peut que repartir froissé. Non seulement il se fera une mauvaise opinion sur l'institution mais s'acharnera à faire un mauvais témoignage. Comme quoi le manque d'attention à des choses qu'on croit petites peut mettre l'organisation en porte à faux avec les valeurs qu'elle s'évertue à transmettre. Les détracteurs profitent toujours de ces petits manquements

Section 3- Au niveau des moyens de travail.

Le service de la communication, publication et archives est mal organisé et mal équipé. On y trouve un ordinateur, deux chaises. Nous n'avons pas vu des moyens de production des informations qu'un service de communication doit disposer : appareils enregistreurs, les cassettes, caméras ou un appareil photo. Des archives mal classées rendent difficiles de retrouver rapidement tel ou tel document. Le département de communication souffre enfin énormément de moyens financiers et matériels pour bien mener sa mission.

CHAPÎTRE VI : Suggestions pour une contribution

efficace de la communication au sein

de l'UST

La communication s'impose à tous les secteurs d'activités. Que l'on crée un service à cet effet ou non. Elle demeure inévitable. Cependant, disposer seulement d'un service de communication n'est pas un remède à tout problème. Mal exploitée, la communication peut même constituer une source d'ennuis.

La nécessité de ce chapitre est de faire de suggestions pour rendre encore plus efficace la contribution de la communication dans le fonctionnement des organisations syndicales tchadiennes en générale et de l'UST en particulier. Cette suggestion se fera par rapport à certaines faiblesses constatées.

Section 1- Pour une communication adaptée à l'UST

La communication dans son ensemble, poursuit un double objectif :

- La construction et la valorisation d'une bonne image et l'obtention de la notoriété nécessaire ;

- L'établissement des relations de qualité entre les hommes et les différentes structures de l'organisation d'une part et entre l'organisation et ses principaux publics ou partenaires d'autre part.

Pour atteindre ces objectifs, différents types de communications, des techniques et des outils de communication sont mis en oeuvre. Nous entendons par types de communication, des formes de communication visant un domaine particulier de la vie d'une organisation ou d'une institution quelconque.

Les outils sont les supports ou les moyens employés pour traduire dans les faits les différents types de communication. Au niveau de l'UST, l'on peut citer l'émission « tribune des travailleurs », le bulletin « UST- INFO », le tableau d'affichage, les séminaires, les réunions, les communiqués de presse, les conférences de presse et bien d'autres moyens de communication et de l'information.

Tous ces outils sont certes importants pour une action de communication. Mais ils ne sont pas adaptés à toutes les situations de communication. Les domaines peuvent se recouper mais chaque type de communication a son champ de prédilection. Tout est question d'objectifs fixés, du public visé et des moyens financiers disponibles. Dans tous les cas, pour être efficace dans son action de communication, il faut adopter une certaine démarche : élaborer une stratégie de communication, bâtir un programme, trouver les formes de communication adaptées et évaluer ses activités. Cette stratégie et ce programme de communication ont manqué à l'UST à travers son service de communication.

Section 2- Stratégie et programme de communication

2.1- La stratégie de communication

La stratégie dérive du mot grec stratégia qui veut dire art de faire évoluer l'armée jusqu'à la mettre en contact avec l'ennemi. C'est une notion liée à la science militaire et concerne la conduite générale de la guerre et l'organisation de la défense d'un pays. Mais rapidement, le concept a dépassé le cadre militaire pour entrer dans le monde civil, notamment dans les entreprises où elle est considérée comme l'ensemble d'action coordonnées en vue d'atteindre un objectif donné. C'est en bref « l'art de diriger un ensemble de disposition pour atteindre un but »25(*). Elle est différente du choix d'une technique ou d'un moyen. Il s'agit d'une démarche globale de la communication incluant le choix de tous les modes de communication et qui implique tous les organes de l'organisation. Comme telle, la stratégie doit être émise par les premiers responsables de l'UST ou du moins requérir leur avis. Parce qu'elle traduit la synthèse de différentes politiques de l'institution et doit engager la hiérarchie syndicale.

Nous suggérons à l'UST à travers son secrétariat à la communication de mettre sur pied une stratégie de communication consignée dans un document et remis aux différents responsables de cette organisation.

