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Besoins non satisfaits en planification familiale au sein du couple en république démocratique du Congo, déterminants. analyse des données de l'eds-rdc2007

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par Jocelyn MANTEMPA NZINUNU
Université de Kinshasa - licence en démographie (sciences de la population et du développement) 2007
  

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1.4. Influence du niveau socioéconomique du ménage (niveau de vie) sur la non satisfaction de besoin en planification familiale

Schoumaker (1999) a établi la "Relation entre la pauvreté et la fécondité dans les pays du Sud" en utilisant un indicateur composite de niveau de vie obtenu à partir des biens possédés par le ménage, du type de logement et de transport etc. Les relations trouvées sont soit : i) une absence de relation ; ii) une relation positive : la fécondité augmente un peu avec le niveau de vie (Basu, 1995 ; Krisnaji, 1992 ; Lipton, 1983) ; iii) une relation légèrement négative : à un recul de niveau de vie est associé une fécondité élevée (Robinson, 1986 ; Schneider et Schneider, 1995 ) ; iv) une relation en J-inversée : la fécondité croît des plus pauvres au moins pauvres puis décroît avec le niveau de vie (Merwyn, 1986 ; Lipton, 1996) ; v) une relation fortement négative.

Schoumaker (1999) a analysé sur les données provenant de l'Enquête Ménage Intérimaire réalisée en Afrique du Sud de 1993 à 1994, l'influence de l'indicateur de vie sur la relation entre pauvreté et fécondité. En utilisant neuf indicateurs de niveau de vie, il trouve que la relation varie sensiblement selon l'indicateur utilisé en milieu rural en particulier. Dans une étude récente sur le même sujet au Bénin, Vodounou et Ahovey (2001) ont réalisé des travaux similaires.

Les besoins non satisfaits augmentent avec le niveau de vie en milieu urbain : moins de femmes pauvres en union (8,6%) ont des besoins non satisfaits en PF que leurs homologues qui sont nanties (87,6%). Par contre, en milieu rural moins de femmes nanties en union (12,4%) ont une demande en PF que leurs paires très pauvres (91,4%). Il ressort qu'une femme pauvre sur 10 femmes nanties (9,82%), 3 ont une demande en PF contre 7 femmes pauvres pour une femme nantie (Schoumaker, 1999).

Les femmes de niveau d'insertion socioéconomique élevé ont plus de 5 fois plus de chance d'utiliser la PF que celles de niveau moyen et ceci quel que soit le rapport de genre existant dans le couple (Kouyé et Amouzou, 2001).

Par ailleurs, on ne note pas de variations importantes des besoins non satisfaits selon le niveau socio-économique du ménage où vit la femme, les proportions oscillant entre 23 % et 25 %. Par contre, la demande potentielle de planification familiale varie de manière importante et est influencée par le niveau de bien-être économique du ménage. La pauvreté semble constituer également un obstacle à la maîtrise de la fécondité. Toutes choses égales par ailleurs, les femmes vivant dans les ménages à haut et moyen standing sont 2 fois plus susceptibles de recourir aux méthodes contraceptives modernes que les femmes pauvres (Fall, 2004).

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