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Besoins non satisfaits en planification familiale au sein du couple en république démocratique du Congo, déterminants. analyse des données de l'eds-rdc2007

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par Jocelyn MANTEMPA NZINUNU
Université de Kinshasa - licence en démographie (sciences de la population et du développement) 2007
  

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5.1.2. LES DETERMINANTS MINEURS DES BNS

Chaque besoin non satisfait a quelques variables explicatives et significatives, même en présence de toutes les caractéristiques liées au couple.

5.1.2.1. BNS de limitation

Les déterminants mineurs de besoin non satisfait de limitation, tels que révélés par les résultats de la régression logistique (tableau 5.1.), sont : l'âge de la femme à la première naissance, le désir d'enfants par la femme et la discussion de la PF au sein du couple.

5.1.2.1.1. Age de la femme à la première naissance

Il s'avère qu'au détriment des résultats de la régression logistique, les femmes qui ont connu une maternité acceptable, ont 39% moins de risque de présenter le besoin de limitation des naissances que celles qui ont connu une maternité précoce.

Cela peut s'expliquer par le fait que les femmes qui ont connu une maternité précoce, ont été par l'occasion pris en mariage alors qu'elles ne maîtrisaient encore rien dans le domaine de contrôle de fécondité. Car près de 80% des femmes qui ont connu une maternité précoce ont connu une seule union, c'est-à-dire la plupart d'entre elles étaient dans leur première union (résultats trouvés en croisant l'âge à la première maternité et le nombre d'unions contracté, à partir des données de l'EDS-RDC 2007). Sans préparation préalable, ces femmes s'adaptent dans le milieu de réalisation de fécondité avec tous les risques possibles.

5.1.2.1.2. Désir d'enfants par la femme

Le nombre d'enfants désiré par le couple en général, et en particulier par la femme influe beaucoup sur la taille du ménage nucléaire. Le résultat trouvé révèle que les femmes qui veulent encore des enfants présentent de besoin de limitation des naissances que celles qui n'en désirent plus et les indécises.

Il est à noter que le désir d'enfants par la femme peut d'une manière ou d'autre influencer l'option prise par son conjoint sur la taille de la famille.

5.1.2.1.3. Discussion au sein du couple de la PF

Par rapport à la discussion au sein du couple de la PF, les résultats montrent que le couple qui discute de la PF une ou deux fois l'an, a 2,3 fois plus de chance de ne pas présenter le besoin de limitation des naissances que le couple qui n'en discute jamais. Et le couple qui en discute le plus souvent a 2,2 fois plus de chance de ne pas présenter le besoin de limitation des naissances que le couple qui ne discute jamais de planification familiale.

En comparant les EDS de trois pays : Burkina Faso, Cameroun et Cote d'Ivoire, les auteurs ont abouti en étudiant cette variable discussion au sein du couple, au résultat selon lequel les femmes qui discutent souvent de la PF avec leur conjoint ont entre 1,4 et 3,3 fois moins de chance de rencontrer des problèmes pour espacer ou pour limiter leurs naissances que celles qui n'en discutent jamais avec leurs conjoints.

Ces résultats semblent être une caractéristique propre aux pays subsahariens. Car, la situation de la République Démocratique du Congo se situe dans la fourchette ou l'intervalle de ce qui était trouvé dans les trois EDS cités ci-haut.

Kouyé affirme dans son analyse sur le genre, insertion socio-économique de la femme et pratique contraceptive en Côte d'Ivoire que la discussion au sein du couple est l'un des facteurs déterminant l'utilisation effective de la contraception.

Lorsque le couple discute une ou deux fois l'an de PF, la femme à quatre fois plus de chance de pratiquer la contraception moderne. Bien plus encore, la discussion devra être plus fréquente puisque la femme a près de cinq fois plus de chance d'adopter une méthode moderne de contraception lorsque la discussion sur la PF se fait très souvent dans le couple. La discussion au sein du couple sur le sujet du planning familial s'avère être un des déterminants les plus pertinents de la pratique contraceptive moderne. La majeure partie de la fécondité étant réalisée au sein des unions (Zakari CONGO, 2005).

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