Une démarche en trois temps, est nécessaire dans l'élaboration d'une stratégie de communication. D'abord concevoir une ligne directrice : voilà le message que nous voulons transmettre et dans quels buts, puis définir les différents territoires d'application : les publics. Enfin, dresser la liste des types, des techniques et outils de communication à utiliser. L'articulation et la cohésion des types, techniques et outils de communication ne doivent pas être perdues de vue ainsi que l'échéance de la communication.

Elle doit préciser les grandes options de l'UST en tenant compte de la réalité et de la spécificité de chaque direction car « aucune politique de communication ne peut passer outre la réalité »26(*) Pour éviter des surprises désagréables, l'échec, il faut bien préparer la stratégie de communication. Cette préparation suppose beaucoup de profondeur dans l'analyse, beaucoup de rigueur et de créativité dans les décisions à prendre.

En effet, la préparation de la stratégie de communication consiste à analyser la situation spécifique de chaque organe de l'UST. Analyser les faits, les objectifs mais aussi les opinions de divers partenaires et public intéressés. Cette analyse doit faire ressortir les besoins en communication. C'est à partir de ces besoins que seront définis les objectifs de la communication qui permettront d'élaborer ainsi la stratégie de communication. Une donnée très importante à cette phase est l'analyse des binômes « public-message »

Elle consistera à passer en revue les différents publics ou partenaires de l'UST et de définir les messages à leur endroit. Car « chaque public est sujet à des tensions, des freins, des motivations, tous les éléments d'ordre psychosociologique sur lesquels il est, sinon facile, du moins possible d'agir »27(*) Il faut définir pour chaque public l'objectif partiel. Cela permet de déterminer en conséquence le message c `est à dire le contenu de l'information que l'on veut faire passer et qui, en principe, modifiera l'attitude dudit public envers l'organisation..

Un autre aspect non le moindre en stratégie de communication que l'UST doit prendre en compte est l'anticipation. Il s'agit d'examiner les cas de problèmes, de crises susceptibles d'entraver le fonctionnement de l'organisation et d'imaginer les actions de communication capables de les résoudre. C'est en quelque sorte la « gestion de l'inconnu ». Car « la communication est une fonction comparable à celle de pompiers : anticiper les risques à venir que courir d'un foyer à l'autre »28(*)

En tout cas, la stratégie de communication est globale. Elle n'entre pas dans les détails mais intègre tous les types de communication intéressant le domaine d'intervention. Sa première vertu est la prise en compte des réalités de chaque structure d'une organisation, des plans de ses activités. A partir de la stratégie de communication, un programme de communication doit être élaboré.

2.2 - Le programme de communication

Le plan de communication est un document concret qui précise les actions à entreprendre en matière de communication, la répartition des rôles, le calendrier, les interactions entre différents services pour certaines actions et le budget. Il est clair, exhaustif, le schéma directeur de la communication à court, moyen et long terme. C'est en quelque sorte un cahier de charge défini à partir de la stratégie de communication.

Il doit comporter :

- Les faits : analyse de la situation globale

- Les objectifs : liste des enjeux ;

- La définition du ou des message (s), et hiérarchisation des cibles ;

- Les moyens d'exécution : exposé des types, des techniques et des outils de communication et disposer d'un calendrier

Le programme de communication qui doit être écrit, permettra à chaque service de l'UST ou direction de savoir ce que le service de communication doit prendre en charge, ce qui est du ressort de chaque service, les risques à éviter pour ne pas mener des actions disparates, les actions qui interviendront dans l'opération. Cela permet en bref de savoir comment l'opération doit être menée dans les moindres détails. Ce document opérationnel nécessite, comme la stratégie de communication, une préparation sérieuse tant au niveau de la direction de l'UST qu'au niveau de son secrétariat à la communication, publications et aux archives.

Aussi, dans cette préparation, deux variables sont- ils particulièrement importantes et doivent être absolument prises en compte : Objectif et cible. A partir d'elles, une réflexion doit être engagée pour dégager des approches d'actions : approche par objectif et approche par cible.

En ce qui concerne l'approche par cible, il faut déterminer, dans un premier temps, ce que l'on veut avoir grâce à l'action de communication et le ou les thèmes à développer à l'égard de chaque public, tout en assurant la cohérence d'ensemble du discours. Il faut ensuite, déterminer des actions précises à mener sur chaque public. Ceci permet alors de choisir des types de communication, des techniques et des outils à utiliser.

L'approche par cible n'est pas alternative à la première. Elle est logique, complémentaire à la précédente. Ici, il faut préciser les principaux partenaires de l'UST, ceux vis à vis desquels l'image de l'UST doit être promue et avec lesquels il faut entretenir des relations privilégiées. La démarche à suivre est la suivante : pour chaque public - subdivisé en segments - dresser l'inventaire des thèmes à développer. Face à ces thèmes, choisir des actions à entreprendre. Aux actions, il faut trouver des types, techniques et outils de communication adéquats.

L'on constate ainsi que ces approches se croisent. Ce croisement démontre d'une part qu'un même public peut être l'objet de plusieurs actions de communication ; et d'autre part, qu'une même action peut viser et toucher plusieurs publics. L'enseignement à tirer dans ce croisement est qu'il faut veiller à ce que le programme soit cohérent par rapport à trois éléments : le message, le public et l'action.

Dans le programme de communication, il faut penser à anticiper sur certaines situations non prévues. Il faut donc émettre des hypothèses et prévoir pour chacune d'elles des actions à mener, en interne comme en externe de l'UST. Dans la même optique, il faut aussi prévoir la possibilité de devoir annuler en cours de réalisation telle ou telle opération ou approche de communication programmée. Les nouvelles données peuvent nécessiter ce changement. Cependant, en cas de modification, il faut veiller à ce que le reste du programme demeure cohérent. Car la cohérence est la clé de la réussite de tout programme de communication et donne crédit à l'organisation.

Dans ce programme, il faut consigner les rôles de chaque composante de l'UST. C'est le fameux « qui fait quoi ? ». Certaines actions peuvent être réalisées directement par le service de la communication. D'autres sont faites par les différents services. D'autres encore sont menées par les différents publics sous l'impulsion du service de communication. Ce sont tous ces éléments qu'il convient d'indiquer pour que le programme de communication soit utilisable et permette à chacun de savoir exactement dans quel contexte sa propre action et celles des autres sont réalisées. C'est un atout pour une bonne marche de toute organisation syndicale qui se veut sérieuse. Le responsable du service de communication doit occuper, lui, une place de choix. De son rôle dépendent ceux des autres. Il doit être à la fois :

- Le régulateur : il assurera la cohésion et la coordination de tout ce qui contribuera à traduire dans les faits le programme. Il veillera à la cohésion du discours, au respect de l'esprit défini dans toutes les initiatives de l'institution et contrôlera la conformité du quotidien aux engagements en matière de communication.

- Le veilleur : Il suivra, en permanence, les variations de l'image, infléchira consécutivement les grandes orientations, guidera les interventions des responsables du syndicat et s'informera de tout ce qui se rapporte au syndicat ;

- Le maître d'oeuvre : Il coordonnera les activités techniques, choisira et dirigera les différents corps de métier impliqués dans l'action de communication : journalistes, producteurs, maquettistes...

- Le chef de bande : au nom de la direction centrale syndicale, il transmettra les valeurs, l'esprit de la maison, les objectifs de l'UST tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Il se mettra à la disposition de différents organes ou responsable de l'organisation, familiarisera les membres du syndicats aux enjeux de la communication. Il les conseillera ou se substituera à eux, selon les circonstances ;

- Le porte- parole : dans une certaine mesure, connaissant sa place stratégique, le responsable de communication peut jouer le rôle de porte - parole. Dans ce cas, il faudra déléguer un certain pouvoir, lui accorder une légitimité interne et lui faire confiance.

Nous faisons remarquer que, vu l'importance de la tâche et le rôle combien stratégiques de la communication dans une organisation syndicale, il faut un chargé de communication à la hauteur du travail. Il doit être un fin observateur, un initiateur. Il lui faut l'imagination pour concevoir le plan de communication et autres documents relatifs à son domaine, de la rigueur pour appliquer le plan de communication et autres décisions relevant de ses compétences et des compétences techniques pour surveiller le travail, dans le cas où il le confiera à d'autres institutions ou personnes qui peuvent être une agence, imprimerie, pigiste... Le responsable de la communication, particulièrement dans une organisation syndicale comme l'UST, doit être à la fois un journaliste, un attaché de presse, un formateur, un animateur, un producteur, un réalisateur et un gestionnaire. Ce qui devrait faire de lui un homme alerte, d'une expression aisée, doté d'un sens de contacts et d'une solide culture politique, sociale, économique. Du choix du responsable de la communication dépend l'efficacité de l'action de communication.

Le « qui fait quoi ? » est suivi de « quand ? ». En effet, un calendrier général dans lequel prennent place, de façon précise, les différentes actions retenues est indispensable. Il permet de mieux effectuer les actions dans un temps convenable. Car chaque action doit être opérée dans une période favorable afin qu'elle porte des résultats visés. A défaut de quoi elle perd son efficacité.

A noter également que l'action de communication nécessite un déploiement des moyens financiers. Elle se fait conformément à ces moyens. C'est pourquoi il y a aussi lieu de suggérer à l'UST qu'un budget est indispensable pour les actions de communication. Il faut donc penser aux dépenses, aux sommes disponibles ou possibles. Cela évite d'élaborer un programme de communication que l'on ne pourra pas faire aboutir. Le Budget doit être équilibré et réaliste. Sous d'autres cieux par exemple, les organisations ou entreprises accordent 10 % du budget de l'institution à la communication.

Section 3 - Pour une redynamisation du service de la

Communication et un environnement fraternel de

travail au sein de l'UST

Les chargés de communication de l'UST sont les fonctionnaires de l'Etat. Leur absence quelquefois répétitive ne favorise pas les militants qui ont besoin des informations à tout moment. La remontée des nouvelles n'est pas aisée. Le fameux bulletin «  UST-INFO » paraît irrégulièrement. Il faut mettre des moyens pour que cet outil de communication puisse périodiquement renouer avec les militants. Car un journal implique un engagement financier. Le renforcement en effectif est nécessaire vu les tâches à accomplir. Il faut de temps en temps faire appel aux pigistes pour certains travaux, par exemple, pour les articles dans l' « UST-INFO » À défaut de cela il faut installer des correspondants formés et dotés des moyens adéquats dans chaque région.

Un stimulus est à mettre sur pied pour faciliter la remontée rapide des données ou des informations importantes des structures syndicales de base. Par exemple, instaurer un concours et récompenser les plus diligents dans l'envoi des comptes rendus et des nouvelles susceptibles d'intéresser le bulletin « UST-INFO ».

Il faut que l'émission « tribune des travailleurs »  offre la possibilité aux travailleurs de réagir en direct par téléphone pour poser des questions.

Pour qu'il y ait un environnement fraternel, La communication interne doit faire des militants du bureau central et de la base de l'UST les ambassadeurs de cette organisation syndicale à l'extérieur. Cependant, à l'intérieur de l'institution, à entendre les uns et les autres, le climat n'est pas tout à fait sain. Il règne une atmosphère de suspicion. Des critiques pas toujours constructives, sont entendues en éparse, souvent à l'insu des concernés. Le service de la communication de l'UST doit penser à « désamorcer la crise » qui couve car communiquer c'est mettre tout en commun. Créer une tribune à cet effet, dans l' « UST-INFO » serait bien indiqué pour vider ce qui murmure dans le coeur. Ce trop-plein qui, si l'on n'y fait pas attention, risque de déborder. Par exemple, créer une rubrique spéciale dans « UST-INFO », Mettre au coin les « boites à suggestions » Mais mal utilisée, la rubrique spéciale et les « boites à suggestions » peuvent produire un effet contraire.

Enfin, nous suggérons au secrétariat à la communication, aux publications et archives de l'UST de penser au dossier de presse. Ces dossiers de presse rédigés et renouvelés continuellement, doivent être mis à la disposition des différents médias en cas de besoin. Ils peuvent apporter beaucoup d'éléments d'information sur l'UST ou peut aider une personne tierce à la connaissance de l'UST et de ses activités. A l'occasion des conférences de presse et autres rencontres avec les journalistes, ces documents peuvent être distribués, ainsi que les dépliants.

Section 4 - pour les moyens de communication adaptés aux

besoins et réalités de l'UST

« le but de n'importe quelle communication est de convaincre quelqu'un de faire quelque chose ou d'adapter une certaine attitude »29(*). La tâche du responsable de la communication de l'UST est de décider qui est cette personne, ce qu'elle doit ^être amenée à faire et avec quel (s) moyen (s). Tous les moyens présentés à la première et deuxième partie (types, techniques et outils de communication) sont utilisables dans une action de communication, soit seuls, soit combinés. Leur choix dépend des objectifs précis poursuivis, des cibles à atteindre et du budget disponible. En effet, tous les moyens sont bons mais ne sont pas adéquats dans toutes les situations. Pour être efficace dans son action de communication, il n'y a pas un remède miracle. Tout est fonction des réalités du syndicat et de ce que l'on veut atteindre par pratique de la communication. Il appartient donc au chargé de communication de trouver les moyens adaptés aux circonstances et aux réalités politiques, sociales, économiques et culturelles du pays.

S'il est quasiment impossible d'indiquer des moyens de communication uniformes, adaptés aux cas figés des situations de communication, il est néanmoins important de brosser le profil de quelques uns de ces moyens, le but qu'ils poursuivent et leur ( s) domaine (s) de prédilection. Il est vrai qu'un moyen peut toucher plusieurs publics et un public peut faire l'objet de plusieurs types de communication, cependant, il est des publics qui pourraient être plus favorables, plus réceptifs à tel ou tel type de communication.

Nous trouvons judicieux que hormis la communication commerciale et financière, adaptées aux entreprises commerciales, les communications sociales, institutionnelles et internes être à privilégier par les syndicats tchadiens en général et par l'UST en particulier. Elles s'adaptent sans doute mieux aux objectifs qu'une organisation syndicale s'est fixés.

Ainsi, la communication sociale « vise à créer des attitudes et des comportements positifs à l'égard de causes d'intérêts général. Elle couvre un vaste champ : santé, sécurité, culture, comportements sociaux, aide humanitaire, etc.. »30(*). Sa démarche d'approche s'appuie sur la psychologie des individus. Elle agit donc sur les connaissances et les opinions qui déterminent leurs comportements. Cette forme de communication est bien indiquée pour des actions telles hygiène environnementale ou corporelle, la lutte contre les maladies sexuellement transmissibles, etc.. Les différentes campagnes d'informations sont à utiliser.

La communication institutionnelle a pour but de créer un courant de sympathie vis - à - vis de l'organisation, de développer sa notoriété et son image. La plupart des actions des syndicats demandent une adhésion massive des travailleurs et des autorités publiques. Ce type est donc un moyen efficace d'obtenir ce qu'ils veulent. Les techniques telles les relations publiques, la communication événementielles, le rapport annuel, les relations presse, les journées portes ouvertes...son mieux adaptées.

La communication interne a pour objet la réduction des antagonismes et l'obtention des synergies entre les individus et les groupes d'individus. Elle vise aussi la création d'une culture commune : système de valeur permettant à chaque membre de l'organisation d'être reconnu, de se reconnaître constituant l'un des piliers de l'image de l'institution que l'on souhaite promouvoir à l'extérieur. Ce type de communication implique une participation soutenue des responsables de l'organisation et ses différents organes. Le journal interne, l'affichage, les réunions, les rencontres et formations, les écrits ( notes, lettres, rapports comptes rendus), le téléphone, la boite aux lettres... sont très usités. Ici, l'information emprunte trois axes : les communications ascendantes, descendantes et horizontales.

Que l'on fasse intervenir la communication sociale, la communication institutionnelle, la communication interne ou toutes à la fois, les outils ou supports à employer sont variés. Ces outils sont nombreux mais tous ne sont pas adaptés à toutes les situations de communication. Pour choisir les supports favorables à la situation de chaque action ou objectif visé, laissons - nous conseiller par Alex MUCCHIALLI, qui dit « toute communication comporte deux dimensions qui sont la communication consciente rationnelle et la communication infra consciente relationnelle »31(*) Ce qui voudrait dire que l'on a la possibilité d'amener une personne à adopter l'attitude voulue par son intellect ou passer par son inconscient.

En somme, il n'y a pas une solution préfabriquée pour des situations qui se présentent. Tout est question d'objectifs, de publics et de moyens financiers dont on dispose. Pour vérifier l'efficacité des moyens de communication utilisés ou l'importance tout court de la communication dans le fonctionnement de l'organisation syndicale ou n'importe laquelle, nous suggérons dans l'intérêt de l'UST ou toute autre organisation syndicale tchadienne qu'il faut de temps en temps recourir à l'audit.

Section 5 - L'audit, un atout à privilégier pour une contribution

plus efficace de la communication au sein de l'UST.

L'audit est une procédure de contrôle de l'exécution des objectifs d'une entreprise, d'une organisation donnée. Longtemps réservé au domaine financier, l'audit est devenu aujourd'hui un atout exploité par un grand nombre d'institutions et dans divers domaines. Cela veut dire que toutes les fonctions de l'entreprise intègrent aujourd'hui la dimension évaluation et doivent être en mesure de prouver leur efficacité. Les syndicats doivent en faire usage. Il peut concerner d'autres services des syndicats comme service de la trésorerie par exemple mais surtout le service de communication. Dans ce domaine précis, l'audit permet d'évaluer le climat interne et l'impact des actions de communication menées à l'endroit des différents publics. Il permet aussi de connaître, sur tel ou tel sujet, l'opinion des publics, d'appréhender l'image de l'organisation perçue à l'intérieur et à l'extérieur afin de mettre en évidence les points forts, les points faibles ainsi que les causes de la situation observée. Grâce à ce procédé, l'on peut repérer et analyser les dysfonctionnements dus à un défaut de communication ou une communication inadaptée. Cela aidera donc à faire ressortir les grandes lignes sur lesquelles devraient converger les efforts en matière de communication. Nous remarquons que cet outil de contrôle est une donnée importante dans la réussite d'une action de communication. Cependant comme « boite à idées », il faut l'utiliser avec beaucoup de rigueur et de professionnalisme pour ne pas heurter les susceptibilités des uns et des autres et assurer sa réussite. Car c'est un outil très délicat à manier. Il met à nu les manquements des uns et des autres. Cela ne plait pas toujours.

Les méthodes employées dans cet exercice doivent être choisies en fonction de chaque syndicat, de ses structures et ne diffèrent pas des techniques qualitatives et quantitatives utilisées dans les autres études comme marketing.. Cependant, les syndicats, de part leurs objectifs poursuivis, doivent privilégier l'étude qualitative. Cette étude à l'avantage d'utiliser les théories de la psychologie et de la psychologie sociale. Elle comprend les études par entretien individuel, en groupe et par enquêtes... Ces différentes études peuvent se faire, selon ce que l'on veut, au début, en pleine réalisation ou au terme de l'action de communication.

Au début de l'action de communication, l'audit a une valeur de pré- test. Il porte sur les projets soumis à un public représentatif pour évaluer la pertinence de la stratégie mise sur pied. Au milieu de la réalisation, il est une semi - évaluation permettant de voir si l'on est sur la bonne voie. A l'issue de l'action, l'audit permet d'évaluer l'impact et l'effet du travail sur les comportements. Par exemple en ce qui concerne l'UST, on peut décider de façon plus ponctuelle un audit de son journal interne qu'est l'« UST-INFO ». Cet audit ponctuel peut prendre les deux formes suivantes :

- L'analyse de contenu du journal. Elle à pour objectif de vérifier l'adaptation du journal « UST-INFO » au projet rédactionnel préalablement défini. Elle étudie l'ensemble des thèmes ou des articles publiés afin d'en dresser un bilan permettant l'amélioration du journal.

- L'analyse du lectorat. Nécessaire périodiquement pour analyse

- l'adaptation du journal aux attentes de ses lecteurs, elle peut emprunter les formes indiquées ici selon l'importance croissante de leur rigueur.

En définitive, il n'existe pas une communication idéale pour des situations spécifiques. Cela serait, par ailleurs, trop facile, car chaque personne pourrait utiliser « cette solution miracle » quand une situation se présente. Il faut un effort soutenu pour arriver à un résultat escompté. C'est un travail ardu, minutieux et chaque fois renouvelé. C'est justement parce que c'est une tâche dure et qui demande une variété de compétence qu'il faut un service expressément réservé à cet effet.

Notre réflexion, comme l'on peut le constater, n'a pas pour ambition de proposer des solutions magiques de communication à l'UST ou aux autres syndicats tchadiens. Elle vise tout simplement à les (syndicats) aider dans le choix des moyens de communication adéquats ; lequel choix doit préalablement se faire après une étude approfondie des réalités ( politique, économique, financière, sociale et culturelle ) de l'environnement dans lequel les syndicats vivent. La réflexion, en elle-même, n'est pas exhaustive. Notre souhait et notre souci sont de pousser à une recherche, à un approfondissement. Elle n'est qu'un canevas proposé. Un canevas que l'UST ou d'autres organisation syndicales tchadiennes pourraient prendre à leur compte.

CONCLUSION

De nos jours, on ne peut concevoir un plan de développement social, économique et politique sans communication et information. Tout le monde est pris dans la barque de la communication. Nous ne pouvons lui échapper. Toutes les structures de développement dans n'importe quel secteur, sont obligées de prendre en compte cette donne dans leur stratégie d'action.

Les syndicats, vu leur nature et les objectifs qu'ils poursuivent, ne peuvent agir ou se conformer sans communication. Malheureusement, force est de constater que beaucoup d'organisations syndicales ne se dotent pas de service de communication bien structuré, inadéquat et peu dynamique. Même s'il existe, il est généralement monopolisé par le secrétaire général. Pour justifier cela, ils estiment que ce service est coûteux par ces exigences. Or, les gens oublient que le problème syndical est un problème de mentalité. Et pour transformer ou faire évoluer ces mentalités, la communication paraît un moyen idéal sinon approprié. Il est vrai que le service de la communication soit souvent vilipendé de produire des résultats peut perceptibles. Mais faudrait-il comprendre que cette fonction n'a pas le rôle de donner des résultats chiffrés.

Notre thème « La contribution de la communication dans le fonctionnement du syndicalisme tchadien : cas de l'UST » voudrait montrer le rôle de la communication au sein de la vie syndicale et de susciter une prise de conscience de cette nouvelle approche du développement qu'est la communication dans les milieux syndicaux tchadiens.

Dans ce travail, nous sommes partis de l'historique du syndicalisme tchadien qui est jalonnée de division et le rôle que joue la communication dans son fonctionnement en général. Mais pour bien étudier et appréhender cette contribution de la communication dans la vie des syndicats tchadiens, nous avons retenu l'UST , l'une des centrale la plus importante par sa capacité de mobilisation. Nous avons ressorti dans cette étude le lien qui existe entre les objectifs poursuivis par les organisations syndicales et l'UST en particulier et la communication dont elles ne peuvent se passer. Les différents moyens de communications dont les syndicats en général et l'UST en particulier s'en servent y sont dégagés. Toutes les actions de communication entreprises avec des différents outils par les syndicats tchadiens en général et l'UST en particulier ont contribué à l'harmonisation et au fonctionnement de ces organisations.

L'UST, par son service de communication, a réalisé un travail appréciable. Le journal « UST-INFO » informe et forme les militants des activités de leur syndicat à travers ses articles sur les libertés syndicales, les droits humains et commentaires sur certaines conventions. Les différents organes sont constamment informés des nouvelles orientations ou des activités à entreprendre pour le mieux être des travailleurs et ce, à travers des réunions, des séminaires, des communiqués.

L'émission « Tribune des travailleurs » forme et informe également les travailleurs sur leurs droits et devoirs, leur conditions de travail et leur renseigne sur des thèmes relatifs aux droits humains, conventions internationales relatives aux droits du travail et au droits humains ratifiés par le Tchad.

En outre, la communication au sein de l'UST permet de lutter contre les rumeurs, des problèmes hiérarchiques, de mobiliser les militants, résoudre leurs différends et de les rapprocher selon les responsables de ce service. Les militants de l'UST par le fait de la communication sont soudés et mobilisables rapidement, les structures de l'organisation fonctionnent sans grande entrave.

Cependant, il faut noter que tout ne baigne pas dans l'huile. Les syndicats, précisément l'UST, les opérations se font avec très peu de moyens ou presque pas surtout en outils de communication appropriés à la fonction. Ceci amoindrit la portée des actions de communication et peut, à la longue, rendre inefficace l'institution et particulièrement le secrétariat à la communication. Tout se passe comme si l'UST se résume aux militants de N'Djamena et non englobe le Tchad entier.

C'est la raison pour laquelle, dans la partie suggestion, nous avons mené une réflexion susceptible de rendre dynamique, harmonieuse et donc efficace les actions de communication de l'UST à travers son organe de communication. Les suggestions contenues dans ce présent document intéresse l'UST que tout autre syndicat tchadien qui souhaite ajouter un capital de confiance à ses activités..

Pour finir, nous disons que l'objet de notre recherche n'est pas de faire une étude approfondie et sociologique de la communication. Nous voulons tout juste dégager l'importance de la communication dans la vie des syndicats, notamment l'UST. C'est le jalon d'une étude que nous jetons. La diffusion des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) progressivement intégrées et pratiquées déjà au sein de certaines organisations au Tchad, peuvent faire l'objet d'une autre étude plus poussée que la nôtre.

BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages spécialisés sur le syndicalisme

- Afrique noire, éd. Présence africaine, N°131 juillet - septembre paris 1984, 114P

- BAKAS, Brahim : Historique du syndicalisme africain. Texte ronéotypé, séminaire de formation syndicale de la CLTT, juillet 1994.

- KABEYA MUASE, Charles : Syndicalisme et démocratie en Afrique noire, éd. Karthala, paris 1990, 244P.

- KABEYA MUASE, Charles : Bref aperçu sur le mouvement syndical en Afrique Noire

- Manuel d'éducation ouvrière, cercle d'études. publication de l'UST, N'djamena 1994,36P.

- Syndicalistes, pourquoi ? comment, éd. Clair Afrique Dakar 1956, 132P.

Revues

- ATP N°2365 du 8 au 9 février 1990, P.3 et 5

- ATP N°2362 du 5 au 9 février 1990, p .9

- UST-INFO N°09, 2006, P.1 et 2

Sources orales

- Entretien avec Djimet Vanzou, chargé de la communication de l'UST le 18/07/2006

Entretien avec Maindilaou Darmbaye, chargé de communication adjoint de l'UST le 09/8/2006

Entretien avec Maitre Dombal Djimbague Gabriel, ancien président de l'UST

- Entretien avec Brahim Ben seid, Président de la Confédération Libre des - Travailleurs du Tchad le16 /9/2006

- Entretien avec Haroun Kaguer, Chargé de formation et de l' éducation ouvrière de l'UST le 15/08/2006

Ouvrages spécialisés communication

- ALMEIDA (D'), Nicole ; LIBAERT, Thierry : La communication interne de l'entreprise, 4è éd. Dunod, Paris 2004, 122P

- BARIL, Denis : technique de l'expression écrite et orale 10è éd. Dalloz, paris 2002

- BOUGNOU, Daniel : Introduction aux sciences de la communication, éd. La découverte, Paris 2001, 425P

- DEMONT, L. : communication dans une organisation, éd. Nathan, paris 1999, 384P

- Jacques Lambert : L'information dans une organisation, éd. Organisation, Paris 1978 252 P

- GUILLAUME, Ph. : les mots et les hommes : procédés de la communication, éd. Economia, paris 1992, 392P

- Henri B : Audit de la communication interne, les éditions d'organisation, Paris, 1990-1995, 142P

- LABASSE, Pierre : l'intelligence des autres ; rétablir l'homme au centre de la communication des entreprises, éd. Dunod, paris 1994, 231P

- Jacques Lambert : l'information ascendante dans l'entreprise. Paris, éd. d'organisation, 1978, P.135P

- Judth LAZAR, Sociologie de la communication de masse, Armand Colin, Paris 1991, 351P

- PANTOIZEAU, Pierre - Antoine : Manuel de la communication, éd. Armand Colin, paris 1991, 254P

- SAUVY, Alfred : l'opinion publique, PUF, Paris 1956, 170P

- SCHNEIDER, Christian : communication, nouvelle fonction de l'entreprise, Delmas, paris 1993, 229P

- WESTPHALEN, M.H. : Le communicator, guide opérationnel pour la communication d'entreprise, Bordas, Paris 1989, 302P

- WESPHALEN, M.H. : communicator, éd. Dunod, paris 1999, 307P

AUTRES OUVRAGES CONSULTÉS

- BEAU, Michel : L'art de la thèse, éd, La Découverte, Paris 2003, 196P.

- Dictionnaire des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris 2005, 372P.

TABLE DES MATIÈRE

Pages

Dédicace .............................................................................................1

Remerciements......................................................................................2

Avant propos.........................................................................................3

Abréviations..........................................................................................4

Introduction générale...............................................................................5

* 25 Dictionnaire Larousse, P.855

* 26 M.H. Wesphalen, Le communicator, guide opérationnel pour la communication d'entreprise, Bordas, paris, 1989, P.7

* 27 Christian SCHNEIDER, communication, nouvelle fonction de l'entreprise, Delmas, paris 1993, P.24

* 28 M.H. Wesphalen, Le communicator, guide opérationnel pour la communication d'entreprise, Bordas, paris, 1989, P.31

* 29 L. Demont, La communication d'entreprises, stratégies et pratiques, Nathan, Paris 1999, P.15

* 30 Ibid., p.293

* 31 Alex Mucchialli, Les sciences de l'information et de la communication, Paris 1998, Hachette supérieur, p.42

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